Agenda du Grand Paris

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Weak Tongue – Exposition Eva Barto
Mai 19 @ 14:00 – Juil 24 @ 19:00
Weak Tongue - Exposition Eva Barto

Weak Tongue

19. 05–24. 07. 2022

Eva Barto

Du 19 mai au 24 juillet 2022, le Frac Île-de-France présente au Plateau Weak Tongue, première exposition personnelle d’Eva Barto dans une institution parisienne. Weak Tongue s’inscrit dans la continuité d’une recherche autour des notions de soutien, de support financier, et de leurs ambiguïtés. Un basculement s’opèrera du 25 juillet au 2 octobre, dans l’exposition Sharp Smile, qui se tiendra au MACRO à Rome.

Traduction littérale de Langue Faible, Weak Tongue fait référence aux écarts et erreurs de langage et aux comportements douteux et ambivalents qu’ils impliquent. L’exposition se construit à travers l’usage d’une langue de bois affutée se prêtant sans cesse aux retournements. Elle se manifeste dans les manipulations, interprétations et déviations des lois et des règles qui protègent et épargnent, tant ceux qui les font, que ceux qui les contournent.

Weak Tongue exagère la méthode opportuniste en place dans ces stratégies, la livrant par l’entremise de témoignages empruntés, cumulant versions officielles et officieuses, réelles, erronées, ou contradictoires. Le basculement d’un discours à l’autre ainsi que le traitement de l’espace d’exposition visant à le neutraliser, instaurent un régime de suspicion et amènent à considérer le contexte dans son ensemble, à mesurer ce qui est dit et tu, laissant la dynamique corruptive se répandre et ne rien épargner.

L’exposition est en conséquence à la fois témoin, complice et otage des mécanismes mis à l’œuvre. Elle instaure tout un apparatus de révélations, d’omissions et de protections d’informations, contrainte de livrer certaines de ses données seulement en dehors de son propre cadre et de sa temporalité, où peuvent alors se déployer les éléments de sa complémentarité.

Eva Barto convoque les rapports de pouvoir régissant les codes de la propriété, notamment à travers l’étude des discours hégémoniques, des mécanismes de corruption et des impasses de la loi. Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles, à la galerie gb agency, à la Villa Arson (2016), au Kunstverein Nuremberg, au Kunstlerhaus Stuttgart (2021), et prochainement au MACRO à Rome (2022). Il a également été présenté à la galerie Marcelle Alix (2015), à la Biennale de Rennes et à la Kadist Foundation (2016), à la Fondation d’entreprise Pernod Ricard (2017, 2019), au Wattis Art Center (2017), à la galerie Max Mayer (2018, 2021), au musée de la Sécession (2018), à la Biennale d’Anafi (2018), au Grand Café (2020) … Lauréate de la bourse Étant Donné en collaboration avec le SculptureCenter New York, elle poursuivra en septembre 2022 une recherche autour des vides juridiques. En 2016, elle crée le projet éditorial Buttonwood.Press. Elle est co-fondatrice du collectif de droits des travailleur-euses de l’art La Buse et co-anime l’émission ForTune sur Duuu Radio. Depuis 2019, elle enseigne à l’École des Beaux-Arts de Lyon.

Informations pratiques

le plateau, paris / 22, rue des Alouettes, 75019 Paris / T +33 1 76 21 13 41 / www.fraciledefrance.com

Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h / Nocturne chaque 1er mercredi du mois, jusqu’à 21h. Entrée libre

Juin
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Exposition Les Agents secrets du Général @ Musée de l'Ordre de la Libération
Juin 23 @ 10:00 – Oct 16 @ 18:00
Exposition Les Agents secrets du Général @ Musée de l'Ordre de la Libération

EXPOSITION | LES AGENTS SECRETS DU GÉNÉRAL

Les Compagnons de la Libération dans la lutte clandestine (1940-1944)

Du 23 juin au 16 octobre 2022, au musée de l’Ordre de la Libération, Hôtel national des Invalides

Le musée de l’Ordre de la Libération présente, à partir du 23 juin, l’exposition Les agents secrets du Général. Les Compagnons de la Libération dans la lutte clandestine (1940-1944). À l’aide de 130 objets, photographies et documents pour la plupart secrets et inédits, l’exposition décrypte la vie et le rôle des agents clandestins du général de Gaulle de 1940 à 1944. Elle est illustrée par des parcours d’hommes et de femmes choisis parmi les 174 Compagnons de la Libération qui furent des agents secrets de la France libre.

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Sous l’Occupation, une répression impitoyable s’abat sur tous ceux qui – à l’instar des partisans du général de Gaulle – refusent d’abandonner le combat. Les services secrets de la France libre, créés et basés à Londres, jouent alors un rôle majeur dans la recherche d’informations, mais aussi dans le recrutement et la formation d’espions intervenant sur le territoire national par le biais d’opérations clandestines et d’actions militaires et politiques. C’est dans ce contexte que les services de renseignements de la France libre prennent l’appellation de Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) il y a 80 ans, en juin 1942.

L’importance de ces services dans la reconquête de la France est établie, de même que les sacrifices immenses que ces agents ont consentis pendant la guerre, au prix de presque 35 % de pertes.