Agenda du Grand Paris

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Exposition Boilly – Chroniques parisiennes @ MUSÉE COGNACQ-JAY
Fév 16 @ 10:00 – Juin 26 @ 18:00
Exposition Boilly - Chroniques parisiennes @ MUSÉE COGNACQ-JAY

Exposition
Boilly (1761-1845)
Chroniques parisiennes
16 février – 26 juin 2022 – Musée Cognacq-Jay

Artiste virtuose, prolifique et inclassable, Louis-Léopold Boilly (1761-1845) se fait le chroniqueur enthousiaste de Paris pendant soixante ans, d’une révolution à l’aube d’une autre (1789 et 1848). Il est à la fois le portraitiste des Parisiens, le peintre de scènes urbaines, l’inventeur de trompe-l’œil saisissants et l’auteur de caricatures piquantes.

Cette exposition monographique explore la carrière foisonnante de Boilly au travers de 130 œuvres qui invitent à découvrir la singularité de l’artiste, son brio, son humour et son inventivité. Elle présente plusieurs chefs-d’œuvre inédits ou exposés pour la première fois en France.

Originaire du Nord de la France, Boilly part à la conquête de la capitale à l’âge de 24 ans, en 1785, pour ne plus jamais la quitter. Peu intéressé par la grande histoire de Paris, il est fasciné par la modernité de la ville, son effervescence et ses spectacles. Boilly, en chroniqueur de la vie quotidienne, dresse le portait intime d’une génération.

L’artiste aime scruter les lieux comme les visages de Paris. Il s’illustre dans l’art du portrait en fixant les visages des Parisiens et des Parisiennes sur des petits formats qui deviennent sa marque de fabrique. Le portraitiste se double volontiers du caricaturiste, posant sur ses concitoyens un regard amusé, voire mordant. Son goût pour la provocation comme pour la virtuosité technique se retrouve dans ses Trompe-l’œil, à l’éblouissante qualité illusionniste.

L’exposition dévoile également le jeu raffiné auquel se livre l’artiste pour se mettre lui-même en scène. Il brosse des autoportraits pleins de dérision, multiplie les signatures et se glisse parmi les protagonistes de ses scènes de foule, à l’image d’un Alfred Hitchcock dans ses films. Ces stratagèmes instaurent une relation complice entre l’artiste et le spectateur. Tout au long du parcours de l’exposition, le visiteur est invité, dans un jeu de piste ludique, à retrouver le visage ou les indices de la présence de Boilly.

Organisée à l’occasion de la publication du catalogue raisonné de l’artiste rédigé par Etienne Bréton et Pascal Zuber (édition Arthena, 2019), cette exposition sera l’occasion de découvrir plusieurs chefs-d’œuvre présentés pour la première fois en France et provenant de prestigieuses collections particulières, dont l’une des plus importantes, aujourd’hui conservée au Ramsbury Manor Foundation, au Royaume-Uni.

Le parcours de l’exposition prend une ampleur supplémentaire en se déployant dans huit salles du musée, à l’image de l’exposition passée « L’Empire des sens, de Boucher à Greuze ».

MUSÉE COGNACQ-JAY
8 rue Elzévir – 75003 Paris
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Billet unique exposition temporaire et collections permanentes : plein tarif : 8€ / tarif réduit : 6€

Avr
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HÉROÏNES ROMANTIQUES – Musée de la vie romantique @ Musée de la vie romantique
Avr 6 @ 10:00 – Sep 4 @ 18:00
HÉROÏNES ROMANTIQUES - Musée de la vie romantique @ Musée de la vie romantique

HÉROÏNES ROMANTIQUES

Exposition – Musée de la vie romantique

Du 6 avril au 4 septembre 2022

Qui sont les héroïnes du romantisme et comment sont-elles représentées dans les arts au XIXe siècle ? Le musée de la Vie romantique explore ces questions en ouvrant, le 6 avril 2022, l’exposition Héroïnes romantiques.

Grâce à une sélection d’une centaine d’œuvres – peintures, sculptures, manuscrits et objets
d’art -, l’exposition invite le public à découvrir des héroïnes revisitées ou inventées par le
romantisme : Héroïnes du passé, Héroïnes de fiction et Héroïnes en scène. Ce parcours en trois temps permet de tisser des liens entre les Beaux-arts, la littérature et les arts de la scène qui jouent au XIXe siècle un rôle majeur dans la diffusion d’un héroïsme féminin aux accents tragiques.

Sappho, Jeanne d’Arc, Marie Stuart, Héloïse, Juliette, Ophélie ou encore Atala : ces femmes, dont les récits dramatiques sont connus, ancrent dans l’imaginaire collectif de l’époque une certaine vision du féminin. Dans les Beaux-arts, comme dans la littérature ou la musique, l’héroïne romantique vit des passions fortes, éprouve le désespoir et la mélancolie, aime et meurt d’aimer. Les artistes romantiques, portés par le goût du drame, font de ces destinées exceptionnelles des sujets pour leurs compositions. Les œuvres choisies d’Eugène Delacroix, Anne-Louis Girodet, Théodore Chassériau, Antoine-Jean Gros, Léon Cogniet ou Léopold Burthe, figurent le plus souvent ces femmes diaphanes et fragiles, dénudées, résignées face à un destin inéluctable. Si la création de l’époque est majoritairement l’œuvre d’artistes masculins, l’exposition s’intéresse également aux femmes du XIXe siècle qui mettent en scène des héroïnes dans leurs œuvres. Sont ainsi mises à l’honneur les artistes Marie d’Orléans, Félicie de Fauveau, Frédérique O’Connell, les écrivaines Madame de Staël et George Sand ou encore les interprètes Harriet Smithson, Rachel et Mademoiselle Mars, qui portent à la scène les grands rôles féminins de l’époque. En se saisissant de ce sujet encore peu exploré, l’exposition interroge le regard sur les femmes diffusé par le mouvement romantique, dans une société qui leur laisse alors peu de place.

Cette sélection d’œuvres est enrichie d’une médiation à destination du public familial et scolaire, de contenus sonores donnant vie à des textes d’époque ou encore d’une projection audiovisuelle qui questionne la postérité contemporaine de ces héroïnes. Une riche programmation culturelle accompagne le propos : un podcast sur la fonction jouée  par ces représentations réalisé en partenariat avec Julie Beauzac – créatrice de podcasts sur l’histoire de l’art -, un cycle de concerts de compositrices romantiques proposé par le Conservatoire à rayonnement régional de Paris ou encore un concert de Chloé Mons et Hélène Singer intitulé « Désirs et mythologies féminines ».
Sous la forme d’un ouvrage collectif à entrées thématiques, le catalogue qui accompagne
l’exposition développe un éclairage pluridisciplinaire interrogeant les représentations des
héroïnes romantiques en mêlant histoire et histoire de l’art.

Musée de la Vie romantique
Hôtel Scheffer-Renan
16, rue Chaptal – 75009 PARIS Tél. 01.55.31.95.67

Ouverture
Du mardi au dimanche de 10h à 18h, fermé les lundis et le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre