La Vie HLM
Histoires d’habitant.e.s de logements populaires
Auberbilliers 1950 – 2000
Exposition du 16 octobre 2021 au 30 juin 2022
Présentée par : AMULOP – Association pour un Musée du Logement populaire
“La vie HLM. Histoires d’habitant·e·s de logements populaires. Aubervilliers, 1950-2000” est une exposition présentée in situ, dans la barre Grosperrin de la cité Émile-Dubois, communément appelée « les 800 » depuis sa construction, en 1957, à proximité immédiate du Fort d’Aubervilliers (métro ligne 7).
L’exposition propose une expérience immersive dans le quotidien et les parcours de quatre familles qui ont habité la cité des années 1950 aux années 2000, à travers la reconstitution de tout ou partie de leurs logements.
Au cours des deux visites que nous proposons, au choix, le récit de nos guides médiateur·trice·s met à la portée de tous une histoire incarnée d’Aubervilliers et de la France contemporaine vue des quartiers populaires.
CITÉ ÉMILE-DUBOIS
Allée Charles-Grosperrin
93300 AUBERVILLIERS
M° 7 Fort d’Aubervilliers
Tout public
(individuels et groupes)
Visites et ateliers pédagogiques du CM1 à l’université
Réservations sur : https://www.laviehlm-expo.com/
Exposition Seine de Vie
Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes
De Paris à l’estuaire, le MUS remonte le cours de la Seine
La nouvelle exposition temporaire du Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes, conçue en partenariat avec le musée normand MuséoSeine, explore l’histoire et les enjeux d’un fleuve à la place singulière dans l’histoire et la géographie du pays.
Si la Seine occupe une place unique dans l’imaginaire national, ses dimensions, elles, sont plurielles : le fleuve a façonné des paysages, séparé puis relié les hommes au fil de sa domestication, orienté les choix architecturaux, a joué un rôle déterminant dans l’approvisionnement de Paris, puis dans l’industrialisation, et a conditionné jusqu’à aujourd’hui l’implantation des populations.
Ce sont toutes ces facettes que Seine de Vie de Paris à l’estuaire, nouvelle exposition du Musée d’Histoire Sociale et Urbaine de Suresnes (MUS), va explorer du 19 novembre au 19 juin 2022.
Conçue en association avec MuséoSeine – piloté par l’agglomération Caux Seine – elle rejoindra ensuite le musée de la Seine normande avec une nouvelle sélection d’œuvres puis voyagera tout au long du fleuve pour être présentée dans différentes structures.
« C’est une exposition de grande ampleur par le territoire concerné mais aussi grâce à la qualité des œuvres prêtées par notre partenaire et de nombreuses institutions nationales, soulignent Cécile Rivière, Commissaire scientifique de l’exposition et adjointe à la Directrice du MUS et Emeline Trion, chargée des collections et du centre de documentation. En la concevant nous avons voulu investir pleinement une des vocations du MUS qui est de proposer chaque année une vision inédite sur une thématique à dimension nationale. »
La riche iconographie permettra de naviguer au fil d’une véritable « route liquide » entre Paris et l’estuaire. Jusqu’au 18è siècle, l’histoire de la Seine s’était surtout jouée en amont de Paris.
Mais au fil des siècles suivants, la polarité s’inverse ouvrant la capitale vers la Manche en formant un couloir marchand à travers la Normandie. « Paris, Rouen et Le Havre sont une même ville dont la Seine est la grand ’rue » résume Napoléon Bonaparte dès 1802.
L’exposition se concentre donc sur cette portion du fleuve qui constitue un véritable trait d’union entre régions et une porte d’entrée vers le Nord de l’Europe et est au cœur d’enjeux contemporains cruciaux.
« La Seine occupe incontestablement une place singulière en France, constituant un véritable trait d’union entre régions et une porte d’entrée vers le Nord de l’Europe, souligne Guillaume Boudy, Maire de Suresnes. Cependant, les aménagements ainsi que les usages autour d’elle l’effacent parfois de notre environnement urbain et l’éloignent de ses riverains.
Je souhaite que cette exposition qui évoque l’histoire du fleuve et son utilisation par les Franciliens et les Normands puissent édifier un pont entre nos deux territoires et qu’elle permette aux visiteurs d’en redécouvrir toutes les richesses de ce fleuve unique ».
Du 19 novembre au 19 juin 2022
1 Place de la Gare de Suresnes Longchamp
Les Archives départementales des Yvelines accueillent l’exposition audiovisuelle :
« Filmer les procès, un enjeu social : de Nuremberg au génocide des Tutsi au Rwanda »
– du 22 novembre 2021 au 22 avril 2022 –
Les Archives départementales des Yvelines accueilleront, du 22 novembre 2021 au 22 avril 2022, « Filmer les procès, un enjeu social : de Nuremberg au génocide des Tutsi au Rwanda » : une adaptation de l’exposition audiovisuelle organisée par les Archives nationales en 2020-2021 sous le Commissariat scientifique de Martine Sin Blima-Barru et Christian Delage.
Une exposition audiovisuelle couvrant 8 procès
Composée des archives audiovisuelles de la Justice conservées aux Archives nationales, cette exposition rassemble six procès que la loi du 11 juillet 1985 a permis de filmer :
– le procès de Klaus Barbie (cour d’assises du Rhône, 1987),
– le procès Paul Touvier (cour d’assises des Yvelines, 1994),
– le procès Maurice Papon (cour d’assises de Gironde, 1997),
– le procès des 14 Chiliens accusés d’enlèvement, de séquestration et de torture lors du coup d’Etat de 1973 et de la répression qui s’en est suivi (cour d’assises de Paris, 2010),
– les procès du génocide des Tutsi au Rwanda, mettant en accusation Pascal Simbikangwa (cour d’assises de Paris 2014), Octavien Ngenzi et Tito Barahira (cour d’assises de Paris 2018) ;
ainsi que les procès des hauts responsables nazi à Nuremberg (1945-1946) et d’Eichmann à Jérusalem (1961).
Un enjeu démocratique et patrimonial
Depuis la loi 85-699 du 11 juillet 1985 initiée par l’ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux Robert Badinter, il est possible, selon des dispositions très encadrées, de procéder à l’enregistrement des procès « revêtant une dimension évènementielle, politique ou sociologique tels qu’ils méritent d’être conservés pour l’histoire ».
Les archives historiques, présentées à l’occasion de cette exposition, plongent le public dans des extraits inédits issus des 2 600 heures des procès filmés entre 1987 et 2018 en France et des débats judiciaires contradictoires, mettant en jeu l’examen de crimes contre l’humanité, de crimes de génocide et l’attribut de la compétence universelle des tribunaux français.
Une occasion unique pour tous de comprendre l’intérêt de la préservation filmée de procédures exceptionnelles et de s’interroger sur la place des caméras dans les salles d’audience.
Informations pratiques :
– Lieu d’exposition : Archives départementales des Yvelines, 2, avenue de Lunca, 78180 Montigny-le-Bretonneux archives.yvelines.fr
– Période d’exposition : 22 novembre 2021 au 22 avril 2022
– Jours et horaires d’ouverture : du mardi au jeudi de 9h à 17h30
– Conditions d’accès : entrée gratuite sur présentation du pass sanitaire
Les collèges en Seine-Saint-Denis, un patrimoine commun
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Du 2 décembre 2021 au 18 septembre 2022
Visites guidées :
- jeudi 3 février à 14 h 30
- mardi 22 mars à 14 h 30
- mercredi 13 avril à 14 h 30
- jeudi 19 mai à 18 h
- jeudi 16 juin à 14 h 30
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HEY! Le Dessin
à La Halle Saint Pierre
jusqu’au 31 décembre 2022
La Halle Saint Pierre présente du 22 janvier au 31 décembre 2022 une nouvelle exposition qui sera dédiée au dessin : HEY ! Le Dessin. Après quatre expositions fondatrices consacrées à la pop culture (2011, 2013, 2017 et 2019), la Halle Saint Pierre et la revue HEY! modern Art & Pop Culture s’associent à nouveau pour poursuivre leur exploration de la scène artistique alternative.
Le dessin est mis à l’honneur comme geste créateur fondamental et les possibilités de développement qu’il suscite. Par l’exclamation HEY! Le Dessin, l’exposition manifeste d’emblée son intention : convoquer la surprise, la curiosité, l’émerveillement, le rejet, l’attraction, l’émotion, l’angoisse. Elle n’a aucune prétention à l’exhaustivité, ni à une histoire du dessin.
L’exposition réunit soixante artistes internationaux auxquels s’ajoutent un ensemble inédit d’œuvres d’art carcéral japonais ainsi que des dessins préparatoires de graffiti abordés sous un nouveau regard. Elle offre une large visibilité à des arts porteurs d’une esthétique contemporaine dans laquelle l’énergie créatrice de la contre-culture est une force double de proposition et de contestation.
On retrouvera en effet dans cette exposition les figures séditieuses du lowbrow art nourries de l’iconographie des médias populaires, les fantasmographies du pop surréalisme redécouvrant l’héritage des grandes traditions picturales, les tribunes libres du street art et le « moi-peau » du tatouage, les échappées individuelles et solitaires de l’art brut et les expressions raffinées et libertaires d’un « œil à l’état sauvage ». L’altérité artistique y est présentée dans sa diversité et sa complexité comme forme de résistance contre l’appauvrissement de notre imaginaire collectif.
Informations pratiques
Halle Saint Pierre
2 rue Ronsard, 75018 Paris
Tél. : 01 42 58 72 89
https://www.hallesaintpierre.org
BRUNO SERRALONGUE
POUR LA VIE
FRAC ÎLE-DE-FRANCE, LE PLATEAU, PARIS
DU 27 JANVIER AU 24 AVRIL 2022
Du 27 janvier au 24 avril 2022, le Frac Île-de-France présente au Plateau une exposition personnelle de Bruno Serralongue intitulée Pour la vie, qui propose un parcours entre des portraits d’individus ou de collectifs en lutte témoignant de séries photographiques initiées il y a plusieurs années, auxquelles viennent s’adjoindre de nouvelles productions.
Depuis le début des années 90, Bruno Serralongue interroge les usages et le statut de l’image photographique, en allant à la rencontre des communautés qui se créent autour d’un événement social et politique et des personnes qui mènent un combat dont leurs conditions de vie dépendent. En nous invitant à prendre le temps de décrypter tout autant ce que l’on voit que ce que l’on ne voit pas dans l’image et en nous laissant toute liberté d’interprétation, les photographies de Bruno Serralongue nous incitent à interroger la notion de réalité au regard de ce que les médias nous transmettent. Son approche artistique de l’image documentaire nous livre ainsi un témoignage sur l’état du monde et nous permet de porter un autre regard sur l’actualité et ses tensions.
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le plateau, paris
22, rue des Alouettes
75019 Paris
Tél. : 01 76 21 13 41
www.fraciledefrance.com
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h
Nocturne chaque 1er mercredi du mois, jusqu’à 21h
Entrée libre
MARCEL PROUST S’INVITE
SUR LE PARVIS DE LA GARE SAINT-LAZARE
EN PARTENARIAT AVEC LE MUSÉE CARNAVALET
À L’OCCASION DE L’EXPOSITION TEMPORAIRE « MARCEL PROUST, UN ROMAN PARISIEN » PRESENTÉE AU MUSÉE CARNAVALET, SNCF GARES & CONNEXIONS ET LE MUSÉE DÉDIÉ À L’HISTOIRE DE PARIS CÉLÈBRENT LES 150 ANS DE L’AUTEUR DE LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU DANS SA GARE DE PRÉDILECTION.
Une exposition présentée sur le parvis Saint Lazare jusqu’au 31 mars 2022.
En 2022, SNCF Gares & Connexions s’engage en faveur de la lecture et de l’accès à la culture pour tous, en s’associant à l’hommage de la ville de Paris à l’un de ses plus grands auteurs : Marcel Proust.
Située à deux pas du 102 boulevard Haussmann – où il a vécu plus de 10 ans et écrit une grande partie de son œuvre – ainsi que de l’appartement familial boulevard Malesherbes, la Gare Saint-Lazare est aussi celle d’où partent les trains en direction de la Normandie si chère à Marcel Proust.
À l’occasion de la célébration du 150e anniversaire de la naissance de l’auteur, c’est donc tout naturellement que cette gare du 8e arrondissement accueille du 28 janvier au 31 mars un prolongement de l’exposition temporaire du Musée Carnavalet – Histoire de Paris, « Marcel Proust, un roman parisien ».
Un parcours sur le parvis de la gare invite les voyageurs et promeneurs à découvrir les reproductions de quelques-unes des 280 œuvres exposées au Musée Carnavalet : tableaux, photographies, sculptures, vêtements, et objets du quotidien de l’écrivain … Une plongée immersive dans la chambre et l’univers proustiens ainsi qu’une découverte de son Paris poétisé.
Exposition @annehorel
Séquence #3 – Création sur les médias sociaux
Le Lavoir Numérique, Gentilly
Du 28 janvier au 5 juin 2022
Le Lavoir Numérique
4 rue de Freiberg 94250 Gentilly
lavoirnumerique.fr
Entrée libre.
Du mercredi au vendredi : de 13h30 à 18h30. Samedi et diumanche : de 13h30 à 19h. Fermée les jours fériés.
HUMANAE
UNE EXPOSITION XXL À PARIS GARE DU NORD POUR CÉLÉBRER LA DIVERSITÉ
Pour la première fois en France, la photographe brésilienne Angélica Dass dévoile une partie de son colossal travail documentaire visant à démontrer l’infinie palette des couleurs de l’Humanité. Avec ses 700 000 voyageurs quotidiens qui font d’elle la première gare d’Europe en termes de flux, Paris Gare du Nord apparaissait comme une évidence pour accueillir cette exposition très grand format. Avec cette installation, le groupe SNCF marque avec force son engagement en faveur de la diversité et de l’inclusion.
UN TRAVAIL ARTISTIQUE INÉDIT, EN PERPÉTUELLE CONSTRUCTION
Les portraits d’Angelica Dass ont fait le tour du monde. Dans une démarche artistique et documentaire assumée, la photographe célèbre l’infinie diversité des couleurs de peau.
La méthodologie est rigoureusement la même pour tous les portraits : Angélica Dass photographie ses modèles sur fond blanc, puis isole sur leurs visages des échantillons de 11×11 pixels qu’elle compare aux palettes de couleurs Pantone, afin d’identifier la teinte se rapprochant le plus de celle du modèle. Cette couleur extraite du nuancier Pantone est ensuite reportée en arrière-plan du portrait.
Le résultat est une spectaculaire mosaïque de visages, différents en apparence mais profondément reliés par leur humanité commune.
De Valparaiso à New Delhi, de Dublin à Paris, Angélica Dass a photographié plus de 4 000 modèles dans 36 villes et 20 pays différents. Aucune date n’est fixée pour l’achèvement de ce projet photographique qui s’enrichit en permanence de nouveaux portraits.
Le projet, ouvert à tous, rassemble des visages anonymes, dépourvus de tous repères sociaux, de toute étiquette. Ce sont ces personnages qui construisent Humanæ. Avec ce projet vibrant d’humanité, Angélica Dass rend hommage au caractère radicalement unique de chaque être humain et par conséquent, à sa diversité.
ANGÉLICA DASS
Angélica Dass est une photographe primée, née au Brésil et vivant actuellement à Madrid, en Espagne. Sa pratique associe la photographie à la recherche sociologique et à l’engagement public en faveur des droits de l’Homme dans le monde.