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Cinéma en campagne – Exposition à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé @ Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
Avr 22 @ 13:00 – Juil 16 @ 20:00
Cinéma en campagne - Exposition à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé @ Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

Cinéma en campagne

Une exposition inédite sur le Pathé-Rural, un circuit de salles de cinéma hors des sentiers battus

Du 22 avril au 16 juillet 2022

La Fondation inaugure un cycle d’expositions autour de ses appareils et marques emblématiques. Au printemps, le cinéma gagne la campagne à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé! Du 22 avril au 9 juillet, une exposition inédite présentera pour la première fois un ensemble d’affiches, de programmes illustrés et d’extraits autour de la marque Pathé-Rural. A l’automne, c’est le Pathé-Baby qui sera à l’honneur.

Plus de 5 000 salles de diffusion, des centaines de films

Derrière la marque Pathé-Rural se cache toute une histoire de l’exploitation cinématographique française. Celle de milliers de petites salles qui, de 1928 à la fin des années 1940, permettent de diffuser des films dans les petites villes et les villages.

En plus des palaces parisiens, qui à cette période peuvent compter près d’un millier de places, les salles de cinéma dans lesquelles on retrouve le Pathé-Rural permettent aux films d’être diffusés auprès d’un très grand nombre de spectateurs, et ce, pendant plusieurs années.

Initié par les pouvoirs publics qui souhaitent une meilleure diffusion du cinéma, cette « petite exploitation » va se développer intensément au tournant du parlant, grâce à un catalogue mis au point par Pathé.

Chaque séance Pathé-Rural comprend un grand film, des films comiques, des documentaires, des actualités. Jusqu’à la fin des années 1940, des centaines de films sont projetés grâce au circuit Pathé-Rural.

Un appareil et des salles

Au milieu des années 1920, Pathé met au point le Pathé-Rural. L’appareil est le fruit de la collaboration entre Victor Continsouza (fabricant d’appareils et collaborateur de toujours de Pathé) et des ingénieurs de la société. Le Pathé-Rural permet de projeter des copies d’une largeur de 17,5 mm, soit la moitié du format standard 35mm. Le temps de projection est doublé et le transport facilité. L’appareil diffuse des films sortis un ou deux ans auparavant sur les écrans des grandes villes et en propose des versions réduites. Lancé en 1928, le Pathé-Rural conquiert rapidement des exploitants en herbe.

Le Pathé-Rural est destiné aux petites exploitations. Les films sont diffusés dans les villages, dans des villes moyennes, dans des salles fixes ou dans des lieux exploités par des itinérants. Au début du parlant, en 1929, plus de 5 500 petites villes et communes sont concernées. Au début des années 1930, le circuit est sonorisé.

Bien que le format 17,5 mm soit interdit en 1940 par l’occupant, le circuit Pathé-Rural persiste au format de film 16 mm jusqu’aux années d’après-guerre. Le catalogue de films parlants de Pathé est ainsi largement diffusé.

A ses débuts, le Pathé-Rural s’implante dans des régions encore peu électrifiées. De Fanfan la tulipe à Poil de Carotte, il diffuse des films de tous genres et fait connaître à des milliers de spectateurs les cow-boys Fred et Jim, Charlot, Mickey et Rintintin. Les films, qui sont diffusés quelques mois après leur sortie dans les salles d’exclusivité sont remontés, parfois censurés et leur longueur est réduite à quelques bobines. Jusqu’au milieu des années 1940, plus de 500 programmes différents seront proposés.

Une exposition inédite d’affiches et d’appareils

L’Exposition CINEMA EN CAMPAGNE, présentée à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé à partir du vendredi 22 avril, est la première exposition consacrée au Pathé-Rural. Elle plonge le visiteur dans l’histoire du plus grand des petits circuits d’exploitation. Très populaire entre la fin du muet et les premières décennies du cinéma parlant, l’histoire du Rural est évoquée grâce à ses éclatantes affiches de films. Ces lithographies hautes en couleurs ont permis à des affichistes de différentes générations de développer leur talent. Les catalogues, les bandes-annonces, ainsi que des extraits de films parlants et sonores illustrent cette histoire, aux côtés des différents projecteurs et caméras créés pour ce réseau.

Des ateliers pour le jeune public : atelier A l’affiche !

Depuis les débuts du cinéma, l’affiche joue un rôle essentiel pour capter l’attention du public. Que ce soit par la présence fascinante de ses vedettes, sa palette flamboyante ou encore l’originalité de son style graphique, l’affiche a pour vocation d’attirer les foules dans les salles. Objet à la fois artistique et commercial, elle est aussi un véritable condensé du film à venir, qui permet au spectateur de plonger dans son univers et d’en imaginer l’histoire et l’ambiance générale.

Et si à votre tour, vous tentiez de créer votre propre affiche ? Après une visite de l’exposition Pathé-Rural et avoir vu un film, les participants choisiront les éléments à mettre en valeur pour illustrer l’intrigue et la promouvoir tout en respectant les contraintes de l’exercice. Au moyen de collages, pochoirs, à vous de faire naître les contrastes les plus percutants, les couleurs les plus accrocheuses et les personnages les plus attachants pour raconter toute une histoire… À vos feutres et chevalets !

Durée de l’atelier : 2 heures. A partir de 6 ans.

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
73 avenue des Gobelins, 75013 Paris
www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com

Tarifs :
Billet couplé 1 séance de cinéma + accès aux espaces d’exposition :
Tarif plein : 7 € ; Tarif réduit : 5,50 € ; Moins de 14 ans : 4,50 €
Tarif partenaire (pour les abonnés du Libre Pass de la Cinémathèque française
et le CinéPass Pathé Gaumont) : 4 €
Carte 5 places valable 3 mois : 20 €
Carte 5 places à retirer sur place
Tarif ateliers : 8€ par personne ; tarif famille (4 p.) : 28€ ; tarif famille (5p.) : 32 € ; à partir de la 5ème place : 4 €

Jan
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24e traversée de Paris hivernale des véhicules d’époque le dimanche 14 janvier 2024 @ Château de Vincennes
Jan 14 @ 07:30 – 14:00
24e traversée de Paris hivernale des véhicules d’époque le dimanche 14 janvier 2024 @ Château de Vincennes

Pour cette 24e édition qui couvrira une trentaine de kilomètres, l’association Vincennes en Anciennes – organisatrice des Traversées de Paris – plongera 700 équipages en véhicules de plus de 30 ans dans l’histoire parisienne des constructions métalliques. Avant le Second Empire, le fer dans l’architecture parisienne n’était pas une évidence. La pierre dominait dans les constructions. Il a fallu le talent novateur de personnalités telles que Baltard, Eiffel et bien d’autres pour lui donner ses lettres de noblesse. En même temps que progresse la Révolution industrielle, le métal est l’un des matériaux qui a transformé l’architecture à Paris. Il est utilisé pour sa solidité et sa résistance au feu : gares, ponts, halles, passages couverts et bâtiments des expositions universelles fleurissent dans la capitale. La Traversée de Paris mettra ainsi en lumière certains de ces ouvrages d’art ou bâtiments, par exemple les Ponts de l’Europe, Mirabeau ou de Grenelle. Le premier offre une vue sur la construction de verre et de fer de la gare Saint-Lazare, le second sur la Tour Eiffel et le troisième sur l’une des six répliques parisiennes de la Statue de la Liberté d’Auguste Bartholdi qui se trouve sur l’Île aux Cygnes. Réduction au quart de celle de New-York, elle a été offerte à la France par les citoyens français établis aux États-Unis et inaugurée le 4 juillet 1889 lors de l’exposition Universelle à l’occasion du centenaire de la Révolution française. Originellement placée face à la Tour Eiffel, elle tournait le dos aux États-Unis. Ce n’est que depuis l’Exposition Universelle de 1937 qu’elle regarde vers l’ouest. La statue originale est sortie en 1885 des ateliers de Gustave Eiffel, rue de Chazelles (où passera également la Traversée). Du haut de ses 312 mètres, la Dame de fer contemplera le passage des voitures. Créée pour l’Exposition Universelle de 1889, elle est l’un des emblèmes de la capitale. Depuis, elle a accueilli 200 millions de visiteurs. Si elle fait l’unanimité aujourd’hui, elle n’a pas eu que des amis lors de sa création.

Croiser des véhicules anciens (autos, motos, vélos, utilitaires légers, tracteurs, bus et camions) dans les rues de Paris est toujours un moment de grâce. Le temps est suspendu lors de cette balade atypique. Un temps désordonné où les avant-guerre croisent les Youngtimers, où les tracteurs investissent les rues de la capitale, où les Solex côtoient les Dollar et side-cars… Les marques disparues refont surface tandis que les Citroën, Peugeot, Renault, Volkswagen et autres offrent un échantillon de ce qu’elles ont été au fil des époques. Pour la première fois, la Traversée de Paris accueillera 10 camions anciens dont un porte-char ATCM modèle S 32215. Toujours au rendez-vous les bus Renault des années 30 embarquent au chateau de Vincennes un public curieux de tenter une expérience hors du commun sur des sièges en bois ou sur la plateforme livrée aux quatre vents.
Vincennes en Anciennes nous offre cette année un parcours inédit qui surprendra les participants, délaissant les points de passages habituels au profit d’autres lieux moins souvent empruntés. La Traversée de Paris entend également valoriser le patrimoine architectural de la capitale. » explique Jacques D’Andréa, Président de Vincennes en Anciennes.

Rendez-vous dimanche prochain et couvrez-vous bien !