Agenda du Grand Paris

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C’EST DU PROPRE ! L’HYGIENE ET LA VILLE DEPUIS LE XIXè SIECLE – Exposition au MUS @ Musée d'Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes
Oct 16 2020 – Oct 3 2021 Jour entier
C'EST DU PROPRE ! L'HYGIENE ET LA VILLE DEPUIS LE XIXè SIECLE - Exposition au MUS @ Musée d'Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes

A l’occasion de sa réouverture, le Mus-Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes prolonge jusqu’au 3 octobre 2021 son exposition C’est du propre ! qui retrace l’histoire de l’hygiénisme dans les villes de 1802 à nos jours. Directement liées au développement de maladies au début du XIXe siècle, ces théories ont modifié l’espace urbain et les pratiques d’hygiène. Un thème revenu au cœur de l’actualité depuis plus d’un an…

Avec la crise sanitaire de la Covid-19, la question de l’hygiénisme est revenue au premier plan des grands enjeux sociétaux. Pour lutter contre sa propagation, l’espace urbain s’est adapté (sens de circulation des passants dans les lieux publics, points de distribution de gels…) et les populations sont sensibilisées et modifient leurs comportements (prévention, distribution et port de masques obligatoire…). Si ces grands changements ont bousculé notre quotidien et l’espace public, nos villes ont déjà connu de grandes épidémies qui ont bouleversé leur architecture : c’est cette histoire que dépeint l’exposition C’est du propre ! L’Hygiène et la ville depuis le XIXe siècle.

Le MUS, spécialisé dans l’urbanisme social, possède un très large fond dédié aux évolutions sanitaires. Dès 2019, émerge l’idée, rattrapée depuis par l’actualité,de créer une exposition sur la thématique de l’hygiène.

Au début du XIXe siècle, le constat est sans appel, l’explosion démographique des villes et leur insalubrité engendrent de nouvelles épidémies : typhoïde, tuberculose, choléra touchent une grande partie de la population et n’épargnent personne. Si les avancées médicales n’apportent pas encore de remèdes aux virus, une réflexion est menée afin d’en limiter les causes. Ainsi, les processus de prévention de l’apparition d’une maladie sont-ils au cœur de la recherche médicale.

Après l’observation des modes de vie et la découverte des microbes, des certitudes apparaissent : le manque d’hygiène est mauvais pour la santé, l’humidité et les lieux sombres favorisent le développement des maladies. Aux grands maux les grands remèdes : penseurs, scientifiques, philanthropes et politiques se concertent et leurs réflexions se fédèrent dans le mouvement hygiéniste afin de contrecarrer la propagation des épidémies.

Chantier pharaonique, le combat contre la maladie va passer autant par l’assainissement de la ville (tout-à-l’égout, eau potable, lumière dans les logements…) que par l’éducation des populations (apprentissage des principes d’hygiène développés par les scientifiques, campagnes de sensibilisation…).

La lutte contre les épidémies ne se joue donc pas seulement dans le cadre restreint du foyer, elle prend également place dans l’espace public, comme en témoignent les grands travaux du siècle dernier.

L’exposition « C’est du propre ! L’Hygiène et la ville depuis le XIXe siècle » a pour vocation de s’inscrire dans la tradition hygiéniste. Accessible à tous, elle dispose de nombreux dispositifs de médiation comme leChar d’Hygie, réinterprétation des camions d’hygiène qui circulaient dans les villes au début du XXe siècle afin d’éduquer les populations. Il retrouve aujourd’hui son ancienne fonction puisqu’il permet de sensibiliser les plus jeunes tout en s’amusant.

Cette exposition n’est pas constituée uniquement des œuvres du musée suresnois, et elle a généré la découverte de trésors oubliés comme une maquette d’immeuble salubre en coupe présentée lors de l’Exposition universelle de 1889 retrouvée par le Musée des arts et métiers dans ses réserves et restaurée pour l’occasion. Un éclairage unique et ludique à la découverte de l’histoire de l’hygiène dans la ville.

Jusqu’au 3 octobre 2021
1 place de la gare de Suresnes-Longchamp 92150 Suresnes
L’accès en visite libre sera gratuit jusqu’au dimanche 1 août 2021

● L’accès au musée et les visites se feront sur réservation
● Retrouvez l’agenda des activités sur le site web du MUS

Réservation obligatoire :
Pour les visites libres, directement en ligne avec le lien suivant : https://outlook.office365.com/owa/calendar/MUSMusedHistoireUrbaineetSocialedeSuresnes@ville- suresnes.fr/bookings/
Pour les activités culturelles et éducatives au : 01 41 18 37 37 ou à l’adresse [email protected]
Mode de paiement privilégié sans contact
Port du masque obligatoire pour les visiteurs ainsi que pour le personnel Fermeture annuelle du 2 au 15 août

 

Jan
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Paris-Saclay Paysages, exposition itinérante @ https://www.paris-saclay-paysages.fr
Jan 12 – Déc 31 Jour entier
Paris-Saclay Paysages, exposition itinérante @ https://www.paris-saclay-paysages.fr

En 2010, la loi sur le Grand Paris créait l’Etablissement public en charge de l’aménagement et du développement économique du territoire de l’Opération d’intérêt national (OIN) Paris-Saclay. Dix ans après, 7 artistescontemporains (Miguel Chevalier, Céline Clanet, Florence Gilard, Arno Gisinger, Fabrice Hybert. Alain Leloup, Bernard Moninot) ont été invités par l’EPA Paris-Saclay à livrer leur vision sensible de l’évolution du projet dans le cadre d’une exposition disponible en ligne depuis le 12 janvier et qui sera visible dans de nombreux lieux du territoire tout au long de 2021.

 7 regards d’artistes sur un territoire hors du commun

Sous le regard du commissaire d’exposition Marc Partouche, les artistes ont été conviés à témoigner par leur art, d’une décennie de mutation. Cette démarche singulière et inédite est en parfaite adéquation avec la volonté de l’EPA Paris-Saclay de proposer un projet de territoire innovant et audacieux.

La diversité territoriale, géographique, sociale, culturelle et économique réunit sous le nom de Paris-Saclay conduit à aborder l’exposition à partir de la question des paysages : urbains, naturels, humains. Ce mot est à prendre dans un sens à la fois réel et métaphorique et permet de conduire une approche pluridimensionnelle.

Ainsi, trois photographes, trois plasticiens et une auteure de roman graphiques se sont intéressés aux thématiques fortes du territoire.

Les dimensions de nouveaux quartiers et de nouvelles vies urbaines ont été travaillées par Alain Leloup et Bernard Moninot, l’omniprésence de la nature et de la biodiversité ont fait l’objet d’études de Céline Clanet et Florence Gilard, les caractères scientifique et technologique ont été traités par Miguel Chevalier et Fabrice Hybert. Arno Gisinger offre, quant à lui, un témoignage du passé au sein d’un quartier qui sera amené à évoluer dans les prochaines années.

Une exposition à retrouver dans différents lieux culturels de Paris-Saclay

L’EPA Paris-Saclay a souhaité que l’exposition Paris-Saclay Paysages vienne à la rencontre du public dans différents lieux culturels du territoire de l’Opération d’intérêt national.

Différents lieux ont été choisis en Essonne et dans les Yvelines. Chacun accueillera l’exposition avec une scénographie unique. Ainsi, cette itinérance, sur l’année 2021, a été pensée pour offrir une expérience nouvelle à chaque visite. L’exposition reste soumise aux conditions de réouverture des lieux culturels, la programmation est susceptible d’évoluer et sera mise à jour régulièrement sur le site internet dédié.

Au total, plus de soixante-dix œuvres originales ont été créées par les artistes. Cette extraordinaire multiplicité de regard a permis à l’EPA Paris-Saclay d’élaborer un récit cohérent et différent dans chaque ville accueillant l’exposition.

Pour donner à voir l’ensemble de l’exposition, une expérience immersive est prévue via un site dédié en ligne à partir du 12 janvier. Des contenus augmentés rendront l’expérience plus enrichissante : textes, photos du making of, programmation sur l’année, infos pratiques,…

Paris-Saclay, un projet scientifique, économique et urbain

Depuis plus de soixante-dix ans, grandes écoles et universités prestigieuses, établissements scientifiques de premier rang, laboratoires de pointe et centres de R&D de grandes entreprises industrielles se concentrent sur le grand pôle du Sud-Ouest francilien. Une constellation qui dessine le cluster scientifique et technologique de Paris-Saclay, l’un des principaux pôles mondiaux de l’innovation.

En 2010, la loi sur le Grand Paris impulsait une dynamique nouvelle, faisant de l’Opération d’intérêt national (OIN) Paris-Saclay un pilier du développement de la région parisienne. A l’objectif affiché de rapprocher bassins de vie et d’emplois via le métro du Grand Paris, le législateur a ajouté celui de préserver l’équilibre entre urbanisation et espaces naturels et agricoles et forestiers, garanti par une zone de protection – un dispositif jusqu’alors inédit.

Aujourd’hui, l’excellence de l’héritage scientifique de Paris-Saclay irrigue l’un des plus importants projets d’aménagement en Europe et trouve un écho tant dans les développements urbains, paysagers et agricoles que dans la conception de nouveaux modèles universitaires ou dans la dynamique d’innovation à l’œuvre sur le cluster.

En 2021, retrouvez l’exposition :

  • A l’Ecole Normale Supérieure, au sein du Campus urbain de Paris-Saclay à Gif-sur-Yvette (91)
  • A l’Espace Allende à Palaiseau (91)
  • Au Carré à la farine à Versailles (78)
  • Dans La Crypte à Orsay (91)
  • Au Château du Val Fleury à Gif-sur-Yvette (91)
  • Au Point F au sein du Campus urbain de Paris-Saclay, à Gif-sur-Yvette (91)
  • Dans la Salle d’exposition à Guyancourt (78)
  • A l’Opéra de Massy (91)

D’autres lieux seront annoncés au cours de l’année

Mai
4
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FAKE NEWS – Art, Fiction, Mensonge – Exposition Espace Fondation EDF @ Espace Fondation EDF
Mai 4 2021 – Jan 30 2022 Jour entier
FAKE NEWS - Art, Fiction, Mensonge - Exposition Espace Fondation EDF @ Espace Fondation EDF

Du 4 mai 2021 au 30 janvier 2022, la Fondation groupe EDF présente Fake News : Art, Fiction, Mensonge, une exposition inédite en France réunissant les œuvres d’artistes français et internationaux qui alertent et interrogent sur la prolifération de fausses informations dans notre monde hyperconnecté tout en bousculant notre esprit critique. Née d’un commissariat collectif réuni par Laurence Lamy, Déléguée Générale de la Fondation, cette exposition propose une déambulation artistique et pédagogique entre réalité, interprétation et perception pour comprendre et décrypter la mécanique d’une fausse information.

De la fausse Une du New York Times par les Yes Men aux deep fakes du duo Bill Posters/ Daniel Howe, en passant par l’imprimante à fake news de Tsila Hassine et Carmel Barnea Brezner Jonas, l’exposition convoque les dessins, peintures, sculptures, installations, photos et vidéos d’artistes qui jouent avec les représentations du monde pour initier les visiteurs, et particulièrement les plus jeunes, aux enjeux contemporains de l’infox.

Entre authenticité et inventivité, réalisme et onirisme, l’exposition fait vaciller nos croyances et notre perception du réel et se joue de nos esprits crédules.

Vrai ou faux ? Nous sommes tous spectateurs et acteurs au quotidien de la prolifération des fake news via Facebook, Twitter, Instagram et bien d’autres plateformes ou réseau social. Ainsi, l’exposition décrypte les mécanismes de création et de diffusion d’une fake news et propose d’acquérir des méthodes et astuces permettant d’enrayer leur diffusion et d’échapper aux manipulations en tout genre, tant politiques, économiques, que sociales.

A l’occasion de cette exposition à destination des générations futures, la Fondation groupe EDF s’est associée au CLEMI (Centre pour l’Éducation aux Médias et à l’Information), service de réseau Canopé, en charge de l’Éducation aux Médias et à l’Information (ÉMI) dans l’ensemble du système éducatif français. Un livret pédagogique, des ressources et webinaires seront mis à disposition des enseignants et scolaires pour questionner le sujet des fake news, à travers le prisme de l’art. Grâce à un parcours à la fois culturel, réflexif et pédagogique, chacun est acteur de sa propre visite pour comprendre, ressentir, se questionner.

FONDATION GROUPE EDF
6, rue Juliette Récamier
75007 Paris
M° Sèvres-Babylone
Entrée libre du mardi au dimanche 12h-19h (sauf jours fériés)
Tél. : 01 40 42 35 35
fondation.edf.com
#FakeNews
#ChangeonsPourLesGenerationsFutures

Mai
12
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EXPOSITION Jean Tschumi, architecte – Cité de l’architecture
Mai 12 – Sep 19 Jour entier
EXPOSITION Jean Tschumi, architecte - Cité de l'architecture

EXPOSITION

Jean Tschumi, architecte

Du 12 mai au 19 septembre 2021

Galerie d’architecture moderne et contemporaine

A la suite d’une donation exceptionnelle de plus de 300 dessins à la Cité de l’architecture & du patrimoine en 2019, grâce à la générosité de Bernard Tschumi, cette exposition retrace le parcours de Jean Tschumi (1904-1962), l’un des architectes et enseignants suisses les plus complets du XXème siècle. De ses débuts de décorateur au concours pour le siège de l’Organisation mondiale de la Santé, l’exposition dévoile une architecture pensée comme un art total, à la croisée des leçons décoratives des années 1930, de l’héritage moderne de Perret et des modèles américains de fonctionnalité et de confort des années 1950.

Bien que peu connue du public français, l’œuvre de Jean Tschumi se partage entre la France et la Suisse, où son nom est attaché à une architecture de prestige, fonctionnelle et moderne, spécialisée dans les laboratoires industriels pharmaceutiques et les sièges d’entreprises. À travers une douzaine de projets majeurs, cette première rétrospective française embrasse tous les aspects d’une production qui conjugue des disciplines, des techniques et des échelles variées.

Formé à l’École des beaux-arts et à l’Institut d’urbanisme de l’université de Paris, Jean Tschumi travaille successivement chez l’ensemblier Jacques-Émile Ruhlmann et le ferronnier Edgar Brandt, avant d’exercer sa propre activité de décorateur dans les années 1930 et 1940. Remarqué pour ses réalisations au service de la firme de produits pharmaceutiques Sandoz, Jean Tschumi s’impose après la guerre comme l’un des principaux acteurs de l’architecture corporate en Suisse : de grandes sociétés telles que l’Assurance Mutuelle Vaudoise et Nestlé le chargent de réaliser leurs sièges d’entreprises, vaisseaux amiraux influencés par les nouveaux modèles américains dont les maîtres mots sont la modernité, la fonctionnalité et le confort.

Dans l’oeuvre de Jean Tschumi, décor et mobilier, couleurs et lumière, intégration des arts et du paysage sont autant de recherches qui contribuent à la poursuite sans cesse renouvelée d’un art total.

CITÉ DE L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINE
Mai
19
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Children Power – FRAC Ile-de-France
Mai 19 – Déc 19 Jour entier
Children Power - FRAC Ile-de-France

À l’occasion de l’ouverture de ses nouvelles réserves à Romainville, le Frac Île-de-France propose, du 19 mai au 19 décembre 2021, un projet d’exposition en trois volets autour du thème de l’enfance intitulé Children Power, prenant place dans ses trois lieux.

Dans Les Réserves, nouveau site du Frac à Romainville, une sélection d’œuvres par les enfants jusqu’au 6 juin.
Le Frac Île-de-France a proposé aux enfants de s’emparer de la collection en y effectuant le choix d’un ensemble d’œuvres destinées à être présentées lors du premier accrochage qui marquera l’ouverture du bâtiment. Les enfants d’une classe de CM2 et d’une classe de sixième de Romainville sont les commissaires de cette première présentation d’œuvres dans les espaces des Réserves ouverts au public. Les deux classes ont travaillé avec l’équipe des publics du Frac qui les a accompagnés dans ce travail de sélection des œuvres – autour de la thématique du portrait – et de réflexion sur la mise en relation des pièces entre elles.

Au Château de Rentilly – une exposition sur l’enfance – jusqu’au 18 juillet.
Children Power au Château de Rentilly prend le parti de s’intéresser à la façon dont les artistes ont pu, par l’image photographique ou vidéographique, représenter l’enfance et l’adolescence, cette période essentielle de la vie où l’on découvre le monde et au cours de laquelle on se construit. Dans cette perspective, une recherche a été effectuée au sein de collections publiques (Frac, Cnap, etc.) avec, d’emblée, une règle bien précise : ne retenir que les pièces où la présence de l’enfant – ou de l’adolescent – est résolument centrale.
Au-delà de la traversée de la représentation de l’enfant proposée –de la fin du XIXe siècle à nos jours–, qui permet tant de revisiter quelques icônes du genre, que de redécouvrir certains artistes pas assez reconnus, en résulte un dispositif très particulier : en son sein, le visiteur a l’étrange impression de se sentir cerné, scruté par les regards d’enfants qui habitent Le Château comme autant de fantômes. Si, de fait, cette présence n’est qu’illusoire – le propre de l’image photographique ou animée – et que de surcroît ces enfants et autres adolescents ne sont plus, ils occupent néanmoins avec force les espaces investis pour exercer leur immense pouvoir d’attraction.

Au Plateau à Paris – une exposition pour les enfants – jusqu’au 19 décembre.
L’exposition présentée au Plateau est exclusivement conçue pour les moins de 18 ans : au-delà du retournement de l’interdit auquel nous sommes habitués, il s’agit, d’une façon très radicale, d’affirmer la place centrale que les enfants et adolescents occupent dans le projet. En particulier, les artistes de cette exposition ont été invités à produire des pièces spécialement conçues pour eux. Faisant écho à de précédentes initiatives comme au projet itinérant de l’artiste canadien Gareth Moore, Children’s Films, mené en Angleterre et en Allemagne de 2011 à 2014, l’exposition au Plateau fait le même pari d’être non seulement destinée mais aussi uniquement accessible aux enfants.

Mai
26
mer
LA BEAUTÉ D’UNE VILLE – Exposition au Pavillon de l’Arsenal
Mai 26 2021 – Fév 27 2022 Jour entier
LA BEAUTÉ D'UNE VILLE - Exposition au Pavillon de l'Arsenal

LA BEAUTÉ D’UNE VILLE

CONTROVERSES ESTHÉTIQUES ET TRANSITION ÉCOLOGIQUE À PARIS

> Exposition
Créée par le Pavillon de l’Arsenal 
Entrée libre du 26 mai 2021 au 26 septembre 2021
Prolongation jusqu’au 27 février 2022

Qu’est-ce qui fait la beauté d’une ville ?
Son site, sa morphologie, ses bâtiments, ses jardins, ses matières, ses sols ? Ses habitants, ses fragilités, son hospitalité, ses milieux, sa mesure ? Comment se définit, en fonction des projets et des contraintes de chaque siècle, l’ esthétique urbaine ? Quelles formes pour opérer la transition climatique ?

À l’heure où la municipalité interroge l’esthétique de la capitale par la création d’un manifeste, où l’administration élabore un nouveau règlement urbain, mais aussi où les Parisiennes et les Parisiens affirment leur volonté de participer à ces débats, le Pavillon de l’Arsenal réunit, depuis le début du deuxième confinement à l’automne 2020, une cinquantaine d’architectes, artistes, commissaires d’exposition, historiennes et historiens, paysagistes, philosophes, sociologues, urbanistes… pour tenter d’appréhender ce qui fait la beauté de Paris.

Leurs analyses, rassemblées dans l’ouvrage co-édité avec Wildproject, se croisent, se répondent et éclairent les grandes controverses qui ont rythmé la fabrication de Paris depuis les prémices des disciplines urbaines. Les prises de position emblématiques de Voltaire en faveur des embellissements (1749), de Rousseau dénonçant « des rues sales et puantes, de vilaines maisons noires », de Victor Hugo face aux démolisseurs (1832), d’Émile Zola ou Jules Ferry à l’encontre des travaux du préfet Haussmann (1867-1872) ou des artistes le 14 février 1887 contre l’érection de la tour Eiffel… ou plus proches, les prises de position contre la transformation des Halles (dès 1959), des voies rapides (1972), l’édification d’immeubles tours (en particulier à partir de 1974), la place de l’art ou de la nature, l’espace des nouvelles mobilités, l’intégration des nouvelles technologies et ses appendices ou l’appropriation des trottoirs… chacune révèle l’engouement constant et singulier de toutes et tous pour débattre de l’avenir de la ville et le caractère protéiforme de la beauté.

La beauté englobe tout un ensemble de visions, de règles, de techniques constructives et de pratiques quotidiennes en évolution constante, que l’exposition propose d’explorer, guidée par la voix de nos experts, au travers sept thèmes : originellement le site, à Paris la Seine, creuset des embellissements et du débat populaire sur la transformation de la cité ; la morphologie, équilibre entre composition urbaine et tissu pittoresque, entre vieux et nouveau Paris ; le paysage du piéton qui fabrique notre quotidien, du trottoir aux squares, de l’affichage à l’art, des rues aux espaces partagés ; quatrième dimension, les architectures, leurs échelles suivant les règlements successifs, ou encore la diversité des couleurs et des matières qui donne leur valeur composite aux façades parisiennes ; l’ expression construite des externalités que l’ on ne veut pas voir mais qui rendent la vie possible ; la place du vivant, à redéfinir à l’ aune de la crise environnementale ; enfin l’ hospitalité, qui traduit la capacité de la ville à accueillir, protéger mais aussi à laisser la possibilité à toutes et tous de s’ y reconnaître.

Autant de questions et d’histoires qui invitent les visiteurs à parcourir Paris depuis le XVIIIe siècle, un pied dans l’histoire l’autre engagé sur les chemins de la transition écologique, pour continuer à débattre au fil d’un un parcours scénographique rythmé par une centaine de documents historiques, de plans, de photographies, d’entretiens vidéos réalisés par Océane Ragoucy et d’un montage inédit de références cinématographiques sur le piéton de Paris proposé par Stefan Cornic et Stéphane Demoustier. L’exposition s’enroule autour d’une prairie éphémère conçue par les paysagistes de Wagon Landscaping. Cette installation temporaire a une double ambition : présenter les nombreuses espèces végétales de la tradition horticole des jardins parisiens d’hier, d’aujourd’hui et de demain dans toutes leurs variétés, mais également apporter aménité et fraîcheur dans le Pavillon de l’Arsenal.

La beauté d’une ville dépasse la seule dimension esthétique. Elle est le langage commun de la fabrication de la ville. C’est l’ambition de cette manifestation collective d’explorer ce qui la caractérise et en débattre, en invitant chacune et chacun à participer à sa transformation.

avec les contributions des autrices et auteurs de l’ouvrage
Isabelle Backouche, Jean-Christophe Bailly, Isabelle Baraud-Serfaty, Julie Beauté, Alessia de Biase, Nathalie Blanc, Bernadette Blanchon, Jeanne Brun, Pierre Caye, Paul Chemetov, Philippe Clergeau, Jean-Louis Cohen, Michaël Darin, Chantal Deckmyn, Nicola Delon, Fannie Escoulen, Mariabruna Fabrizi, Yann Fradin, Alexandre Gady, Laure Gayet, Nicolas Gilsoul, Maria Gravari-Barbas, Luc Gwiazdzinski, Antoine Lagneau, Paul Landauer, Éric Lapierre, Emma Lavigne, Laurent Le Bon, Nicolas Lemas, Bertrand Lemoine, Joachim Lepastier, Agnès Levitte, Sandrine Marc, Sébastien Marot, Guillaume Meigneux, Nicolas Memain, Raphaël Ménard, Mathieu Mercuriali, Carolina Mudan Marelli, Soline Nivet, Patricia Pelloux, Antoine Picon, Denyse Rodríguez Tomé, Mathias Rollot, Dominique Rouillard, Jean-Michel Roy, Richard Scoffier, Philippe Simon, Agnès Sinaï, Simon Texier, Géraldine Texier-Rideau, Kelly Ung, Julie Vaslin, Gwenola Wagon, Chris Younès, Ornella Zaza

PAVILLON DE L’ARSENAL
21 BOULEVARD MORLAND 75004 PARIS FRANCE

Juin
9
mer
Libres Ensemble – Exposition sur les berges de Seine
Juin 9 – Oct 31 Jour entier
Libres Ensemble - Exposition sur les berges de Seine

LIBRES ENSEMBLE
5 fresques XXL, 4 artistes
Au coeur des berges de Seine
Du 09 juin au 31 octobre 2021

À l’initiative de la Communauté Portuaire de Paris, l’exposition « Libres ensemble » présentera cinq œuvres monumentales au cœur des berges de Seine sur plus de 1500 m2 et cinq sites emblématiques, à l’heure du retour progressif à la vie.

L’ART COMME SYMBOLE DE VIVRE ENSEMBLE

« Libres ensemble » propose aux Parisiens et aux touristes de se réapproprier l’espace urbain après des mois rythmés par la contrainte. Dès le 09 juin 2021, le public aura le loisir de découvrir ces fresques monumentales au sol sur cinq sites incontournables à Paris : pont des Invalides, pont Alexandre III, pont Marie, pont de Bercy et pont Mirabeau. L’art comme symbole de vivre ensemble, d’être libres.

Olivier Jamey, président de la CPP, confie à Nicolas Laugero Lasserre la direction artistique de cet évènement majeur du mois de juin. Au programme, Ërell, Gilbert Mazout, Jean-Marie Caddeo et Pimax. Quatre artistes qui mettent l’art à la portée de tous pour rendre la vie et la ville plus belles.

Le projet bénéficie du soutien d’Haropa, de la Mairie de Paris et des mairies d’arrondissement.

INFORMATIONS PRATIQUES

  • –  Port du Gros Caillou – 75007 : ËRELL
  • –  Port de la Gare – 75012 : GILBERT MAZOUT
  • –  Port de l’Hôtel de Ville – 75004 : JEAN-MARIE CADDEO
  • –  Port des Invalides – 75007 : PIMAX
  • –  Port de Javel – 75015 : PIMAX
Juin
12
sam
EXPOSITION MÉMOIRE DE GLACE – Musée de préhistoire d’Île-de-France @ Musée de préhistoire d'Ile-de-France
Juin 12 – Déc 5 Jour entier
EXPOSITION MÉMOIRE DE GLACE - Musée de préhistoire d'Île-de-France @ Musée de préhistoire d'Ile-de-France

Le Musée de Préhistoire d’Île-de-France présente l’exposition Mémoire de glace du 12 juin au 5 décembre 2021 à Nemours (77)

Le musée départemental de Préhistoire d’Île-de-France emmène le public à partir du 12 juin prochain à la rencontre des hommes qui ont fréquenté les hautes altitudes !

Sous l’effet du réchauffement climatique, les glaciers libèrent des vestiges piégés depuis des décennies, des siècles, voire des millénaires. Une nouvelle discipline scientifique – l’archéologie glaciaire – récolte et étudie ces vestiges particuliers, souvent en matériaux périssables et exceptionnellement préservés par congélation.

À travers une sélection d’environ 150 objets préhistoriques et historiques découverts sur les glaciers alpins, l’exposition illustre les raisons qui ont conduit les hommes à fréquenter ces zones d’altitude, pour circuler d’une vallée à l’autre ou pour exploiter les ressources naturelles qui s’y trouvent.

« Mémoire de glace » constitue une occasion unique de contempler des pièces rarement exposées, des panoplies de chasse du troisième millénaire avant notre ère, des vêtements de toute époque et bien d’autres objets parfois très énigmatiques. Des outils préhistoriques en cristal de roche vont côtoyer des monnaies romaines, l’épée d’un voyageur du XVIIe siècle, le chapeau en feutre d’une bergère et le parapluie d’un couple disparu en 1942.

L’exposition donne également de judicieux conseils aux randonneurs ou travailleurs amenés à faire de telles découvertes.

Exposition conçue par le Musée d’histoire du Valais (Sion / Suisse) et reformulée par le musée de Préhistoire d’Île- de-France.

MUSÉE DÉPARTEMENTAL DE PRÉHISTOIRE D’ÎLE-DE-FRANCE
48, avenue Étienne Dailly – 77140 Nemours
Ouvert tous les jours sauf le mercredi matin et le samedi matin, de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30, et jusqu’à 18 h en juillet et août. Fermé les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier

Juin
15
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Exposition Henri Cartier-Bresson – Musée Carnavalet
Juin 15 – Oct 31 Jour entier
Exposition Henri Cartier-Bresson - Musée Carnavalet

Exposition au musée Carnavalet – Histoire de Paris
Henri Cartier-Bresson – Revoir Paris

Après quatre ans de travaux, le musée Carnavalet rouvre ses portes le 29 mai 2021 et entame sa nouvelle vie par une exposition temporaire consacrée à Henri-Cartier Bresson, l’un des plus grands photographes français du XXe siècle. Le musée revisite les liens tissés par l’artiste avec une ville où il a toujours habité et qui l’a nourri artistiquement.

Après des débuts marqués par l’influence du photographe Eugène Atget et des artistes
surréalistes, Cartier-Bresson se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d’attache. Dans cette ville, qu’il ne cesse de redécouvrir, c’est d’abord l’être humain qui l’intéresse. Il le saisit dans la rue ou à l’occasion de rencontres. Il témoigne aussi de grands événements d’actualité comme la Libération de Paris en août 1944 et Mai 68. Il gagne, dès qu’il le peut, les lieux de manifestations.

À Paris, comme ailleurs, son appareil photo ne le quitte pas. Photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois. Ses images parisiennes qui figurent en bonne place dans son oeuvre, témoignent de ses errances mais sont également prises dans le cadre de reportages et commandes souvent méconnues pour la presse internationale – Cartier-Bresson n’en retient généralement qu’une image dans ses livres et expositions. Cette mosaïque définit un flâneur particulièrement attiré par les quais de la Seine et le Paris des marges.

Fruit d’un travail de recherche de plusieurs années, l’exposition présente des tirages originaux dont une trentaine d’inédits, des publications, ainsi que des enregistrements audiovisuels de l’artiste.

Les photographies sont issues pour majorité des collections du musée Carnavalet et de la Fondation Henri Cartier-Bresson. Conçu conjointement par les deux institutions, ce projet résonne avec l’exposition Eugène Atget – Voir Paris présentée à la Fondation HCB et réalisée à partir des collections du musée Carnavalet.

Un ouvrage comprenant les essais des commissaires et 200 reproductions est publié aux Éditions Paris Musées. Cette exposition est organisée par le musée Carnavalet – Histoire de Paris, Paris Musées et la Fondation Henri Cartier-Bresson.

Juin
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Archi’contemporain au musée Archéa de Louvres @ Musée Archéa
Juin 25 – Sep 19 Jour entier
Archi’contemporain au musée Archéa de Louvres @ Musée Archéa

Archi’contemporain,
édifices d’aujourd’hui pour objets d’hier

Une exposition consacrée au bâtiment d’ARCHÉA mis en regard de 4 autres musées d’archéo- logie en France. Conçu par l’architecte parisien Bruno Pantz, le bâtiment prend la forme d’un cube, construit en fond de parcelle et donnant sur un grand parvis. Ses lignes épurées et contemporaines s’inscrivent parfaitement dans l’environnement urbain. Une large baie vitrée en façade s’ouvre sur la ville. Juste en face se trouve la tour Saint-Rieul.

L’établissement culturel s’étend sur 3 niveaux et totalise presque 1 500 mètres carrés.
Les grands volumes communiquent entre eux et offrent de belles perspectives architecturales conférant aux lieux une atmosphère lumineuse et ouverte, propice à la visite.
Façade spectaculaire en porte-à-faux sur l’espace public, en retrait de l’alignement imposé, sur un vaste parvis et ouvert sur la ville… Le bâtiment a été primé en 2012 au palmarès de la construction du Val-d’Oise. L’exposition est consacrée à l’architecture du musée ARCHÉA
et pose un regard plus global sur l’architecture contemporaine de quatre autres musées d’archéologie en France, résolument contemporains.

À l’image de musées nationaux et internationaux, le défi architectural pour tout musée est non seulement de faire «image», d’assurer une visibilité à l’institution tout en l’inscrivant dans l’espace urbain et le faire interagir avec son environnement, de l’intégrer dans la vie de la cité.

Autre volonté, celle de travailler sur la lumière et les matières, de construire un établissement sans caractère intimidant, mais dans une volonté d’animation et d’ouverture. L’architecture est alors pensée comme un outil de médiation.

Maquettes, films et interviews d’architectes sont présentés afin de saisir les enjeux entre création architecturale, ancrage dans un environnement existant et politique culturelle. Une exposition en partenariat avec le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement du Val-d’Oise (CAUE).

Musée Archéa
56 rue de Paris
95380 Louvres