1979 : Moisson en Île-de-France

L’Île-de-France est une région agricole dont le cœur bat principalement en Seine-et-Marne où les moissons viennent de débuter en cet été 1979.

VINTAGE FRIDAY. La région Île-de-France ne représente alors que 2% de la surface agricole française, mais produit 7% du blé et 9,5% du maïs français avec un rendement à l’hectare le plus élevé de France. Mais, le nombre d’exploitations agricoles en Île-de-France va considérablement diminuer au fil des ans en raison de l’urbanisation croissante de la région. Alors que dans les années 1970, on comptait environ 12 000 exploitations agricoles, ce chiffre est aujourd’hui tombé à moins de 2 000 exploitations. L’expansion urbaine a entraîné une diminution de la superficie agricole disponible en Île-de-France, la divisant par 2 en moins de 50 ans. Dans les années 1970, la région comptait approximativement 400 000 hectares de terres agricoles, alors qu’aujourd’hui, il n’en reste que 200 000. Traditionnellement axée sur la céréale et l’élevage, l’agriculture en Île-de-France a connu une diversification des cultures au cours des dernières décennies, se tournant vers des cultures plus spécialisées, telles que les fruits, les légumes, les fleurs et les plantes aromatiques. Cette diversification a permis de répondre à la demande croissante des consommateurs locaux et de diversifier les revenus des agriculteurs. Il en est de même pour l’agriculture biologique qui a gagné en popularité dans notre région au cours des dernières décennies, afin de répondre à la demande croissante des consommateurs pour des produits biologiques locaux.

Avec la modernisation des pratiques agricoles, les agriculteurs d’Île-de-France ont adopté de nouvelles technologies et pratiques pour améliorer l’efficacité et la durabilité de leur production. On peut citer l’utilisation de techniques de culture sous serre, d’irrigation moderne, de machines agricoles avancées et de la surveillance numérique des cultures qui s’est répandue, permettant d’optimiser les rendements et de réduire les intrants agricoles. L’engouement des franciliens pour les circuits courts, tels que les marchés fermiers, les paniers de légumes et les ventes directes à la ferme, se sont développés en Île-de-France ces dix dernières années. Cela permet aux agriculteurs franciliens de vendre leurs produits localement en réduisant les distances de transport et en établissant des liens plus directs avec les consommateurs. Une pratique finalement très proche des modes de commercialisation anciens qui avaient été fortement réduits lors de la période de modernisation, tels que la vente directe à la ferme ou les marchés.

les céréales sont aussi acheminées par péniches crédit INA

Mais, revenons en 1979, nous sommes près de Montereau — non loin de la ville de Fontainebleau — et la moisson briarde est commencée en ce mois de juillet avec l’orge et le colza. Les céréales ayant souffert des intempéries qui ont sévi dans notre région en hiver et au printemps, la récolte sera cette année moyenne avec un rendement moyen avoisinant les 45 quintaux à l’hectare. Les céréales sont acheminées dans des coopératives ou chez des négociants qui les conservent et les stockent en silos, comme celui de Vaux le Pénil. Elles sont ensuite rassemblées et acheminées par péniches ou camions.

Un reportage Journal régional IDf du 21 juillet 1979 Un film INA

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