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C’EST DU PROPRE ! L’HYGIENE ET LA VILLE DEPUIS LE XIXè SIECLE – Exposition au MUS @ Musée d'Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes
Oct 16 2020 – Oct 3 2021 Jour entier
C'EST DU PROPRE ! L'HYGIENE ET LA VILLE DEPUIS LE XIXè SIECLE - Exposition au MUS @ Musée d'Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes

A l’occasion de sa réouverture, le Mus-Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes prolonge jusqu’au 3 octobre 2021 son exposition C’est du propre ! qui retrace l’histoire de l’hygiénisme dans les villes de 1802 à nos jours. Directement liées au développement de maladies au début du XIXe siècle, ces théories ont modifié l’espace urbain et les pratiques d’hygiène. Un thème revenu au cœur de l’actualité depuis plus d’un an…

Avec la crise sanitaire de la Covid-19, la question de l’hygiénisme est revenue au premier plan des grands enjeux sociétaux. Pour lutter contre sa propagation, l’espace urbain s’est adapté (sens de circulation des passants dans les lieux publics, points de distribution de gels…) et les populations sont sensibilisées et modifient leurs comportements (prévention, distribution et port de masques obligatoire…). Si ces grands changements ont bousculé notre quotidien et l’espace public, nos villes ont déjà connu de grandes épidémies qui ont bouleversé leur architecture : c’est cette histoire que dépeint l’exposition C’est du propre ! L’Hygiène et la ville depuis le XIXe siècle.

Le MUS, spécialisé dans l’urbanisme social, possède un très large fond dédié aux évolutions sanitaires. Dès 2019, émerge l’idée, rattrapée depuis par l’actualité,de créer une exposition sur la thématique de l’hygiène.

Au début du XIXe siècle, le constat est sans appel, l’explosion démographique des villes et leur insalubrité engendrent de nouvelles épidémies : typhoïde, tuberculose, choléra touchent une grande partie de la population et n’épargnent personne. Si les avancées médicales n’apportent pas encore de remèdes aux virus, une réflexion est menée afin d’en limiter les causes. Ainsi, les processus de prévention de l’apparition d’une maladie sont-ils au cœur de la recherche médicale.

Après l’observation des modes de vie et la découverte des microbes, des certitudes apparaissent : le manque d’hygiène est mauvais pour la santé, l’humidité et les lieux sombres favorisent le développement des maladies. Aux grands maux les grands remèdes : penseurs, scientifiques, philanthropes et politiques se concertent et leurs réflexions se fédèrent dans le mouvement hygiéniste afin de contrecarrer la propagation des épidémies.

Chantier pharaonique, le combat contre la maladie va passer autant par l’assainissement de la ville (tout-à-l’égout, eau potable, lumière dans les logements…) que par l’éducation des populations (apprentissage des principes d’hygiène développés par les scientifiques, campagnes de sensibilisation…).

La lutte contre les épidémies ne se joue donc pas seulement dans le cadre restreint du foyer, elle prend également place dans l’espace public, comme en témoignent les grands travaux du siècle dernier.

L’exposition « C’est du propre ! L’Hygiène et la ville depuis le XIXe siècle » a pour vocation de s’inscrire dans la tradition hygiéniste. Accessible à tous, elle dispose de nombreux dispositifs de médiation comme leChar d’Hygie, réinterprétation des camions d’hygiène qui circulaient dans les villes au début du XXe siècle afin d’éduquer les populations. Il retrouve aujourd’hui son ancienne fonction puisqu’il permet de sensibiliser les plus jeunes tout en s’amusant.

Cette exposition n’est pas constituée uniquement des œuvres du musée suresnois, et elle a généré la découverte de trésors oubliés comme une maquette d’immeuble salubre en coupe présentée lors de l’Exposition universelle de 1889 retrouvée par le Musée des arts et métiers dans ses réserves et restaurée pour l’occasion. Un éclairage unique et ludique à la découverte de l’histoire de l’hygiène dans la ville.

Jusqu’au 3 octobre 2021
1 place de la gare de Suresnes-Longchamp 92150 Suresnes
L’accès en visite libre sera gratuit jusqu’au dimanche 1 août 2021

● L’accès au musée et les visites se feront sur réservation
● Retrouvez l’agenda des activités sur le site web du MUS

Réservation obligatoire :
Pour les visites libres, directement en ligne avec le lien suivant : https://outlook.office365.com/owa/calendar/MUSMusedHistoireUrbaineetSocialedeSuresnes@ville- suresnes.fr/bookings/
Pour les activités culturelles et éducatives au : 01 41 18 37 37 ou à l’adresse [email protected]
Mode de paiement privilégié sans contact
Port du masque obligatoire pour les visiteurs ainsi que pour le personnel Fermeture annuelle du 2 au 15 août

 

Avr
12
lun
Voix In(é)dites ● Entretien #12 avec Hervé Ellena et Stéphanie Mehl
Avr 12 @ 13:00 – 16:00
Voix In(é)dites ● Entretien #12 avec Hervé Ellena et Stéphanie Mehl

Voix In(é)dites ● Entretien #12 avec Hervé Ellena et Stéphanie Mehl

Lundi 12 avril 2021 – 13 heures 

Après les voix « déconfinées », « photographiées »,  aujourd’hui les voix « in(é)dites » recueillent les paroles, les interrogations et les réflexions de celles et ceux qui interviennent sur et pour les lieux de vie.

Le douzième entretien du cycle de webconférences « Voix In(é)dites » donnera la parole à Hervé Ellena et Stéphanie Mehl, architectes, fondateurs de l’agence ELLENAMEHL, autour du thème :

Matière Seconde
Le bâti existant comme matière première

Rénovation, seconde vie et transformation

Hervé Ellena, ingénieur Centrale Lyon, et Stéphanie Mehl se rencontrent à l’école d’architecture Paris-Malaquais en 1995. Diplômés, et sans passer par la case « agence », ils s’associent en 2000 et leur premier projet, un centre d’entretien et sa gendarmerie, réalisés en bois sur l’A89 à Tulle, est nommé en 2002 au prix de la Première Œuvre du Moniteur.
Ils livrent en 2006 un projet de rénovation-extension remarquable et fondateur pour l’Institut de France sur les Quais de Seine.
L’agence s’attache à construire une réfléxion « par le projet » sur la question de la transformation et la rénovation du bâti existant et le démontre par un sens aigu et singulier du détail architectural.
Avec une exigence intellectuelle et une complexité qui dépasse souvent les projets « neufs »  c’est aussi un terrain d’explorations architecturales en phase avec les questions environnementales actuelles : penser le réemploi à l’échelle du bâti !

Rendez-vous sur la page Facebook https://www.facebook.com/maisonarchitecture.idf

Mai
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Children Power – FRAC Ile-de-France
Mai 19 – Déc 19 Jour entier
Children Power - FRAC Ile-de-France

À l’occasion de l’ouverture de ses nouvelles réserves à Romainville, le Frac Île-de-France propose, du 19 mai au 19 décembre 2021, un projet d’exposition en trois volets autour du thème de l’enfance intitulé Children Power, prenant place dans ses trois lieux.

Dans Les Réserves, nouveau site du Frac à Romainville, une sélection d’œuvres par les enfants jusqu’au 6 juin.
Le Frac Île-de-France a proposé aux enfants de s’emparer de la collection en y effectuant le choix d’un ensemble d’œuvres destinées à être présentées lors du premier accrochage qui marquera l’ouverture du bâtiment. Les enfants d’une classe de CM2 et d’une classe de sixième de Romainville sont les commissaires de cette première présentation d’œuvres dans les espaces des Réserves ouverts au public. Les deux classes ont travaillé avec l’équipe des publics du Frac qui les a accompagnés dans ce travail de sélection des œuvres – autour de la thématique du portrait – et de réflexion sur la mise en relation des pièces entre elles.

Au Château de Rentilly – une exposition sur l’enfance – jusqu’au 18 juillet.
Children Power au Château de Rentilly prend le parti de s’intéresser à la façon dont les artistes ont pu, par l’image photographique ou vidéographique, représenter l’enfance et l’adolescence, cette période essentielle de la vie où l’on découvre le monde et au cours de laquelle on se construit. Dans cette perspective, une recherche a été effectuée au sein de collections publiques (Frac, Cnap, etc.) avec, d’emblée, une règle bien précise : ne retenir que les pièces où la présence de l’enfant – ou de l’adolescent – est résolument centrale.
Au-delà de la traversée de la représentation de l’enfant proposée –de la fin du XIXe siècle à nos jours–, qui permet tant de revisiter quelques icônes du genre, que de redécouvrir certains artistes pas assez reconnus, en résulte un dispositif très particulier : en son sein, le visiteur a l’étrange impression de se sentir cerné, scruté par les regards d’enfants qui habitent Le Château comme autant de fantômes. Si, de fait, cette présence n’est qu’illusoire – le propre de l’image photographique ou animée – et que de surcroît ces enfants et autres adolescents ne sont plus, ils occupent néanmoins avec force les espaces investis pour exercer leur immense pouvoir d’attraction.

Au Plateau à Paris – une exposition pour les enfants – jusqu’au 19 décembre.
L’exposition présentée au Plateau est exclusivement conçue pour les moins de 18 ans : au-delà du retournement de l’interdit auquel nous sommes habitués, il s’agit, d’une façon très radicale, d’affirmer la place centrale que les enfants et adolescents occupent dans le projet. En particulier, les artistes de cette exposition ont été invités à produire des pièces spécialement conçues pour eux. Faisant écho à de précédentes initiatives comme au projet itinérant de l’artiste canadien Gareth Moore, Children’s Films, mené en Angleterre et en Allemagne de 2011 à 2014, l’exposition au Plateau fait le même pari d’être non seulement destinée mais aussi uniquement accessible aux enfants.