SCÉNARIOS FUTURS
DISPOSITIFS DE FAÇADE POST-CONFINEMENT
Cyrus Ardalan, Ophélie Dozat et Lucien Dumas, architectes
Inauguration, lundi 4 octobre de 17h à 20h
Ténor qui chante de l’opéra à sa fenêtre, applaudissements à 20 heures, DJ pour un balcon-concert, cours de gymnastique, jeux entre voisins ou encore une simple sieste au soleil, la fenêtre a incarné pendant le confinement une figure d’évasion individuelle et une appartenance collective. Devenue l’objet de détournements fonctionnels toujours plus partagés, elle a été le signe d’une interaction avec l’environnement dépassant sa fonction initiale de source de lumière et d’aération. Lauréat de FAIRE 2020, le projet Scénarios futurs, porté par les architectes Cyrus Ardalan, Ophélie Dozat et Lucien Dumas, questionne l’usage de nos fenêtres demain à travers soixante dispositifs, objets d’un workshop avec les étudiants en troisième année à l’école nationale d’architecture de Versailles.
Comment s’approprier un cadre déjà tracé ? De quelles manières investir un mètre carré supplémentaire ? Quel programme rajouter à son appartement ? La fenêtre en tant que projet, permet d’imaginer de nouveaux modes de vie et devient l’outil constructif pour habiter après la pandémie la ville autrement, pendant et après la pandémie. Revendiquer l’habitation privée et le vivre ensemble, construire / déconstruire notre façon de penser l’espace, transformer l’expérience du confinement en potentiel architectural sont autant de prérogatives soulevées avec légèreté dans cette exposition qui s’articule autour des usages premiers : se reposer, se nourrir, communiquer, se faire plaisir, travailler, se défouler.
Cette recherche prospective interroge l’acte de construire dans un environnement codifié dont la façade est tant l’épiderme que l’enjeu. Si elle s’appuie sur trois typologies d’habitations parisiennes, de l’immeuble haussmannien aux logements des faubourgs et de nouvelles tours, elle s’affranchit des réglementations urbaines pour révéler les nouvelles interactions de voisinage nées pendant l’épidémie, concevoir des outils de réhabilitation et d’amélioration de l’existant, et offrir à chacun en toute liberté un mètre carré supplémentaire à programmer.
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Exposition présentée du 5 octobre au 7 novembre 2021
Entrée libre selon les règles sanitaires en vigueur, l’accès est soumis au port du masque à partir de 12 ans et la présentation d’un pass sanitaire.
#scenariosfuturs
Le Grand Paris des écrivains
Projection et rencontre
Mercredi 6 octobre à 20h
À l’occasion du lancement de la deuxième saison de la collection de films Le Grand Paris des écrivains, projection en avant-première de cinq épisodes suivie d’une rencontre avec les écrivaines et écrivains:
_ Laurence Cossé, La Grande Arche
_ Faïza Guène, Quatre-Chemins
_ Philippe Jaenada, Gare Saint-Lazare
_ Jean-Charles Massera, On ne pouvait pas [sa]voir
_ Emmanuelle Pireyre, Les Arcades du lac
Soirée animée par Stefan Cornic, réalisateur des films
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Selon les règles sanitaires en vigueur, l’accès est soumis au port du masque à partir de 12 ans et la présentation d’un pass sanitaire.
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LE GRAND PARIS DES ÉCRIVAINS
COLLECTION DE FILMS DOCUMENTAIRES I SAISON 2
Après une première saison en 2020, le Pavillon de l’Arsenal lance dix nouveaux épisodes du « Grand Paris des écrivains ». Entre images documentaires, fictions littéraires et visions poétiques, cette nouvelle saison, produite par Année Zéro-Stéphane Demoustier, proposée et réalisée par Stefan Cornic, dévoile dix nouvelles contributions avec des textes inédits de Philippe Jaenada, Laurence Cossé, Marie Darrieussecq, Marie Richeux, Patrice Blouin, Faïza Guène, Emmanuelle Pireyre, Camille Laurens, Jean-Charles Massera et Laurent Binet.
« Le Grand Paris des écrivains » donne à entendre la voix d’auteurs et d’autrices contemporains sur des images de la ville aujourd’hui. Le principe en est simple : pour chaque film, un écrivain s’empare d’un bâtiment, un quartier, ou un axe du Grand Paris. Il ou elle écrit alors un texte, du genre littéraire de son choix, en lien avec l’espace choisi. La caméra du réalisateur, elle, capte l’esprit des lieux. Au montage, des correspondances se tissent entre l’histoire racontée en voix off et les images tournées.
Diffusés chaque mercredi, à partir du 6 octobre, les dix nouveaux épisodes dévoilent le paysage de la métropole que nous traversons quotidiennement sans toujours bien la regarder : le ballet des passants, le flux de véhicules, les enseignes lumineuses et devantures de magasins, l’architecture remarquable ou insignifiante, les arbres et herbes folles qui se frayent un chemin dans le bitume, la surface des édifices, l’activité des grues, les changements de conditions météorologiques et les variations de lumière, d’activité… Les films ralentissent le temps et révèlent le Paris d’aujourd’hui, en pleine période de métamorphose.
L’empreinte d’un habitat
Construire léger et décarboné
La quête de légèreté n’est pas nouvelle. L’ambition de réduire la quantité de matière débute il y a un siècle dans un contexte de pénurie de logements et de matériaux. Avec l’urgence de bâtir plus et l’obligation de consommer moins, quelques pionniers inventent d’autres architectures. Ils s’appellent Richard Buckminster Fuller, Charlotte Perriand, Pierre Jeanneret, Albert Frey, Lauwrence Kocher, Walter Gropius, Konrad Wachsmann, Jean Prouvé, Charles et Ray Eames, Makoto Masuzawa, Jorn Utzon… L’exposition « L’empreinte d’un habitat » analyse une trentaine de ces architectures expérimentales réalisées entre 1920 et 2020, qui témoignent de l’évolution de la construction légère dans les pays industrialisées.
Économie de moyen, rapidité de mise en œuvre, modularité, flexibilité et évolutivité… ces qualités inhérentes à la construction légère se conjuguent désormais avec les ambitions écologiques de frugalité : maîtrise du cycle de vie, autonomie énergétique et diminution des émissions des gaz à effet de serre. Conçues par Renzo Pinao, Werner Sobek ou Shigeru Ban, de Paris à Tokyo, les architectures légères contemporaines explorent la modularité, la construction participative ou la miniaturisation. Elles se fondent sur la conviction que construire, en conscience, plus léger réclame moins de matière, utilise moins de ressource, produit moins de déchets, demande moins de temps de montage, nécessite moins d’espace, requiert de façon exponentielle moins d’énergie, réduit symétriquement l’empreinte carbone de la construction d’un habitat.
Exposition présentée du 22 octobre 2021 au 27 février 2022
Sophie Delhay
Espaces de liberté
Conférence jeudi 2 décembre à 19h
« Il sera question des espaces de liberté que nous offrons autant que de ceux que nous prenons. Conduite par une multitude de contraintes, d’habitudes, de normes et d’idées préconçues , la production du logement doit prendre des chemins de traverse, des contournements, des détours pour se libérer des carcans et trouver ses propres ressorts.» – Sophie Delhay, architecte
Entrée libre dans la limite des places disponible et conformément aux règles sanitaires en vigueur
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Jeudi 2 décembre 2021 à 19h
Au Pavillon de l’Arsenal
Entrée libre conformément aux règles sanitaires en vigueur
Jean-Christophe Quinton
Formes, plans, pièces
Conférence mardi 14 décembre 2021 à 19h
« Comment utiliser les ressources propres de l’architecture pour soulager la complexité des situations ? Comment la forme, le plan, les pièces, la matière peuvent-ils être déduits de façon spécifique et originale pour chaque projet ? Ce questionnement fait surgir une étrangeté architecturale à la fois située et autonome. L’architecture devient alors une expérience immédiate qui aide à être mieux au monde, à être mieux aux autres, à être mieux à soi. » – Jean-Christophe Quinton, architecte
Entrée libre dans la limite des places disponible et conformément aux règles sanitaires en vigueur
En savoir plus – Événement Facebook
CONSTRUIRE AVEC
Conférence au Pavillon de l’Arsenal, le 25 janvier
Comment améliorer les immeubles de logements avec celles et ceux qui l’habitent déjà? Quels outils développer pour répondre aux attentes de chacun et aux nécessaires améliorations pour tous? Peut-on concevoir un habitat commun mais sur mesure pour ces locataires? Comment co-concevoir tant avec les associations qui animent les quartiers, les jeunes à loger demain, les seniors déjà là, les enfants ou leurs familles dont les attentes évoluent?
Le débat « Construire avec » propose d’explorer, avec le maitre d’ouvrage, les architectes et ceux qui habitent, les processus de mis en œuvre dans trois opérations de transformations urbaines portées par Paris Habitat – Tour des Poissonniers, Paris 18 / HBM Alphonse Karr, Paris 19 / HBM Sthrauh, Paris 13 – pour partager des expériences et trouver des modes collectifs de conception.
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19h00 – 19h15 – Construire avec, introduction par
Stéphane Dauphin – Directeur général de Paris Habitat
Hélène Schwoerer – Directrice générale adjointe de Paris Habitat
19h15 – 20h30 – Débat autour de trois opérations en cours à Paris
Transformation de la tour Poissonnier, Paris 18
Line Fontana – Fagart Fontana architectes,
Djamel Klouche – L’AUC architectes
et les futurs résidents
Rénovation des HBM Alphonse Karr, Paris 19
Mirco Tardio – Djuric-Tardio architectes
Maxence De Block – Vraiment Vraiment
et les locataires
Transformation des HBM Sthrauh, Paris 13
Xavier Brunnquell – Axel André & Xavier Brunnquell architectes
et le collectif d’habitants
Débat animée par David Abittan, rédacteur en chef, tema.archi
Mardi 25 janvier à 19h au Pavillon de l’Arsenal
et en direct sur pavillon-arsenal.com
Chapelle Charbon : Lancement de sept consultations
Rencontre au Pavillon de l’Arsenal
Vendredi 11 mars, de 9h à 11h
« Paris & Métropole Aménagement (P&Ma), la Ville de Paris et les bailleurs sociaux maîtres d’ouvrage organisent six consultations de maîtrise d’œuvre ainsi qu’une consultation de promoteurs et architectes dans la ZAC Chapelle Charbon à Paris 18e. Elles portent sur la création de 380 logements et un groupe scolaire.
Les bâtiments viseront les niveaux les plus élevés du label BBCA. Les maîtres d’œuvre disposeront pour cela d’une étude très poussée réalisée par l’équipe d’architectes et d’ingénieurs réunis par l’agence h2o, avec le concours de Franck Boutté Consultants. À partir d’un examen approfondi des solutions disponibles en matière de matériaux biosourcés, et d’une modélisation détaillée des prescriptions architecturales de la ZAC, cette étude a comparé les performances et les coûts d’un grand nombre de variantes pour aboutir à la définition des conditions techniques et économiques de différents scénarios.
La rencontre sera l’occasion de présenter cette démarche bas carbone et d’échanger plus largement sur la méthodologie de projet et les attentes des maîtres d’ouvrage en termes de qualité d’usage, d’économie de projet, de méthode constructive et participative. »
09h00-9h10 – Introduction
Éric Lejoindre, Maire du 18e arrondissement de Paris, Président de P&Ma
Jacques Baudrier, Adjoint à la Maire de Paris en charge de la construction publique
09h10-09h45 – Construire très bas carbone, présentation de l’outil mis à disposition des concepteurs
Sylvie Borst, Directrice générale de P&Ma
Antoine Santiard, Architecte, agence h2o, maître d’oeuvre de la ZAC
Franck Boutté, Consultant, Ingénieur architecte
Laurent Mouly, Ingénieur structure et thermique
09h45-10h30 – Les attentes des maîtres d’ouvrage, enjeux des consultations et points de vigilance
Adeline Chambe, Directrice de l’aménagement de P&Ma
Valérie de Brem, Directrice générale d’Elogie Siemp
Christine Laconde, Directrice générale de la RIVP
Pierre Paulot, Directeur de la maîtrise d’ouvrage de Immobilière 3F
Hélène Schwoerer, Directrice générale adjointe de Paris Habitat
10h30-11h00 – Échanges avec la salle
Matinée animée par David Abittan, rédacteur en chef de tema.archi
Pour s’inscrire.
Coup de Vieux…
…et si l’habitat sénior participatif anticipait le logement de demain ?
Exposition présentée jusqu’au 29 mai 2022
dans le cadre de l’accélérateur de projets innovants FAIRE*.
Alors que le vieillissement de la population française s’accélère et que le fonctionnement des établissements dédiés à l’hébergement des personnes âgées est au banc des accusés, l’exposition «Coup de Vieux» invite à découvrir de nouveaux types d’habitat conçus par et pour des séniors. Imaginés avec leurs futurs habitants, ces projets inventent d’autres façons d’envisager, de financer, de programmer et de construire des logements adaptés aux attentes de populations en quête d’autres lieux et d’autres modes de vie pour rester à domicile. Leurs volontés conjuguent les principes d’entraide et de solidarité avec des ambitions constructives écologiques fortes et des espaces renouvelés.
Analysées par les architectes de l’agence Bond Society, grâce aux témoignages de celles et ceux qui les ont initiées, portées, fait bâtir, voire les ont réalisées et y vivent, ces opérations révèlent de nouvelles pratiques et sont sources d’inspiration et de projection. Elles donnent matière à envisager différemment des architectures et des gouvernances capables d’accueillir le grand âge. Parfois intergénérationnelles, ces opérations anticipent aussi les attentes des résidents quant à la conception des immeubles collectifs, tant dans leurs formes que dans leurs usages. Et si l’habitat participatif sénior donnait un coup de vieux à nos programmes de logements contemporains ?
Construits dans les métropoles de Bordeaux-Bègles, Lyon, Montpellier, Lille, ainsi que les secteurs plus ruraux des régions du Centre-Val de Loire, de la Drôme ou du Finistère, la dizaine de projets étudiés réussit la synthèse d’aspirations a priori contradictoires : proches du centre et de ses commodités tout en étant protégés des nuisances, collectifs mais individuels, vertueux mais économes, intimes mais communautaires… La diversité des situations géographiques, tout comme l’ampleur des programmes et des moyens mis en œuvre se traduisent dans la pluralité des structures et la façon de constituer ces communautés d’habitants, de concepteurs et de constructeurs. L’aventure commence généralement sous la forme de groupes constitués par le biais des réseaux sociaux, de liens associatifs ou d’initiatives locales. Puis les porteurs de projets se structurent en coopérative, association, société civile immobilière d’attribution ou une autre entité juridique qui leur permet d’acquérir et de faire bâtir. Enfin, ils organisent la communauté par des chartes et principes de sociocratie, afin de donner vie à leur vision de société.
Si la diversité des montages conditionne le type de propriété et les façons plurielles de l’habiter, elle se traduit toujours dans des architectures vertueuses. Qu’il s’agisse d’une construction neuve, d’une réhabilitation, voire d’une autoconstruction, elles ont en commun l’ambition d’une complémentarité entre des surfaces de logements optimisées, souvent de type deux pièces, et des espaces collectifs généreux pour partager. Ainsi, ces opérations offrent dans leur majorité d’une part des appartements d’environ 50 m2, aux couloirs et pièces d’eau bienveillants, bénéficiant d’une double orientation et d’espaces extérieurs et, d’autre part, des services communs : buanderie, atelier, jardin partagé, parfois même une piscine ou une salle pouvant recevoir du public. Phénomène remarquable, cette nouvelle répartition programmatique s’accompagne toujours, malgré des contraintes financières, d’attendus écologiques et énergétiques. Plusieurs systèmes d’innovation programmatique et technique y sont mis en œuvre, comme la construction bois et paille, l’isolant en ouate de cellulose et chanvre, etc.
Quelques jours après l’ouverture de l’exposition « Soutenir. Ville, architecture et soin », le Pavillon de l’Arsenal poursuit son exploration des enjeux de société sous le prisme du care. L’étude « Coup de Vieux » s’inscrit dans cette programmation valorisant et analysant des modèles qui mettent le soin au cœur de leur architecture, afin d’en comprendre les modèles techniques, administratifs, organisationnels, architecturaux. L’objectif est d’appréhender la substance de ces modèles et de permettre à toutes et tous de se les approprier pour les décliner demain.
Le Pavillon de l’Arsenal et les commissaires remercient les habitantes et habitants des 10 habitats séniors participatifs :
boboyaka la castagne
chamarel-les-barges
jardins montmartel
la draye
mascobado
mas coop
oasis des babayagas
tépatouseul
ti kellid
toitmoinous
Informations
Exposition créée par le Pavillon de l’Arsenal
Entrée libre du 27 avril au 29 mai 2022
Sous la direction des architectes Christelle Gautreau et Stéphanie Morio, Bond Society
dans le cadre de l’accélérateur de projets innovants FAIRE*
* FAIRE accélérateur de projets architecturaux et urbains innovants lancé par le Pavillon de l’Arsenal avec la Ville de Paris et le soutien de la Caisse des dépôts, MINI et EDF
Richard Venlet et OFFICE Kersten Geers David Van Severen
Discussion « Nature morte »
jeudi 12 mai 2022 à 19h
Richard Venlet, artiste, et OFFICE Kersten Geers David Van Severen, architectes
Informations
Discussion jeudi 12 mai 2022 à 19h au Pavillon de l’Arsenal
Organisée en partenariat avec Caryatide, plateforme de réflexion sur l’architecture, l’art et le design dirigée par Claudia Mion, entourée de Simon Campedel, Antoine Stevenot et Thibault Lambert
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Pas de vacances pour la médecine de ville
Comment endiguer les déserts médicaux métropolitains existants et ceux qui émergent ? Quelles sont les attentes des soignants urbains ? Où implanter les nouveaux lieux de médecine de ville ? Quelles architectures pour ces nouveaux lieux du soin ?
Arnaud Dambrine et Emmanuel de France, Oglo architectes
Vendredi 20 mai de 9h30 à 11h30