Agenda du Grand Paris

Oct
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L’empreinte d’un habitat – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Oct 22 2021 – Fév 17 2022 Jour entier
L'empreinte d'un habitat - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

L’empreinte d’un habitat
Construire léger et décarboné

La quête de légèreté n’est pas nouvelle. L’ambition de réduire la quantité de matière débute il y a un siècle dans un contexte de pénurie de logements et de matériaux. Avec l’urgence de bâtir plus et l’obligation de consommer moins, quelques pionniers inventent d’autres architectures. Ils s’appellent Richard Buckminster Fuller, Charlotte Perriand, Pierre Jeanneret, Albert Frey, Lauwrence Kocher, Walter Gropius, Konrad Wachsmann, Jean Prouvé, Charles et Ray Eames, Makoto Masuzawa, Jorn Utzon… L’exposition « L’empreinte d’un habitat » analyse une trentaine de ces architectures expérimentales réalisées entre 1920 et 2020, qui témoignent de l’évolution de la construction légère dans les pays industrialisées.

Économie de moyen, rapidité de mise en œuvre, modularité, flexibilité et évolutivité… ces qualités inhérentes à la construction légère se conjuguent désormais avec les ambitions écologiques de frugalité : maîtrise du cycle de vie, autonomie énergétique et diminution des émissions des gaz à effet de serre. Conçues par Renzo Pinao, Werner Sobek ou Shigeru Ban, de Paris à Tokyo, les architectures légères contemporaines explorent la modularité, la construction participative ou la miniaturisation. Elles se fondent sur la conviction que construire, en conscience, plus léger réclame moins de matière, utilise moins de ressource, produit moins de déchets, demande moins de temps de montage, nécessite moins d’espace, requiert de façon exponentielle moins d’énergie, réduit symétriquement l’empreinte carbone de la construction d’un habitat.

Exposition présentée du 22 octobre 2021 au 27 février 2022

Oct
23
sam
Musée des égouts – Réouverture @ Musée des égouts
Oct 23 @ 10:00 – 17:00
Le Musée des égouts, fermé au public depuis 2018, a connu une complète révision de sa muséographie. Ce lieu, anciennement Visite publique des Égouts, se transforme en véritable Musée dans lequel les visiteurs pourront découvrir l’histoire des égouts depuis leurs origines jusqu’à l’actuel réseau d’égouts, en totale immersion 6 mètres sous terre. Ce musée est aussi un site industriel en activité, ce qui lui donne un caractère unique.

À proximité de la Seine, un nouveau bâtiment marque désormais l’entrée de ce musée sous terre. L’architecture du site a été modernisée et permet dorénavant l’accès aux visiteurs à mobilité réduite.

Le visiteur met ses pas dans ceux de l’égoutier et découvre le travail de curage et d’entretien, primordiaux dans les égouts. Il prend connaissance des enjeux de la régulation des eaux et de leur traitement au service de la protection de l’environnement, du fleuve et de la biodiversité tout en cheminant au-dessus d’égouts en fonctionnement.

Il découvre tout au long du parcours muséographique des maquettes, des animations pédagogiques interactives et multimédias qui aideront petits et grands, à saisir de manière ludique les grands enjeux de l’assainissement parisien d’hier à demain, en mettant en perspective sa contribution à l’adaptation de la Ville au changement climatique et à la baignade en Seine en héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Pour Colombe Brossel, adjointe à la Maire de Paris en charge de l’assainissement : « La Ville se réjouit de la réouverture de ce Musée qui sera un moyen de mettre en lumière le monde du dessous, la contribution essentielle des égoutiers au bon fonctionnement de la ville tout en présentant les enjeux urbains du 21e siècle de l’assainissement tels que l’adaptation de la Ville au changement climatique et la baignade ».

https://musee-egouts.paris.fr/

Déc
2
jeu
Sophie DELHAY – Espaces de Liberté – Conférence Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Déc 2 @ 19:00 – 21:00
Sophie DELHAY - Espaces de Liberté - Conférence Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Sophie Delhay
Espaces de liberté

Conférence jeudi 2 décembre à 19h

« Il sera question des espaces de liberté que nous offrons autant que de ceux que nous prenons. Conduite par une multitude de contraintes, d’habitudes, de normes et d’idées préconçues , la production du logement doit prendre des chemins de traverse, des contournements, des détours pour se libérer des carcans et trouver ses propres ressorts.» – Sophie Delhay, architecte

Entrée libre dans la limite des places disponible et conformément aux règles sanitaires en vigueur
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Jeudi 2 décembre 2021 à 19h
Au Pavillon de l’Arsenal
Entrée libre conformément aux règles sanitaires en vigueur 

Déc
4
sam
Exposition Peintre des Armées – Musée de la gendarmerie nationale @ Musée de la gendarmerie nationale
Déc 4 2021 – Jan 30 2022 Jour entier
Exposition Peintre des Armées - Musée de la gendarmerie nationale @ Musée de la gendarmerie nationale

Le Musée de la gendarmerie nationale propose du 4 décembre 2021 au 30 janvier 2022 une exposition des œuvres des 11 artistes lauréats en 2020 comme « peintre des armées ».

Que ce soit la Garde républicaine de Mirota, la sculpture héroïque de Virgil ou encore le quotidien des patrouilles de surveillance général de Nicole Motte, plus de 40 œuvres de natures variées (peintures, sculptures et photographies) s’exposent aux yeux du public pour dévoiler l’institution sous une forme artistique, dont certaines encore inédites.

Les peintres des armées sont une institution qui remonte à l’Ancien Régime, lorsque des artistes peignaient pour le roi les places-fortes, les ports et les victoires militaires. Ces artistes « officiels » reconnus par le ministère des Armées sont sélectionnés pour être ceux qui représenteront l’institution sous une forme artistique. En 2020, la Gendarmerie nationale saisit l’opportunité d’agréer ses propres peintres, sculpteurs et photographes pour devenir ses ambassadeurs dans le monde artistique. Le jury du concours, qui s’est tenu le 16 septembre 2020, retient 11 artistes, pour être agréés par la ministre des Armées, et obtenir le titre de « peintre des armées – gendarmerie » : Eric Chaminade (photographie), Damien Charrit (peinture), Yong-Man Kwon (peinture), Joël Lemaine (peinture), Isabelle Maury (peinture), Mirota (peinture), Nicole Motte (peinture), Bruno Rédarès (photographie), Catherine Roch de Hillerin (peinture), Virgil (sculpture) et Sylvain Wajchert (sculpture).

Agréés pour trois ans renouvelables ou titulaires après au moins neuf ans, ils sont tenus d’exposer au moins une œuvre à chaque Salon des peintres des armées. Ils peuvent utiliser toutes les techniques de dessin et de peinture, mais aussi présenter une sculpture, ou encore une photographie. Ils peuvent proposer une œuvre ou en créer suite à une commande de l’Institution. Ils deviennent ainsi des témoins, par leur production artistique, de l’activité de l’Institution et des femmes et des hommes qui y servent.

Musée de la gendarmerie nationale
1-3 rue Emile Leclerc
77000 Melun

Entrée gratuite pour tous

Déc
14
mar
Conférence Jean-Christophe Quinton – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Déc 14 @ 19:00 – 21:00
Conférence Jean-Christophe Quinton - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Jean-Christophe Quinton
Formes, plans, pièces

Conférence mardi 14 décembre 2021 à 19h

« Comment utiliser les ressources propres de l’architecture pour soulager la complexité des situations ? Comment la forme, le plan, les pièces, la matière peuvent-ils être déduits de façon spécifique et originale pour chaque projet ? Ce questionnement fait surgir une étrangeté architecturale à la fois située et autonome. L’architecture devient alors une expérience immédiate qui aide à être mieux au monde, à être mieux aux autres, à être mieux à soi. » – Jean-Christophe Quinton, architecte

Entrée libre dans la limite des places disponible et conformément aux règles sanitaires en vigueur
En savoir plusÉvénement Facebook

Jan
25
mar
« Construire avec… » – Conférence au Pavillon de l’ARSENAL @ Pavillon de l'Arsenal
Jan 25 @ 19:00 – 21:00
"Construire avec…" - Conférence au Pavillon de l'ARSENAL @ Pavillon de l'Arsenal

CONSTRUIRE AVEC
Conférence au Pavillon de l’Arsenal, le 25 janvier

Comment améliorer les immeubles de logements avec celles et ceux qui l’habitent déjà? Quels outils développer pour répondre aux attentes de chacun et aux nécessaires améliorations pour tous? Peut-on concevoir un habitat commun mais sur mesure pour ces locataires? Comment co-concevoir tant avec les associations qui animent les quartiers, les jeunes à loger demain, les seniors déjà là, les enfants ou leurs familles dont les attentes évoluent?
Le débat « Construire avec » propose d’explorer, avec le maitre d’ouvrage, les architectes et ceux qui habitent, les processus de mis en œuvre dans trois opérations de transformations urbaines portées par Paris Habitat – Tour des Poissonniers, Paris 18 / HBM Alphonse Karr, Paris 19 / HBM Sthrauh, Paris 13 – pour partager des expériences et trouver des modes collectifs de conception.

__________

19h00 – 19h15 – Construire avec, introduction par
Stéphane Dauphin – Directeur général de Paris Habitat
Hélène Schwoerer – Directrice générale adjointe de Paris Habitat

19h15 – 20h30 – Débat autour de trois opérations en cours à Paris
Transformation de la tour Poissonnier, Paris 18
Line Fontana – Fagart Fontana architectes,
Djamel Klouche – L’AUC architectes
et les futurs résidents

Rénovation des HBM Alphonse Karr, Paris 19
Mirco Tardio – Djuric-Tardio architectes
Maxence De Block – Vraiment Vraiment
et les locataires

Transformation des HBM Sthrauh, Paris 13
Xavier Brunnquell – Axel André & Xavier Brunnquell architectes
et le collectif d’habitants

Débat 
animée par David Abittan, rédacteur en chef, tema.archi

Mardi 25 janvier à 19h au Pavillon de l’Arsenal
et en direct sur pavillon-arsenal.com

Mar
11
ven
Rencontre Chapelle Charbon – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Mar 11 @ 09:00 – 11:00
Rencontre Chapelle Charbon - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Chapelle Charbon : Lancement de sept consultations

Rencontre au Pavillon de l’Arsenal

Vendredi 11 mars, de 9h à 11h

« Paris & Métropole Aménagement (P&Ma), la Ville de Paris et les bailleurs sociaux maîtres d’ouvrage organisent six consultations de maîtrise d’œuvre ainsi qu’une consultation de promoteurs et architectes dans la ZAC Chapelle Charbon à Paris 18e. Elles portent sur la création de 380 logements et un groupe scolaire.

Les bâtiments viseront les niveaux les plus élevés du label BBCA. Les maîtres d’œuvre disposeront pour cela d’une étude très poussée réalisée par l’équipe d’architectes et d’ingénieurs réunis par l’agence h2o, avec le concours de Franck Boutté Consultants. À partir d’un examen approfondi des solutions disponibles en matière de matériaux biosourcés, et d’une modélisation détaillée des prescriptions architecturales de la ZAC, cette étude a comparé les performances et les coûts d’un grand nombre de variantes pour aboutir à la définition des conditions techniques et économiques de différents scénarios.

La rencontre sera l’occasion de présenter cette démarche bas carbone et d’échanger plus largement sur la méthodologie de projet et les attentes des maîtres d’ouvrage en termes de qualité d’usage, d’économie de projet, de méthode constructive et participative. »

09h00-9h10 – Introduction
Éric Lejoindre, Maire du 18e arrondissement de Paris, Président de P&Ma
Jacques Baudrier, Adjoint à la Maire de Paris en charge de la construction publique

09h10-09h45 – Construire très bas carbone, présentation de l’outil mis à disposition des concepteurs
Sylvie Borst, Directrice générale de P&Ma
Antoine Santiard, Architecte, agence h2o, maître d’oeuvre de la ZAC
Franck Boutté, Consultant, Ingénieur architecte
Laurent Mouly, Ingénieur structure et thermique

09h45-10h30 – Les attentes des maîtres d’ouvrage, enjeux des consultations et points de vigilance
Adeline Chambe, Directrice de l’aménagement de P&Ma
Valérie de Brem, Directrice générale d’Elogie Siemp
Christine Laconde, Directrice générale de la RIVP
Pierre Paulot, Directeur de la maîtrise d’ouvrage de Immobilière 3F
Hélène Schwoerer, Directrice générale adjointe de Paris Habitat

10h30-11h00 – Échanges avec la salle

Matinée animée par David Abittan, rédacteur en chef de tema.archi

Pour s’inscrire.

Avr
27
mer
Exposition Coup de Vieux – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Avr 27 @ 11:00 – Mai 29 @ 19:00
Exposition Coup de Vieux - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Coup de Vieux…

…et si l’habitat sénior participatif anticipait le logement de demain ?

Exposition présentée jusqu’au 29 mai 2022

Sous la direction des architectes Christelle Gautreau et Stéphanie MorioBond Society
dans le cadre de l’accélérateur de projets innovants FAIRE*.

Alors que le vieillissement de la population française s’accélère et que le fonctionnement des établissements dédiés à l’hébergement des personnes âgées est au banc des accusés, l’exposition «Coup de Vieux» invite à découvrir de nouveaux types d’habitat conçus par et pour des séniors. Imaginés avec leurs futurs habitants, ces projets inventent d’autres façons d’envisager, de financer, de programmer et de construire des logements adaptés aux attentes de populations en quête d’autres lieux et d’autres modes de vie pour rester à domicile. Leurs volontés conjuguent les principes d’entraide et de solidarité avec des ambitions constructives écologiques fortes et des espaces renouvelés.

Analysées par les architectes de l’agence Bond Society, grâce aux témoignages de celles et ceux qui les ont initiées, portées, fait bâtir, voire les ont réalisées et y vivent, ces opérations révèlent de nouvelles pratiques et sont sources d’inspiration et de projection. Elles donnent matière à envisager différemment des architectures et des gouvernances capables d’accueillir le grand âge. Parfois intergénérationnelles, ces opérations anticipent aussi les attentes des résidents quant à la conception des immeubles collectifs, tant dans leurs formes que dans leurs usages. Et si l’habitat participatif sénior donnait un coup de vieux à nos programmes de logements contemporains ?

Construits dans les métropoles de Bordeaux-Bègles, Lyon, Montpellier, Lille, ainsi que les secteurs plus ruraux des régions du Centre-Val de Loire, de la Drôme ou du Finistère, la dizaine de projets étudiés réussit la synthèse d’aspirations a priori contradictoires : proches du centre et de ses commodités tout en étant protégés des nuisances, collectifs mais individuels, vertueux mais économes, intimes mais communautaires… La diversité des situations géographiques, tout comme l’ampleur des programmes et des moyens mis en œuvre se traduisent dans la pluralité des structures et la façon de constituer ces communautés d’habitants, de concepteurs et de constructeurs. L’aventure commence généralement sous la forme de groupes constitués par le biais des réseaux sociaux, de liens associatifs ou d’initiatives locales. Puis les porteurs de projets se structurent en coopérative, association, société civile immobilière d’attribution ou une autre entité juridique qui leur permet d’acquérir et de faire bâtir. Enfin, ils organisent la communauté par des chartes et principes de sociocratie, afin de donner vie à leur vision de société.

Si la diversité des montages conditionne le type de propriété et les façons plurielles de l’habiter, elle se traduit toujours dans des architectures vertueuses. Qu’il s’agisse d’une construction neuve, d’une réhabilitation, voire d’une autoconstruction, elles ont en commun l’ambition d’une complémentarité entre des surfaces de logements optimisées, souvent de type deux pièces, et des espaces collectifs généreux pour partager. Ainsi, ces opérations offrent dans leur majorité d’une part des appartements d’environ 50 m2, aux couloirs et pièces d’eau bienveillants, bénéficiant d’une double orientation et d’espaces extérieurs et, d’autre part, des services communs : buanderie, atelier, jardin partagé, parfois même une piscine ou une salle pouvant recevoir du public. Phénomène remarquable, cette nouvelle répartition programmatique s’accompagne toujours, malgré des contraintes financières, d’attendus écologiques et énergétiques. Plusieurs systèmes d’innovation programmatique et technique y sont mis en œuvre, comme la construction bois et paille, l’isolant en ouate de cellulose et chanvre, etc.

Quelques jours après l’ouverture de l’exposition « Soutenir. Ville, architecture et soin », le Pavillon de l’Arsenal poursuit son exploration des enjeux de société sous le prisme du care. L’étude « Coup de Vieux » s’inscrit dans cette programmation valorisant et analysant des modèles qui mettent le soin au cœur de leur architecture, afin d’en comprendre les modèles techniques, administratifs, organisationnels, architecturaux. L’objectif est d’appréhender la substance de ces modèles et de permettre à toutes et tous de se les approprier pour les décliner demain.

Le Pavillon de l’Arsenal et les commissaires remercient les habitantes et habitants des 10 habitats séniors participatifs :
boboyaka la castagne
chamarel-les-barges
jardins montmartel
la draye
mascobado
mas coop
oasis des babayagas
tépatouseul
ti kellid
toitmoinous

Informations

Exposition créée par le Pavillon de l’Arsenal
Entrée libre du 27 avril au 29 mai 2022

Sous la direction des architectes Christelle Gautreau et Stéphanie MorioBond Society
dans le cadre de l’accélérateur de projets innovants FAIRE*

* FAIRE accélérateur de projets architecturaux et urbains innovants lancé par le Pavillon de l’Arsenal avec la Ville de Paris et le soutien de la Caisse des dépôts, MINI et EDF

Mai
12
jeu
Discussion « Nature morte » – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Mai 12 @ 19:00 – 21:00
Discussion "Nature morte" - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Richard Venlet et OFFICE Kersten Geers David Van Severen

Discussion « Nature morte »

jeudi 12 mai 2022 à 19h

« Un crématorium est un équipement public important qui est cependant empreint d’une forte tension prédisposant l’expression architecturale, laquelle est prise en tenaille entre la vocation technique du bâtiment et son caractère cérémoniel. Afin de surmonter cet antagonisme, nous avons conçu le bâtiment à la manière d’une grande table inclinée dont la toiture – une nature morte aménagée avec l’artiste Richard Venlet – constitue le signal architectural de sa vocation publique particulière.
Le Bureau Bas Smets a dessiné le paysage dans lequel est installée la grande toiture : composition savamment orchestrée d’éléments paysagers disposés le long des polders du littoral de la ville d’Ostende. Le toit lui-même est ponctué de verrières et de formes abstraites qui répondent à la fois à des exigences techniques et symboliques. En dessous se déploie une diversité de fonctions publiques, administratives et techniques au sein d’un bâtiment de plain-pied qui s’organise en bandes parallèles de différentes largeurs composées de salles d’accueil, d’attente et de cérémonie (en position centrale), alternant avec de petites bandes dédiées aux fonctions auxiliaires et à la circulation. L’incinération a quant à elle lieu sous le point le plus élevé du bâtiment. Une double façade associant verre et panneaux métalliques ajourés permet aux espaces intérieurs d’entretenir une relation indirecte avec le paysage environnant, participant ainsi à créer une ambiance apaisée et feutrée dans les salles de cérémonie. Le pivotement entre les bandes programmatiques et le plan du toit ménage un ensemble continu d’espaces triangulaires de hauteur variable qui jouent le rôle de galerie couverte autour du bâtiment. »
Richard Venlet, artiste, et OFFICE Kersten Geers David Van Severen, architectes

Informations

Discussion jeudi 12 mai 2022 à 19h au Pavillon de l’Arsenal
Organisée
 en partenariat avec Caryatide, plateforme de réflexion sur l’architecture, l’art et le design dirigée par Claudia Mion, entourée de Simon Campedel, Antoine Stevenot et Thibault Lambert
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Mai
20
ven
Pas de vacances pour la médecine de ville – Conférence au Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Mai 20 @ 09:30 – 11:30
Pas de vacances pour la médecine de ville - Conférence au Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Pas de vacances pour la médecine de ville

Comment endiguer les déserts médicaux métropolitains existants et ceux qui émergent ? Quelles sont les attentes des soignants urbains ? Où implanter les nouveaux lieux de médecine de ville ? Quelles architectures pour ces nouveaux lieux du soin ?

Arnaud Dambrine et Emmanuel de France, Oglo architectes
Vendredi 20 mai de 9h30 à 11h30

Pas de vacances pour la médecine de ville

La sous-densité médicale dans le nord-est de la capitale et dans la majorité des communes de la Petite Couronne se conjugue aujourd’hui avec une perte de praticiens dans le centre et l’ouest de la métropole. Ici car les soignants ne trouvent pas les conditions pour s’implanter, là car ceux qui exerçaient arrêtent sans parvenir à transmettre le modèle de leur pratique individuelle souvent hébergée dans des architectures domestiques. Tant les lieux qui abritent les pratiques médicales d’hier que les programmes, rarement envisagés, dans les opérations nouvelles ne semblent répondre à la nécessaire accessibilité et fonctionnalité des locaux qu’aux attentes collaboratives et aux capacités économiques d’une nouvelle génération de professionnels de santé.
L’étude Pas de vacances pour la médecine de ville, portée par les architectes de l’agence Oglo, souhaite démontrer le potentiel d’autre lieux d’exercice. Enrichie par des témoignages de praticiens, de regards internationaux et d’un retour historique, elle démontre la nécessité de reconstruire un réseau de santé du quotidien fondée sur des projets d’architectures adaptées. Les lieux envisagés se définissent dans l’intervalle entre la médecine libérale et les pratiques hospitalières. La variété des appellations – cabinet médical, pôle santé, centre de santé, maison de santé pluridisciplinaire – révèle que le programme n’est pas encore tout à fait fixé mais offre un potentiel dont il faut aujourd’hui trouver la forme.
C’est tout l’enjeu de cette étude que d’essayer de définir ce modèle novateur, hybride, et mixte. Conçu pour répondre aux besoins de tous les jours comme aux périodes de crise sanitaire, des programmes de santé d’un nouveau genre s’affirmeraient comme un élément clé de la ville résiliente.