En Île-de-France, une empreinte carbone élevée

Mis à jour le jeudi 1 juillet 2021 by Olivier Delahaye

La greentech CARBO dévoile une étude inédite pour estimer l’impact carbone des Français par région.

A l’occasion des élections régionales, la greentech Carbo a réalisé une étude visant à estimer l’empreinte carbone des Français région par région.

On apprend d’abord qu’au niveau national, cette empreinte a chuté d’environ 20 % en 2020 (para rapport à 2018) ; une baisse consécutive à la crise sanitaire qui a mis à l’arrêt une partie de l’économie française et qui a surtout réduit fortement les mobilités. Ainsi, en 2020, l’empreinte carbone moyenne d’un Français est, selon de Carbo, d’environ 9,15 tCO2e/an (tonne équivalent CO2 par an).
Pour rappel, le ministère de la Transition écologique a placé le curseur entre 1,6 tCO2e/an et 2,8 tCO2e/an pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à 2 °C à l’horizon 2100.

Au niveau régional, ce sont le Centre-Val de Loire (8,63 tCO2e/an) et le Grand-Est (8,65 tCO2e/an) qui s’en sortent le mieux. Elles sont suivies de près par les régions Pays de la Loire, Bourgogne–Franche-Comté, Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes. Selon Carbo, le score de la région Centre-Val de Loire s’explique notamment par « le développement de projets agroforestiers permettant d’absorber jusqu’à l’équivalent d’un quart de ses émissions ».

En revanche, l’Île-de-France est à la traîne avec 9,45 tCO2e/an, légèrement au-dessus de la moyenne nationale. Cela peut largement s’expliquer par l’extrême densité de population, mais aussi et surtout par une omniprésence du transport. Plus étonnant, le très mauvais chiffre de la région normande.

Méthode de l’étude : 
Les émissions de CO2 de chaque citoyen sont estimées en 3 étapes.
Un questionnaire synthétique permettant d’identifier les grands postes d’émissions de chaque participant (logement, alimentation, transport, utilisation de services, etc.)
Pour chaque citoyen l’ayant consenti, les résultats du questionnaire sont enrichis avec de nouvelles données liées aux dépenses bancaires quotidiennes. Dans ce cadre, Carbo prend en compte toutes les émissions de CO2 des dépenses qui peuvent être catégorisées. Chaque fois qu’un participant utilise un compte bancaire, Carbo analyse le type de dépense (essence, hôtel, alimentation, etc.) et calcule le volume de CO2 associé. Plus précisément, Carbo utilise pour chaque dépense un facteur d’émission monétaire. Ce facteur, exprimé en C02 par Euro, permet d’estimer un ordre de grandeur du contenu carbone d’un bien ou d’un service à l’aide de son prix. Il est généralement compris entre quelques dizaines à quelques milliers de gCO2/€.
Enfin, chaque facteur d’émission monétaire est enrichi à partir de paramètres complémentaires, soit génériques (par exemple, l’appellation bio pour une épicerie) soit personnels (j’ai déclaré être végétarien). Pour un produit ou une activité humaine, Carbo 

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