Mis à jour le vendredi 4 février 2022 by Olivier Delahaye
VINTAGE FRIDAY. 1940, le vélo et la charrette à bras sont rois à paris. Non par un désir d’écologie, mais par la force des choses car avec la guerre la pénurie d’essence pèse de plus en plus sur les Parisiens. Le journal des actualités mondiales nous amène au cœur du carreau des halles où se trouvent garées plus de voitures à bras et de bicyclettes que de véhicules à essence. Partout des garages à vélos en plein air aux portes de Paris ou encore occupant les trottoirs parisiens comme ici rue Royale.
C’est aussi l’époque des taxis vélos et des transports peu confortables dans les remorques.
Utilisé jusqu’alors par l’ouvrier, le vélo devient dans les années 40 le moyen de transport préféré du bourgeois. La ville de Paris en est saturée : le nombre de bicyclettes est estimé à 10 700 000 unités, en 1942.
Un vélo vaut la coquette somme de 2 500 francs, soit plus d’un salaire moyen et les vols sont très fréquents. Dès 1941 les propriétaires doivent s’acquitter d’une taxe annuelle qui donne lieu à la délivrance d’une plaque en métal portant le millésime de l’année en cours qui doit être fixée sur l’avant du vélo.
À partir de 1941, Une plaque d’immatriculation sur laquelle sont gravés le nom et l’adresse du propriétaire doit également être apposée sur tous les vélos qui circulent dans Paris et sa banlieue.
Les moyens de locomotion à Paris
Un film du Journal des actualités mondiales,
9 oct 1940
INA