Agenda du Grand Paris

Oct
8
ven
Histoire de la santé et de l’environnement – Séminaire RPTEC 2021-2022 @ Archives de Paris
Oct 8 2021 @ 10:00 – Juin 10 2022 @ 12:00

Séminaire Région parisienne, territoires et cultures

Histoire de la santé et de l’environnement
XVIe-XXIe siècles

Séminaire organisé par Emmanuel Bellanger (CNRS/CHS), Sophie Hennet (Archives nationales), Christine Langé et Gaël Normand (Archives départementales de Seine-Saint-Denis), Rosine Lheureux-Icard (Archives départementales du Val-de-Marne), Guillaume Nahon (Archives de Paris), Emilie Potonet-Stec et Claire Morillon (service Identité et Patrimoine de la RATP) et Sylvie Zaidman (Paris Musées)

• 8 octobre 2021 / séance en visioconférence •
L’Assistance publique de Paris aux XIXe et début XXe siècles : un modèle de protection sociale ?
Yannick Marec, professeur émérite d’histoire contemporaine, université de Rouen-Normandie, président du conseil scientifique de la Société française d’histoire des hôpitaux
• 17 décembre 2021 •
Boues et immondices : un lien régénérateur, Paris et sa banlieue, XVIe-XVIIIe siècles
Nicolas Lyon-Caen, chargé de recherche à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine,
CNRS, ENS-Ulm, université Paris 1, Raphaël Morera, chargé de recherche au Centre de
recherches historiques, CNRS, EHESS
• 28 janvier 2022 •
Les hôpitaux parisiens et la banlieue (1850-1950) : une histoire conflictuelle ?
Claire Barillé, maîtresse de conférence en histoire contemporaine, université de Lille, Institut de recherches historiques du Septentrion (IRHiS)
• 11 février 2022 •
Le dispensaire antituberculeux ou la difficile émergence des établissements antituberculeux à Paris et dans ses banlieues (1901-1943)
Sylvie Poncelet, professeure agrégée d’économie et de gestion, docteure en histoire
contemporaine, Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS)
• 18 mars 2022 / séance en visioconférence •
Poison sur la ville. De l’espace de travail industriel à l’environnement urbain, histoire du plomb toxique en longue durée (XIXe-XXIe siècles)
Judith Rainhorn, professeure d’histoire contemporaine, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CHS/Maison française d’Oxford
• 15 avril 2022 •
L’écosystème des mobilités urbaines et la question environnementale : une perspective detemps long
Arnaud Passalacqua, professeur à l’École d’urbanisme de Paris, UPEC, chercheur au Lab’Urbaet chercheur associé au LIED
• 20 mai 2022 •
Un paysage sous emprise parisienne : les ressources du bassin de la Seine au service de la capitale, XVIIIe-XXe siècles
Sabine Barles, professeure en urbanisme et en aménagement, université Paris 1 Panthéon-
Sorbonne, Géographie-cités
• 10 juin 2022 •
La pollution de l’air à Paris et sa banlieue dans les années 1950-1960 : la construction d’une problématique partagée ?
Régis Briday, Michel Letté et Catherine Radtka, chercheur·se·s au laboratoire HT2S du Cnam, Projet Émergence(s) de la Ville de Paris : « Ciels de Paris »
Les séances ont lieu le vendredi de 10h à 12h aux Archives de Paris (18 bd Sérurier, 75019 Paris).
métro/tramway : Porte des Lilas – bus : n° 48, 61, 96, 105, 115, 129, 170, 249
L’entrée et la sortie des participants se font par la sortie de secours située au fond de la
salle de conférences, en façade du bâtiment. Fermeture des portes à 10h15.
Port du masque obligatoire. Passe sanitaire obligatoire.
Les conditions d’entrée sont susceptibles d’être modifiées selon l’évolution de la situation
et des obligations sanitaires.
Avr
12
mar
Incursions sauvages – Exposition au musée de la Chasse et de la Nature @ Musée de la Chasse et de la Nature
Avr 12 @ 11:00 – Sep 11 @ 18:00
Incursions sauvages - Exposition au musée de la Chasse et de la Nature @ Musée de la Chasse et de la Nature

Incursions sauvages

Exposition de street art au musée de la Chasse et de la Nature

Du 12 avril au 11 septembre 2022

Le Musée de la Chasse et de la Nature a choisi sept street artistes pour investir ses salles et réaliser des oeuvres qui interrogeront notre cohabitation avec un monde animal perturbé.

L’exposition Incursions sauvages est une exposition qui s’inscrit dans l’actualité. Elle est née de l’observation, durant le récent confinement, de la porosité manifeste des frontières entre la nature et la ville et de la vision, partout sur la planète, de nombreux animaux sauvages égarés en milieu urbain ; des sangliers, des cerfs et des renards en Occident, plus spectaculaires, des félins en Inde, des ours et des éléphants en Chine. La confrontation est désormais fréquente et ce qui semblait à nos yeux, incongru, est devenu commun.

Ainsi, le Musée de la Chasse et de la Nature a choisi sept street artistes pour investir ses salles et réaliser des oeuvres qui interrogeront notre cohabitation avec un monde animal perturbé.

Si les artistes urbains font toujours du bestiaire, une source d’inspiration de leur travail, dans la continuité de leurs ainés, c’est aujourd’hui pour pointer les préoccupations de nos sociétés contemporaines. Traversés par les questions environnementales relatives à la sauvegarde de l’espèce animale, à sa cohabitation avec l’homme, ils abordent ici l’arrivée impromptue, telle qu’elle s’est récemment produite, d’un bestiaire sylvestre dans la ville – cerfs, sangliers ou blaireaux… En construisant la Cité, l’homme a défini un territoire dans lequel il règne presque sans partage. À l’extérieur de celle-ci, la campagne constitue un monde sauvage, où vivent ensemble animaux partiellement domestiqués et toute une faune indomptée, mise à mal par les actions et les comportements des hommes.

Au-delà du seul propos environnemental, l’exposition se veut également une métaphore de l’art urbain qualifié de sauvage à l’origine qui, le temps de l’exposition, investit le musée ; un art engagé, témoin et lanceur d’alerte. 

Incursions sauvages est organisée en diptyque avec l’exposition Plongées en eaux troubles au Centre d’art urbain, Fluctuart. Cette exposition en miroir interroge cette fois l’intrusion de l’homme dans l’écosystème de la Seine, bouleversant à son tour ses occupants. Les artistes sont là invités à s’emparer de la faune aquatique du fleuve : silure, anguille ou brochet… mais aussi à en imaginer les avatars mythologiques ou leurs mutations biologiques : sirènes, tritons ou monstres hybrides.

Sur les deux sites, c’est donc un large panorama de la scène street art qui se dévoile dans la diversité de ses techniques (spray, pochoir, collage ou installation) et de ses styles (graphique, fantastique ou hyperréaliste) au travers des œuvres d’une quinzaine d’artistes internationaux. Une rare opportunité de suivre la trace puis de s’immerger dans la faune du street art.

Informations pratiques

Musée de la Chasse et de la Nature
62 rue des Archives 75003 Paris
www.chassenature.org

Ouvert du mardi
au dimanche
de 11h00 à 18h00 (dernier accès 17h30)
Nocturnes les mercredis
jusquʼà 21h30 (dernier accès 21h00)