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HÉROÏNES ROMANTIQUES – Musée de la vie romantique @ Musée de la vie romantique
Avr 6 @ 10:00 – Sep 4 @ 18:00
HÉROÏNES ROMANTIQUES - Musée de la vie romantique @ Musée de la vie romantique

HÉROÏNES ROMANTIQUES

Exposition – Musée de la vie romantique

Du 6 avril au 4 septembre 2022

Qui sont les héroïnes du romantisme et comment sont-elles représentées dans les arts au XIXe siècle ? Le musée de la Vie romantique explore ces questions en ouvrant, le 6 avril 2022, l’exposition Héroïnes romantiques.

Grâce à une sélection d’une centaine d’œuvres – peintures, sculptures, manuscrits et objets
d’art -, l’exposition invite le public à découvrir des héroïnes revisitées ou inventées par le
romantisme : Héroïnes du passé, Héroïnes de fiction et Héroïnes en scène. Ce parcours en trois temps permet de tisser des liens entre les Beaux-arts, la littérature et les arts de la scène qui jouent au XIXe siècle un rôle majeur dans la diffusion d’un héroïsme féminin aux accents tragiques.

Sappho, Jeanne d’Arc, Marie Stuart, Héloïse, Juliette, Ophélie ou encore Atala : ces femmes, dont les récits dramatiques sont connus, ancrent dans l’imaginaire collectif de l’époque une certaine vision du féminin. Dans les Beaux-arts, comme dans la littérature ou la musique, l’héroïne romantique vit des passions fortes, éprouve le désespoir et la mélancolie, aime et meurt d’aimer. Les artistes romantiques, portés par le goût du drame, font de ces destinées exceptionnelles des sujets pour leurs compositions. Les œuvres choisies d’Eugène Delacroix, Anne-Louis Girodet, Théodore Chassériau, Antoine-Jean Gros, Léon Cogniet ou Léopold Burthe, figurent le plus souvent ces femmes diaphanes et fragiles, dénudées, résignées face à un destin inéluctable. Si la création de l’époque est majoritairement l’œuvre d’artistes masculins, l’exposition s’intéresse également aux femmes du XIXe siècle qui mettent en scène des héroïnes dans leurs œuvres. Sont ainsi mises à l’honneur les artistes Marie d’Orléans, Félicie de Fauveau, Frédérique O’Connell, les écrivaines Madame de Staël et George Sand ou encore les interprètes Harriet Smithson, Rachel et Mademoiselle Mars, qui portent à la scène les grands rôles féminins de l’époque. En se saisissant de ce sujet encore peu exploré, l’exposition interroge le regard sur les femmes diffusé par le mouvement romantique, dans une société qui leur laisse alors peu de place.

Cette sélection d’œuvres est enrichie d’une médiation à destination du public familial et scolaire, de contenus sonores donnant vie à des textes d’époque ou encore d’une projection audiovisuelle qui questionne la postérité contemporaine de ces héroïnes. Une riche programmation culturelle accompagne le propos : un podcast sur la fonction jouée  par ces représentations réalisé en partenariat avec Julie Beauzac – créatrice de podcasts sur l’histoire de l’art -, un cycle de concerts de compositrices romantiques proposé par le Conservatoire à rayonnement régional de Paris ou encore un concert de Chloé Mons et Hélène Singer intitulé « Désirs et mythologies féminines ».
Sous la forme d’un ouvrage collectif à entrées thématiques, le catalogue qui accompagne
l’exposition développe un éclairage pluridisciplinaire interrogeant les représentations des
héroïnes romantiques en mêlant histoire et histoire de l’art.

Musée de la Vie romantique
Hôtel Scheffer-Renan
16, rue Chaptal – 75009 PARIS Tél. 01.55.31.95.67

Ouverture
Du mardi au dimanche de 10h à 18h, fermé les lundis et le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre

Juin
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Exposition Les Agents secrets du Général @ Musée de l'Ordre de la Libération
Juin 23 @ 10:00 – Oct 16 @ 18:00
Exposition Les Agents secrets du Général @ Musée de l'Ordre de la Libération

EXPOSITION | LES AGENTS SECRETS DU GÉNÉRAL

Les Compagnons de la Libération dans la lutte clandestine (1940-1944)

Du 23 juin au 16 octobre 2022, au musée de l’Ordre de la Libération, Hôtel national des Invalides

Le musée de l’Ordre de la Libération présente, à partir du 23 juin, l’exposition Les agents secrets du Général. Les Compagnons de la Libération dans la lutte clandestine (1940-1944). À l’aide de 130 objets, photographies et documents pour la plupart secrets et inédits, l’exposition décrypte la vie et le rôle des agents clandestins du général de Gaulle de 1940 à 1944. Elle est illustrée par des parcours d’hommes et de femmes choisis parmi les 174 Compagnons de la Libération qui furent des agents secrets de la France libre.

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Sous l’Occupation, une répression impitoyable s’abat sur tous ceux qui – à l’instar des partisans du général de Gaulle – refusent d’abandonner le combat. Les services secrets de la France libre, créés et basés à Londres, jouent alors un rôle majeur dans la recherche d’informations, mais aussi dans le recrutement et la formation d’espions intervenant sur le territoire national par le biais d’opérations clandestines et d’actions militaires et politiques. C’est dans ce contexte que les services de renseignements de la France libre prennent l’appellation de Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) il y a 80 ans, en juin 1942.

L’importance de ces services dans la reconquête de la France est établie, de même que les sacrifices immenses que ces agents ont consentis pendant la guerre, au prix de presque 35 % de pertes.