Séminaire Région parisienne, territoires et cultures
Histoire de la santé et de l’environnement
XVIe-XXIe siècles
Séminaire organisé par Emmanuel Bellanger (CNRS/CHS), Sophie Hennet (Archives nationales), Christine Langé et Gaël Normand (Archives départementales de Seine-Saint-Denis), Rosine Lheureux-Icard (Archives départementales du Val-de-Marne), Guillaume Nahon (Archives de Paris), Emilie Potonet-Stec et Claire Morillon (service Identité et Patrimoine de la RATP) et Sylvie Zaidman (Paris Musées)
La Vie HLM
Histoires d’habitant.e.s de logements populaires
Auberbilliers 1950 – 2000
Exposition du 16 octobre 2021 au 30 juin 2022
Présentée par : AMULOP – Association pour un Musée du Logement populaire
“La vie HLM. Histoires d’habitant·e·s de logements populaires. Aubervilliers, 1950-2000” est une exposition présentée in situ, dans la barre Grosperrin de la cité Émile-Dubois, communément appelée « les 800 » depuis sa construction, en 1957, à proximité immédiate du Fort d’Aubervilliers (métro ligne 7).
L’exposition propose une expérience immersive dans le quotidien et les parcours de quatre familles qui ont habité la cité des années 1950 aux années 2000, à travers la reconstitution de tout ou partie de leurs logements.
Au cours des deux visites que nous proposons, au choix, le récit de nos guides médiateur·trice·s met à la portée de tous une histoire incarnée d’Aubervilliers et de la France contemporaine vue des quartiers populaires.
CITÉ ÉMILE-DUBOIS
Allée Charles-Grosperrin
93300 AUBERVILLIERS
M° 7 Fort d’Aubervilliers
Tout public
(individuels et groupes)
Visites et ateliers pédagogiques du CM1 à l’université
Réservations sur : https://www.laviehlm-expo.com/
Exposition Seine de Vie
Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes
De Paris à l’estuaire, le MUS remonte le cours de la Seine
La nouvelle exposition temporaire du Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes, conçue en partenariat avec le musée normand MuséoSeine, explore l’histoire et les enjeux d’un fleuve à la place singulière dans l’histoire et la géographie du pays.
Si la Seine occupe une place unique dans l’imaginaire national, ses dimensions, elles, sont plurielles : le fleuve a façonné des paysages, séparé puis relié les hommes au fil de sa domestication, orienté les choix architecturaux, a joué un rôle déterminant dans l’approvisionnement de Paris, puis dans l’industrialisation, et a conditionné jusqu’à aujourd’hui l’implantation des populations.
Ce sont toutes ces facettes que Seine de Vie de Paris à l’estuaire, nouvelle exposition du Musée d’Histoire Sociale et Urbaine de Suresnes (MUS), va explorer du 19 novembre au 19 juin 2022.
Conçue en association avec MuséoSeine – piloté par l’agglomération Caux Seine – elle rejoindra ensuite le musée de la Seine normande avec une nouvelle sélection d’œuvres puis voyagera tout au long du fleuve pour être présentée dans différentes structures.
« C’est une exposition de grande ampleur par le territoire concerné mais aussi grâce à la qualité des œuvres prêtées par notre partenaire et de nombreuses institutions nationales, soulignent Cécile Rivière, Commissaire scientifique de l’exposition et adjointe à la Directrice du MUS et Emeline Trion, chargée des collections et du centre de documentation. En la concevant nous avons voulu investir pleinement une des vocations du MUS qui est de proposer chaque année une vision inédite sur une thématique à dimension nationale. »
La riche iconographie permettra de naviguer au fil d’une véritable « route liquide » entre Paris et l’estuaire. Jusqu’au 18è siècle, l’histoire de la Seine s’était surtout jouée en amont de Paris.
Mais au fil des siècles suivants, la polarité s’inverse ouvrant la capitale vers la Manche en formant un couloir marchand à travers la Normandie. « Paris, Rouen et Le Havre sont une même ville dont la Seine est la grand ’rue » résume Napoléon Bonaparte dès 1802.
L’exposition se concentre donc sur cette portion du fleuve qui constitue un véritable trait d’union entre régions et une porte d’entrée vers le Nord de l’Europe et est au cœur d’enjeux contemporains cruciaux.
« La Seine occupe incontestablement une place singulière en France, constituant un véritable trait d’union entre régions et une porte d’entrée vers le Nord de l’Europe, souligne Guillaume Boudy, Maire de Suresnes. Cependant, les aménagements ainsi que les usages autour d’elle l’effacent parfois de notre environnement urbain et l’éloignent de ses riverains.
Je souhaite que cette exposition qui évoque l’histoire du fleuve et son utilisation par les Franciliens et les Normands puissent édifier un pont entre nos deux territoires et qu’elle permette aux visiteurs d’en redécouvrir toutes les richesses de ce fleuve unique ».
Du 19 novembre au 19 juin 2022
1 Place de la Gare de Suresnes Longchamp
Les Archives départementales des Yvelines accueillent l’exposition audiovisuelle :
« Filmer les procès, un enjeu social : de Nuremberg au génocide des Tutsi au Rwanda »
– du 22 novembre 2021 au 22 avril 2022 –
Les Archives départementales des Yvelines accueilleront, du 22 novembre 2021 au 22 avril 2022, « Filmer les procès, un enjeu social : de Nuremberg au génocide des Tutsi au Rwanda » : une adaptation de l’exposition audiovisuelle organisée par les Archives nationales en 2020-2021 sous le Commissariat scientifique de Martine Sin Blima-Barru et Christian Delage.
Une exposition audiovisuelle couvrant 8 procès
Composée des archives audiovisuelles de la Justice conservées aux Archives nationales, cette exposition rassemble six procès que la loi du 11 juillet 1985 a permis de filmer :
– le procès de Klaus Barbie (cour d’assises du Rhône, 1987),
– le procès Paul Touvier (cour d’assises des Yvelines, 1994),
– le procès Maurice Papon (cour d’assises de Gironde, 1997),
– le procès des 14 Chiliens accusés d’enlèvement, de séquestration et de torture lors du coup d’Etat de 1973 et de la répression qui s’en est suivi (cour d’assises de Paris, 2010),
– les procès du génocide des Tutsi au Rwanda, mettant en accusation Pascal Simbikangwa (cour d’assises de Paris 2014), Octavien Ngenzi et Tito Barahira (cour d’assises de Paris 2018) ;
ainsi que les procès des hauts responsables nazi à Nuremberg (1945-1946) et d’Eichmann à Jérusalem (1961).
Un enjeu démocratique et patrimonial
Depuis la loi 85-699 du 11 juillet 1985 initiée par l’ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux Robert Badinter, il est possible, selon des dispositions très encadrées, de procéder à l’enregistrement des procès « revêtant une dimension évènementielle, politique ou sociologique tels qu’ils méritent d’être conservés pour l’histoire ».
Les archives historiques, présentées à l’occasion de cette exposition, plongent le public dans des extraits inédits issus des 2 600 heures des procès filmés entre 1987 et 2018 en France et des débats judiciaires contradictoires, mettant en jeu l’examen de crimes contre l’humanité, de crimes de génocide et l’attribut de la compétence universelle des tribunaux français.
Une occasion unique pour tous de comprendre l’intérêt de la préservation filmée de procédures exceptionnelles et de s’interroger sur la place des caméras dans les salles d’audience.
Informations pratiques :
– Lieu d’exposition : Archives départementales des Yvelines, 2, avenue de Lunca, 78180 Montigny-le-Bretonneux archives.yvelines.fr
– Période d’exposition : 22 novembre 2021 au 22 avril 2022
– Jours et horaires d’ouverture : du mardi au jeudi de 9h à 17h30
– Conditions d’accès : entrée gratuite sur présentation du pass sanitaire
Les collèges en Seine-Saint-Denis, un patrimoine commun
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Du 2 décembre 2021 au 18 septembre 2022
Visites guidées :
- jeudi 3 février à 14 h 30
- mardi 22 mars à 14 h 30
- mercredi 13 avril à 14 h 30
- jeudi 19 mai à 18 h
- jeudi 16 juin à 14 h 30
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Le Laboratoire du logement
Exposition Bien vieillir ensemble
Du 17 décembre 2021 au 13 mars 2022
Loger les anciens est plus que jamais un enjeu majeur, sociétal et architectural. En se focalisant sur des projets réalisés en France, l’exposition propose de mettre en perspective soixante ans de réflexion et d’expérimentation dans le domaine du logement pour personnes âgées.
La « silver économie » vise surtout les gens autonomes et indépendants, pour ne pas dire encore bien actifs. Aux autres, fragiles et dépendants, il faut offrir une assistance, avec des structures adaptées. On ne saurait en effet parler de logement pour les anciens sans considérer le grand âge et la maladie d’Alzheimer.
L’autre enjeu est de maintenir les anciens en ville, de ne pas les envoyer dans structures reléguées parfois à la sortie des villes… Entre dépendance et résilience, c’est toute la question de la réponse à la « fragilité » qui est posée, dans une ville contemporaine qui se doit d’être inclusive. Il s’agit d’explorer les typologies alternatives qui intègrent des programmes intergénérationnels. Si le contexte métropolitain se prête à ce type de montage, on voit également se développer une série de projets intéressants dans de petites communes et sur des territoires ruraux. Aujourd’hui, la bâti existant peut faire l’objet de transformations pour s’adapter à ce type d’habitat, toujours en coeur de ville ou de village.
Après des projets emblématiques de logements sociaux pour personnes âgées comme l’immeuble WoZoCo à Amsterdam ou l’ensemble très géométrique à Alcacer do Sal au Portugal, quelles sont les expérimentations déjà à l’oeuvre en France ? L’exposition focalise sur 16 projets réalisés dans ce domaine, en France, à différentes échelles, dans divers contextes. Le lien à la ville comme la relation à la nature prennent alors tout leur sens dans cette démarche sociale.
INTERSTELLAIRE
Plongée dans les coulisses des effets spéciaux
AVEC LE MUSÉE DU CINÉMA DE LYON CO-COMMISSARIAT Centre des arts | Alexandre Poncet
EXPOSITION DU 14.01.22 au 08.04.22
Le Centre des arts d’Enghien-les-Bains ouvre l’année 2022 en collaboration avec le Musée du Cinéma de Lyon pour l’exposition Interstellaire. Cinéma et effets spéciaux, à découvrir du 14 janvier au 8 avril 2022. Une plongée dans les coulisses des effets spéciaux.
Une exposition-événement avec le Musée du Cinéma de Lyon
Fondé en 2005, le Musée du Cinéma de Lyon abrite des collections permanentes réunissant des centaines d’accessoires originaux qui retracent la grande histoire du 7ème Art et des effets spéciaux.
Interstellaire est conçue comme un voyage à travers l’histoire du cinéma, de l’espace et de ses effets spéciaux. L’exposition pose également un regard sur la carrière du superviseur des effets visuels Rob Legato, célèbre pour Apollo 13, Titanic et Harry Potter.
Traversé d’aventures épiques, d’explorations spatiales à grande échelle, de guerres CDA. intergalactiques, le propos de l’exposition s’inscrit dans la tradition du « space opera » cinématographique – terme créé en 1941 par l’écrivain américain Wilson Tucker pour qualifier un sous-genre de la science-fiction caractérisé par de grands récits d’exploration.
Julien Dumont, producteur et nouveau directeur du Musée du Cinéma de Lyon, explique cette référence : Le « space opera » et le contexte spatial en général englobent tous les départements et toutes les techniques : le design, les costumes, les décors,
les miniatures, les effets optiques… Il y a un monde complet à créer, et l’on obtient inévitablement des milliers d’objets incroyables. Cette profusion d’idées et de concepts se prêtait parfaitement à une exposition.
Faire connaître les métiers derrière les effets spéciaux
Costumiers, prothésistes, fabricants de maquettes d’effets spéciaux ou d’animatroniques, l’initiative de cette exposition a pour double vocation de faire connaître au public ces métiers et de déplacer le statut de leurs objets vers celui d’œuvres à part entière. La diversité de cette sélection de pièces issues des collections du Musée de Lyon souligne la pluralité des techniques employées au cinéma, pour raconter l’évolution de l’histoire des effets spéciaux.
Une sélection de pièces qui ont marqué l’histoire du Cinéma
2001, L’Odyssée de l’Espace, Star Wars ou encore Rencontres du 3ème Type sont autant de longs-métrages dont les procédés techniques et accessoires spéciaux d’autrefois témoignent de leur remplacement progressif au profit de l’utilisation des technologies numériques dans les productions actuelles.
Mars Attacks! et Men in Black sont des exemples riches de sens, car c’est à cette période charnière des années 1990 que la plupart des trucages traditionnels furent abandonnés en cours de tournage pour recourir aux effets visuels.
Une sélection de pièces issues du tournage d’Aliens permettent de mettre en perspective leur aspect artisanal, en contraste avec les effets digitaux que l’on connaît dans les derniers opus de la saga.
FORMES DU TRANSFERT
10 ans de résidences d’artistes au sein des manufactures de la maison Hermès
Depuis 2010, la Fondation d’entreprise Hermès invite, grâce à son programme de Résidences d’artistes, des plasticiens à vivre une aventure en immersion dans l’univers des manufactures de la maison Hermès. Pour présenter le fruit de cette première décennie de résidences, la Fondation d’entreprise Hermès s’associe aux Magasins généraux avec « Formes du transfert », une exposition rétrospective qui se déploie simultanément à Pantin, Séoul et Tokyo.
Du 15 janvier au 13 mars 2022
Du mercredi au dimanche de 13h à 20h
Vernissage le vendredi 14 janvier de 18h à 22h
Entrée libre sur présentation du pass sanitaire
HEY! Le Dessin
à La Halle Saint Pierre
jusqu’au 31 décembre 2022
La Halle Saint Pierre présente du 22 janvier au 31 décembre 2022 une nouvelle exposition qui sera dédiée au dessin : HEY ! Le Dessin. Après quatre expositions fondatrices consacrées à la pop culture (2011, 2013, 2017 et 2019), la Halle Saint Pierre et la revue HEY! modern Art & Pop Culture s’associent à nouveau pour poursuivre leur exploration de la scène artistique alternative.
Le dessin est mis à l’honneur comme geste créateur fondamental et les possibilités de développement qu’il suscite. Par l’exclamation HEY! Le Dessin, l’exposition manifeste d’emblée son intention : convoquer la surprise, la curiosité, l’émerveillement, le rejet, l’attraction, l’émotion, l’angoisse. Elle n’a aucune prétention à l’exhaustivité, ni à une histoire du dessin.
L’exposition réunit soixante artistes internationaux auxquels s’ajoutent un ensemble inédit d’œuvres d’art carcéral japonais ainsi que des dessins préparatoires de graffiti abordés sous un nouveau regard. Elle offre une large visibilité à des arts porteurs d’une esthétique contemporaine dans laquelle l’énergie créatrice de la contre-culture est une force double de proposition et de contestation.
On retrouvera en effet dans cette exposition les figures séditieuses du lowbrow art nourries de l’iconographie des médias populaires, les fantasmographies du pop surréalisme redécouvrant l’héritage des grandes traditions picturales, les tribunes libres du street art et le « moi-peau » du tatouage, les échappées individuelles et solitaires de l’art brut et les expressions raffinées et libertaires d’un « œil à l’état sauvage ». L’altérité artistique y est présentée dans sa diversité et sa complexité comme forme de résistance contre l’appauvrissement de notre imaginaire collectif.
Informations pratiques
Halle Saint Pierre
2 rue Ronsard, 75018 Paris
Tél. : 01 42 58 72 89
https://www.hallesaintpierre.org