Mis à jour le vendredi 11 décembre 2020 by Philippe Serieys
VINTAGE FRIDAY. Après son « Paris qui ne dort pas » tourné en 1954, le célèbre scénariste, directeur de la photo et réalisateur François Reichenbach s’intéresse une fois de plus – pour ce qui sera son deuxième film – à la ville qui l’a vu naitre et qu’il aime tant, Paris. C’est par un petit matin d’hiver, dans la brume et en longeant les bords de Seine que François Reichenbach nous accompagne au cœur de la cité. Bords de Seine ou pêcheurs et amoureux occupent les bancs publics. Juste au-dessus, à quelques mètres, la ville s’éveille, les cafetiers installent leurs terrasses et les Parisiens lisent le journal, rituel aujourd’hui remplacé par les smartphones. On se presse, non seulement pour aller au travail, pour se faufiler dans une circulation automobile déjà dense mais aussi pour acheter sa baguette ou faire ses courses au marché. La voiture, mais aussi les camions sont partout et chaque bout de trottoir est un emplacement de stationnement. Mais il y a aussi le Paris des touristes, ceux qui flânent dans les jardins ou se font tirer le portrait à Montmartre. Avant de retourner sur les bords de Seine retrouver nos amoureux, François Reichenbach nous entraine dans le Paris de la nuit, si cher à Brassai, la ville lumière ou brillent encore plus fort les néons et lampions de la fête foraine.
Visage de Paris 1955 pour la Radio Télévision française Musique de Michel legrand film Trizone/Dailymotion.