Agenda du Grand Paris

Sep
1
mar
XXHL, GIGA TOURS ET MEGA PONTS – Exposition @ Cité des sciences et de l’industrie
Sep 1 2020 – Mar 7 2021 Jour entier
XXHL, GIGA TOURS ET MEGA PONTS - Exposition @ Cité des sciences et de l’industrie

Dédiée à la construction « hors norme », cette exposition de 1000 m2 immersive et majoritairement numérique, sensibilise le public aux prouesses techniques et aux savoir-faire développés par les ingénieurs, les architectes et les constructeurs.

De la Burj Kalifa au viaduc de Millau ou encore au projet de rénovation de la Tour Montparnasse, chacun des édifices pris en exemple illustre une problématique d’ingénierie. Résistance des matériaux et des structures, techniques des fondations, équilibre des forces et analyse des perfor- mances énergétiques… l’exposition permet aux visiteurs de comprendre et d’appréhender les enjeux de la construction pour les années à venir.

En partenariat avec l’École des Ponts Paris Tech. Avec le soutien de Setec TPI.
Ligne de programmation : Les mains dans le cambouis.

Oct
17
sam
A la découverte de l’architecture contemporaine du Campus de Paris-Saclay  @ Campus de Paris-Saclay
Oct 17 @ 11:00 – 16:00

A la découverte de l’architecture contemporaine du Campus de Paris-Saclay

Dans le cadre des Journées nationales de l’architecture 2020, l’Etablissement public d’aménagement (EPA) Paris-Saclay propose au grand public, des balades urbaines au sein des deux quartiers du Campus urbain.

Le samedi 17 octobre 2020
11H – 13H : Visite du quartier de l’Ecole polytechnique
14H – 16H : Visite du quartier de Moulon

Programme :

11h – 13h : visite du quartier de l’Ecole polytechnique

et notamment du parc naturaliste de Michel Desvigne, la place Marguerite Perey, l’ENSAE ParisTech par CAB Architectes, EDF Lab Paris-Saclay par Francis Soler, EDF Campus par Emmanuel Combarel et Dominique Marrec architectes, Télécom Paris par Grafton Architects (Pritzker 2020), la  résidence Alexandre Manceau par 51N4E et Bourbouze Graindorge, la résidence étudiante Jean d’Ormesson par l’AUC, la résidence étudiante Kley Paris-Saclay par XDGA – FAA, l’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France par Jean Philippe Pargade, le Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies par Michel Rémon.

14h – 16h : visite du quartier de Moulon

avec notamment le Parc de Moulon par West8,  les deux bâtiments de CentraleSupélec par OMA et Gigon-Guyer, l’ENS Paris-Saclay par Renzo Piano, la résidence étudiante Serendicity par LAN et Clément Vergély Architectes, le Lieu de Vie par Muoto Architectes (équerre d’argent 2016), le bâtiment d’enseignement de la Physique par Dominique Lyon, l’Institut des Sciences Moléculaires d’Orsay par Klaus and Kahn, le FLI par Brenac et Gonzales, la Résidence étudiante Joliot-Curie par l’agence DATA, la Résidence étudiante Eileen Gray par Tank Architectes, le Groupe scolaire par Dominique Coulon, le parking silo par GAP Studio ou encore le programme de logements familiaux O’rizon.

Visites organisées en présence des équipes de l’EPA Paris-Saclay. Port du masque et respect des distances de sécurité obligatoire. Chaussures confortables fortement conseillées.

Inscriptions ici.

Oct
18
dim
« Archipel francilien » : voyages d’architecture des CAUE
Oct 18 – Oct 31 Jour entier
"Archipel francilien" : voyages d'architecture des CAUE

Les CAUE Franciliens participent aux Journées nationales de l’architecture. A partir du 18 octobre, ils proposent 8 voyages d’architecture pour une exploration inédite du territoire.  L' »Archipel Francilien » à :
Paris Rive Gauche
Brie-Comte-Robert
Versailles Chantiers
Evry-Courcouronnes
Nanterre
Enghien-les-Bains
et :
Au fil de l’Ourcq
Sur les bords de Marne
Programme et inscription à partir du 21 septembre : www.caue-idf.fr et les tags #JNArchi #JNArchi20 #archipelfrancilien

Déc
5
sam
12e Rencontres naturalistes d’Île-de-France – Webinaire @ En ligne
Déc 5 Jour entier
12e Rencontres naturalistes d’Île-de-France - Webinaire @ En ligne

Cette année, étant donné la situation pandémique actuelle, la 12e édition des Rencontres naturalistes d’Île-de-France est organisée sous la forme d’un Webinaire.

Rendez-vous annuel attendu, ces rencontres nous permettent de revenir sur les moments naturalistes forts de l’année, les résultats d’études, des sujets naturalistes globaux régionaux ou extra-régionaux… Mais également de nous réunir et d’échanger.

Pour cette édition, il sera notamment question de la Vipère péliade et des résultats de 10 années de suivi en forêt régionale de Grosbois (94), de l’importance de la prise en compte des mollusques millimétriques dans la gestion des espaces naturels, du bilan des suivis de populations de Vanneaux huppés et de Pluviers dorés hivernantes sur la région. Seront également présentés la mise en place du Plan Régional d’Actions des Papillons de jour, un retour sur 30 années de suivi floristique d’une commune francilienne, l’effet des connectivités paysagères sur la biodiversité des communautés végétales des pelouses calcicoles d’Île-de-France… Ainsi que le traditionnel retour sur les faits marquants naturalistes de l’année. Retrouvez le programme complet ci-dessous.

Ce webinaire sera accessible via ce lien : https://bit.ly/35goyh1

Nous espérons vous voir nombreux connectés à cet événement en cette année pas comme les autres !

Programme complet :

9h30 : Ouverture par Bruno MILLIENNE, président de l’ARB îdF

9h45 – 11h00 : Observatoire de la biodiversité 

  • La diversité du microbiome des amphibiens : un autre aspect de la biodiversité des mares (Olivier MARCHAL – PNR de la Haute Vallée de Chevreuse et Nicolas POLLET – CNRS)
  • Résultats de 11 ans d’application du programme ROSELIERE sur des carrières franciliennes (Marion PARISOT – Association ROSELIERE)
  • Effets des connectivités paysagères sur la biodiversité des communautés végétales des pelouses calcicoles d’Île-de-France (Alexandrine DANIEL – stagiaire CBNBP)

11h00 – 11h15 : Pause

11h15 > 12h00 : Zoom sur les insectes

  • Le programme inter-PNR franciliens d’amélioration de la connaissance régionale sur les pollinisateurs sauvages (Serge GADOUM – OPIE)
  • La déclinaison régionale du PNA papillons de jour : enjeux de conservation et leviers d’action en Île-de-France (Raphaël VANDEWEGHE – OPIE)

12h00 > 12h40 : Appels à participation

  • Vigie-Terre, un programme de sciences participatives au service de la géologie (Isabelle ROUGET, Asma STEINHAUSSER et Grégoire EGOROFF – MNNH, UMR CR2P et UMS Patrinat)
  • Appels à participation courts (Lucile DEWULF – ARB îdF)

12h40 > 14h00 : Repas 

14h00 > 15h30 : Suivis et actions de protection 

  • Démo GeoNature (Ophélie RICCI et Mustapha TAQARORT – ARB îdF)
  • Hivernage des vanneaux et pluviers en Île-de-France (Maxime ZUCCA)
  • Quelles actions en Île-de-France pour la protection des chauves-souris (Charlotte GIORDANO – Azimut 230 et Julien TRANCHARD – Biotope)

15h30 > 15h45 : Pause

15h45 > 17h00 : Conférences 

  • Dix années de suivi de la Vipère péliade en forêt régionale de Grosbois – premiers éléments de fonctionnement de la population (Vincent VIGNON)
  • Suivi temporel de la flore sauvage d’une commune francilienne, méthodologies et analyses (Gérard ARNAL)
  • Le poids des Vertigos : importance de la prise en compte des invertébrés dans la gestion des espaces naturels (Sylvain VRIGNAUD et Benoît VINCENT)

17h00 > 17h30 : Nouvelles naturalistes d’Île-de-France

  • Découvertes naturalistes marquantes de l’année (Antoine KITA et Guillaume LARREGLE, ANVL)
Fév
9
mar
L’intranquillité des territoires – #3 : Échelle de la biodiversité
Fév 9 @ 10:00 – 12:00

« Rien ne sera plus comme avant » a-t-on souvent entendu dire pendant la crise sanitaire. Des pays entiers ont été pris au dépourvu face à un risque systémique, pourtant prévisible. Les fonctions de l’administration et du gouvernement des populations ont été brutalement mises à l’épreuve, les principes de gestion de l’économie mondialisée mis en accusation.

Le bilan socio-politique de la crise peut s’intégrer dans le prolongement d’une réflexion engagée par notre séminaire sur l’histoire et les cultures de l’aménagement. Nous soutenons l’hypothèse d’une extension de l’aménagement aux grandes fonctions des politiques publiques, en matière de santé, de protection de l’environnement, de transition écologique.

Santé, biodiversité, alimentation, autant qu’énergie et métabolisme des villes : autant de sujets qui, sur les crises, les formes de résilience, le basculement des modèles, imposent des éclairages multiples et complémentaires. Ce sont les nouvelles thématiques de l’aménagement urbain.

La dimension historique des politiques d’aménagement servira à nouveau de fil conducteur pour cette session 2020-2021. Les cinq séances croiseront les points de vue d’enseignants-chercheurs, d’experts et de hauts fonctionnaires, dans la diversité de leurs compétences scientifiques, professionnelles et d’administration publique.

Mardi 9 février 2021 en webinaire

#3 – Échelle de la biodiversité

Avec Émilie-Anne Pépy (Université Savoie Mont Blanc), Patrick Henry (ENSAPB), Marc Barra (ARB ÎdF, L’Institut Paris Region).
Modération : Jean Attali (ENSA), Brigitte Guigou (L’Institut Paris Region).

  • La biodiversité dans les villes: perspectives de recherche en histoire environnementale, par Émilie-Anne Pépy (Université Savoie Mont Blanc)
  • Des tracés aux traces. Considérer les sols dans l’aménagement du territoire, par Patrick Henry(ENSAPB)
  • Du verdissement à l’écologie urbaine : la biodiversité en ville enfin prise au sérieux ? par Marc Barra (ARB ÎdF, L’Institut Paris Region)

SUIVRE LA SÉANCE EN DIRECT

Mardi 9 février 2021 – 10 h à 12 h
Diffusion publique, aucune inscription n’est nécessaire.

Avr
13
mar
Touche pas à mon arbre? – États Généraux de la Forêt et du Bois @ En ligne
Avr 13 @ 14:00 – 18:00
Touche pas à mon arbre? - États Généraux de la Forêt et du Bois @ En ligne

Objectif neutralité carbone en 2050 : Le rôle de la forêt et du bois

Deuxième édition des États Généraux de la Forêt et du Bois, organisée par FIBois Île-de-Franceen ligne – mardi 13 avril à 14h

Face à l’urgence climatique et l’objectif de neutralité – carbone en 2050, des experts de la filière forêt-bois, scientifiques, philosophes, écrivains ou élus viendront questionner l’injonction “Touche pas à mon arbre”. – Cette thématique qui s’inscrit de plus en plus dans le débat public permettra de faire dialoguer les points de vue divergents. Véritable laboratoire pour écrire l’avenir de la filière forêt-bois, les invités viendront débattre des – enjeux suivants :

L’impact du changement climatique et de l’augmentation de la demande de bois sur la gestion forestière et le renouvellement des forêts,
Le développement d’une industrie écologique, avec une logique de circuits courts et d’économie circulaire, dans un contexte de réindustrialisation et réduction des chaînes de production,
La place du bois dans la ville bas carbone en tant que matériau de la transition écologique.

Evénement ouvert aux journalistes, aux professionnels et au grand public

Inscription : http://www.fibois-idf.fr/index.php/touche-pas-a-mon-arbre

 

Mai
12
mer
EXPOSITION Jean Tschumi, architecte – Cité de l’architecture
Mai 12 – Sep 19 Jour entier
EXPOSITION Jean Tschumi, architecte - Cité de l'architecture

EXPOSITION

Jean Tschumi, architecte

Du 12 mai au 19 septembre 2021

Galerie d’architecture moderne et contemporaine

A la suite d’une donation exceptionnelle de plus de 300 dessins à la Cité de l’architecture & du patrimoine en 2019, grâce à la générosité de Bernard Tschumi, cette exposition retrace le parcours de Jean Tschumi (1904-1962), l’un des architectes et enseignants suisses les plus complets du XXème siècle. De ses débuts de décorateur au concours pour le siège de l’Organisation mondiale de la Santé, l’exposition dévoile une architecture pensée comme un art total, à la croisée des leçons décoratives des années 1930, de l’héritage moderne de Perret et des modèles américains de fonctionnalité et de confort des années 1950.

Bien que peu connue du public français, l’œuvre de Jean Tschumi se partage entre la France et la Suisse, où son nom est attaché à une architecture de prestige, fonctionnelle et moderne, spécialisée dans les laboratoires industriels pharmaceutiques et les sièges d’entreprises. À travers une douzaine de projets majeurs, cette première rétrospective française embrasse tous les aspects d’une production qui conjugue des disciplines, des techniques et des échelles variées.

Formé à l’École des beaux-arts et à l’Institut d’urbanisme de l’université de Paris, Jean Tschumi travaille successivement chez l’ensemblier Jacques-Émile Ruhlmann et le ferronnier Edgar Brandt, avant d’exercer sa propre activité de décorateur dans les années 1930 et 1940. Remarqué pour ses réalisations au service de la firme de produits pharmaceutiques Sandoz, Jean Tschumi s’impose après la guerre comme l’un des principaux acteurs de l’architecture corporate en Suisse : de grandes sociétés telles que l’Assurance Mutuelle Vaudoise et Nestlé le chargent de réaliser leurs sièges d’entreprises, vaisseaux amiraux influencés par les nouveaux modèles américains dont les maîtres mots sont la modernité, la fonctionnalité et le confort.

Dans l’oeuvre de Jean Tschumi, décor et mobilier, couleurs et lumière, intégration des arts et du paysage sont autant de recherches qui contribuent à la poursuite sans cesse renouvelée d’un art total.

CITÉ DE L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINE
Mai
19
mer
Children Power – FRAC Ile-de-France
Mai 19 – Déc 19 Jour entier
Children Power - FRAC Ile-de-France

À l’occasion de l’ouverture de ses nouvelles réserves à Romainville, le Frac Île-de-France propose, du 19 mai au 19 décembre 2021, un projet d’exposition en trois volets autour du thème de l’enfance intitulé Children Power, prenant place dans ses trois lieux.

Dans Les Réserves, nouveau site du Frac à Romainville, une sélection d’œuvres par les enfants jusqu’au 6 juin.
Le Frac Île-de-France a proposé aux enfants de s’emparer de la collection en y effectuant le choix d’un ensemble d’œuvres destinées à être présentées lors du premier accrochage qui marquera l’ouverture du bâtiment. Les enfants d’une classe de CM2 et d’une classe de sixième de Romainville sont les commissaires de cette première présentation d’œuvres dans les espaces des Réserves ouverts au public. Les deux classes ont travaillé avec l’équipe des publics du Frac qui les a accompagnés dans ce travail de sélection des œuvres – autour de la thématique du portrait – et de réflexion sur la mise en relation des pièces entre elles.

Au Château de Rentilly – une exposition sur l’enfance – jusqu’au 18 juillet.
Children Power au Château de Rentilly prend le parti de s’intéresser à la façon dont les artistes ont pu, par l’image photographique ou vidéographique, représenter l’enfance et l’adolescence, cette période essentielle de la vie où l’on découvre le monde et au cours de laquelle on se construit. Dans cette perspective, une recherche a été effectuée au sein de collections publiques (Frac, Cnap, etc.) avec, d’emblée, une règle bien précise : ne retenir que les pièces où la présence de l’enfant – ou de l’adolescent – est résolument centrale.
Au-delà de la traversée de la représentation de l’enfant proposée –de la fin du XIXe siècle à nos jours–, qui permet tant de revisiter quelques icônes du genre, que de redécouvrir certains artistes pas assez reconnus, en résulte un dispositif très particulier : en son sein, le visiteur a l’étrange impression de se sentir cerné, scruté par les regards d’enfants qui habitent Le Château comme autant de fantômes. Si, de fait, cette présence n’est qu’illusoire – le propre de l’image photographique ou animée – et que de surcroît ces enfants et autres adolescents ne sont plus, ils occupent néanmoins avec force les espaces investis pour exercer leur immense pouvoir d’attraction.

Au Plateau à Paris – une exposition pour les enfants – jusqu’au 19 décembre.
L’exposition présentée au Plateau est exclusivement conçue pour les moins de 18 ans : au-delà du retournement de l’interdit auquel nous sommes habitués, il s’agit, d’une façon très radicale, d’affirmer la place centrale que les enfants et adolescents occupent dans le projet. En particulier, les artistes de cette exposition ont été invités à produire des pièces spécialement conçues pour eux. Faisant écho à de précédentes initiatives comme au projet itinérant de l’artiste canadien Gareth Moore, Children’s Films, mené en Angleterre et en Allemagne de 2011 à 2014, l’exposition au Plateau fait le même pari d’être non seulement destinée mais aussi uniquement accessible aux enfants.

Mai
26
mer
LA BEAUTÉ D’UNE VILLE – Exposition au Pavillon de l’Arsenal
Mai 26 2021 – Fév 27 2022 Jour entier
LA BEAUTÉ D'UNE VILLE - Exposition au Pavillon de l'Arsenal

LA BEAUTÉ D’UNE VILLE

CONTROVERSES ESTHÉTIQUES ET TRANSITION ÉCOLOGIQUE À PARIS

> Exposition
Créée par le Pavillon de l’Arsenal 
Entrée libre du 26 mai 2021 au 26 septembre 2021
Prolongation jusqu’au 27 février 2022

Qu’est-ce qui fait la beauté d’une ville ?
Son site, sa morphologie, ses bâtiments, ses jardins, ses matières, ses sols ? Ses habitants, ses fragilités, son hospitalité, ses milieux, sa mesure ? Comment se définit, en fonction des projets et des contraintes de chaque siècle, l’ esthétique urbaine ? Quelles formes pour opérer la transition climatique ?

À l’heure où la municipalité interroge l’esthétique de la capitale par la création d’un manifeste, où l’administration élabore un nouveau règlement urbain, mais aussi où les Parisiennes et les Parisiens affirment leur volonté de participer à ces débats, le Pavillon de l’Arsenal réunit, depuis le début du deuxième confinement à l’automne 2020, une cinquantaine d’architectes, artistes, commissaires d’exposition, historiennes et historiens, paysagistes, philosophes, sociologues, urbanistes… pour tenter d’appréhender ce qui fait la beauté de Paris.

Leurs analyses, rassemblées dans l’ouvrage co-édité avec Wildproject, se croisent, se répondent et éclairent les grandes controverses qui ont rythmé la fabrication de Paris depuis les prémices des disciplines urbaines. Les prises de position emblématiques de Voltaire en faveur des embellissements (1749), de Rousseau dénonçant « des rues sales et puantes, de vilaines maisons noires », de Victor Hugo face aux démolisseurs (1832), d’Émile Zola ou Jules Ferry à l’encontre des travaux du préfet Haussmann (1867-1872) ou des artistes le 14 février 1887 contre l’érection de la tour Eiffel… ou plus proches, les prises de position contre la transformation des Halles (dès 1959), des voies rapides (1972), l’édification d’immeubles tours (en particulier à partir de 1974), la place de l’art ou de la nature, l’espace des nouvelles mobilités, l’intégration des nouvelles technologies et ses appendices ou l’appropriation des trottoirs… chacune révèle l’engouement constant et singulier de toutes et tous pour débattre de l’avenir de la ville et le caractère protéiforme de la beauté.

La beauté englobe tout un ensemble de visions, de règles, de techniques constructives et de pratiques quotidiennes en évolution constante, que l’exposition propose d’explorer, guidée par la voix de nos experts, au travers sept thèmes : originellement le site, à Paris la Seine, creuset des embellissements et du débat populaire sur la transformation de la cité ; la morphologie, équilibre entre composition urbaine et tissu pittoresque, entre vieux et nouveau Paris ; le paysage du piéton qui fabrique notre quotidien, du trottoir aux squares, de l’affichage à l’art, des rues aux espaces partagés ; quatrième dimension, les architectures, leurs échelles suivant les règlements successifs, ou encore la diversité des couleurs et des matières qui donne leur valeur composite aux façades parisiennes ; l’ expression construite des externalités que l’ on ne veut pas voir mais qui rendent la vie possible ; la place du vivant, à redéfinir à l’ aune de la crise environnementale ; enfin l’ hospitalité, qui traduit la capacité de la ville à accueillir, protéger mais aussi à laisser la possibilité à toutes et tous de s’ y reconnaître.

Autant de questions et d’histoires qui invitent les visiteurs à parcourir Paris depuis le XVIIIe siècle, un pied dans l’histoire l’autre engagé sur les chemins de la transition écologique, pour continuer à débattre au fil d’un un parcours scénographique rythmé par une centaine de documents historiques, de plans, de photographies, d’entretiens vidéos réalisés par Océane Ragoucy et d’un montage inédit de références cinématographiques sur le piéton de Paris proposé par Stefan Cornic et Stéphane Demoustier. L’exposition s’enroule autour d’une prairie éphémère conçue par les paysagistes de Wagon Landscaping. Cette installation temporaire a une double ambition : présenter les nombreuses espèces végétales de la tradition horticole des jardins parisiens d’hier, d’aujourd’hui et de demain dans toutes leurs variétés, mais également apporter aménité et fraîcheur dans le Pavillon de l’Arsenal.

La beauté d’une ville dépasse la seule dimension esthétique. Elle est le langage commun de la fabrication de la ville. C’est l’ambition de cette manifestation collective d’explorer ce qui la caractérise et en débattre, en invitant chacune et chacun à participer à sa transformation.

avec les contributions des autrices et auteurs de l’ouvrage
Isabelle Backouche, Jean-Christophe Bailly, Isabelle Baraud-Serfaty, Julie Beauté, Alessia de Biase, Nathalie Blanc, Bernadette Blanchon, Jeanne Brun, Pierre Caye, Paul Chemetov, Philippe Clergeau, Jean-Louis Cohen, Michaël Darin, Chantal Deckmyn, Nicola Delon, Fannie Escoulen, Mariabruna Fabrizi, Yann Fradin, Alexandre Gady, Laure Gayet, Nicolas Gilsoul, Maria Gravari-Barbas, Luc Gwiazdzinski, Antoine Lagneau, Paul Landauer, Éric Lapierre, Emma Lavigne, Laurent Le Bon, Nicolas Lemas, Bertrand Lemoine, Joachim Lepastier, Agnès Levitte, Sandrine Marc, Sébastien Marot, Guillaume Meigneux, Nicolas Memain, Raphaël Ménard, Mathieu Mercuriali, Carolina Mudan Marelli, Soline Nivet, Patricia Pelloux, Antoine Picon, Denyse Rodríguez Tomé, Mathias Rollot, Dominique Rouillard, Jean-Michel Roy, Richard Scoffier, Philippe Simon, Agnès Sinaï, Simon Texier, Géraldine Texier-Rideau, Kelly Ung, Julie Vaslin, Gwenola Wagon, Chris Younès, Ornella Zaza

PAVILLON DE L’ARSENAL
21 BOULEVARD MORLAND 75004 PARIS FRANCE

Mai
29
sam
Énergies Désespoirs — Un monde à réparer – Exposition au CentQuatre-Paris
Mai 29 – Août 1 Jour entier
Énergies Désespoirs — Un monde à réparer - Exposition au CentQuatre-Paris

Et si nous commencions par réparer le monde ? : exposition manifeste Énergies Désespoirs — Un monde à réparer [in situ]

L’exposition manifeste Énergies Désespoirs — Un monde à réparer, fruit d’un dispositif collaboratif entre Encore Heureux, l’École urbaine de Lyon et Bonnefrite, est composée d’une forêt de 120 affiches peintes, prenant forme dans le grand volume de la halle Aubervilliers. Un espace que le public est amené à parcourir librement afin de découvrir l’œuvre dans l’ordre qu’il souhaite.
Il est donc possible de venir pour s’immerger dans l’installation, mais aussi de la découvrir en passant simplement dans la halle. Chaque élément comporte deux faces, l’une « énergies », l’autre « désespoir », cette forêt peut être parcourue dans deux sens différents.
Ce dispositif offre ainsi deux sens de lecture, mais la quantité des sujets traités permet également de créer correspondances et dialogues entre les différentes peintures.
Les peintures varient selon deux formats différents, allant d’1,5 m de hauteur, jusqu’à 2,5 m pour les plus grandes. Chaque peinture originale est accompagnée d’un cartel venant compléter le propos.  Ainsi le dessin, perçu au premier abord à une certaine distance, ouvre au spectateur un monde perceptif et sensible. Puis en s’approchant, le cartel vient détailler les faits à l’origine du dessin, et permet au visiteur d’en apprendre davantage s’il le souhaite.  Ce duo dessin-texte est un aspect fondamental de l’exposition, car il permet d’aborder de grands enjeux actuels de manière factuelle et rigoureuse, tout en permettant au spectateur de sortir de la paralysie des faits grâce à l’énergie créative transmise par le dessin.
C’est donc un véritable cheminement, qui est proposé : le caractère immersif de l’installation plonge le spectateur dans un monde écrit et dessiné, qui lui permettra de se projeter à la fois dans des faits relatifs à l’anthropocène, mais aussi de s’ouvrir aux imaginaires moteurs des mondes d’après.
Exposition manifeste ÉNERGIES DÉSESPOIRS — Un monde à réparer, exposition coproduite par CENTQUATRE-PARIS – École urbaine de Lyon – Encore Heureux
CENTQUATRE-PARIS
5 rue Curial, 75019 Paris
29 mai > 01 août 2021
Exposition gratuite, sur réservation obligatoire : 
Catalogue ÉNERGIES DÉSESPOIRS — Un monde à réparer dans la collection “À partir de l’Anthropocène” coéditée par les Éditions deux-cent-cinq et l’École urbaine de Lyon