Mis à jour le mercredi 14 octobre 2020 by Philippe Serieys
Baignée par les eaux de la Marne où s’est écrit son histoire, la ville de Joinville-le-Pont est connue de tous par une chanson. Mais en fait, autours de ce célèbre pont, point de passage stratégique de Paris vers l’est de la France,se trouve non seulement un lieu de fête sur les bords de Marne avec ses guinguettes, mais aussi un lieu où s’est écrit l’histoire du sport de haut niveau et du cinéma français aux studios Pathé.
Mais commençons par le début quand à l’époque mérovingienne la cité s’installe autour de l’abbaye des Fossés qui fut fondée en mémoire du Roi Dagobert Ier (Roi des Francs vers 629-638/639), aux alentours de 640. La commune de Joinville était à l’origine rattachée à la ville de Saint-Maur, située dans les terres appartenant à l’Abbaye de Saint-Pierre-des-Fossés qui avait accueilli les reliques de Saint-Maur, le 13 novembre 868. L’archevêque Odon de Sully (également appelé Eudes de Sully) dote en 1205, l’abbaye de Saint-Maur d’un pont sur la Marne dénommé « Pons olini » soit « Pont Olin », signifiant le « pont au lin ». Le pont est construit en bois, il abrite deux moulins, est gardé par une garnison de 120 hommes armés et l’abbé de l’abbaye de Saint-Maur bénéficie du droit de péage perçu au franchissement du pont. On dénombre sur le pont des auberges, un péage ainsi qu’un accueil pour les pèlerins, les voyageurs et mariniers faisant halte dans la cité. Sur les rives s’installent aussi des auberges pour les bateliers et les voyageurs. La cité bénéficie de la culture de la vigne qui se pratique sur les coteaux de la Marne ainsi que de l’exploitation de carrières. Les échanges avec Paris étant importants, le commerce de ce vin et de la pierre permet à la ville de subvenir aux besoins de ses habitants. L’ensemble se nomme, vers 1259, le hameau du Pont-des-Fossés, qui deviendra « Pont de Saint-Maur » et enfin « Branche du Pont de Saint-Maur ». Une chapelle dédiée à saint Léonard est édifiée pour les bateliers. Le 25 avril 1590, le roi de Navarre, Henri IV, qui veut se rendre à Paris prend le pont avec deux pièces d’artillerie et ses 15 000 hommes, tuant tous les soldats de la garde du pont et détruisant le Hameau du Pont. En 1649, le pont est à nouveau détruit par les partisans de la Fronde. En 1652, à peine reconstruit il est détruit par les soldats du Condé. En 1669, la Branche-du-Pont-de-Saint-Maur compte quatre-cent-trente habitants. Rattachée jusqu’en 1693 à la paroisse de Fontenay, elle dépend ensuite de celle de Saint-Maur. En 1716-1718 le pont sera reconstruit en pierre et ne sera remplacé qu’en 1835. Le pont actuel en béton datant de 1937-1943.
Le pont en pierre de 1718 devient rapidement un passage très emprunté. En 1731, le parc de Vincennes est clos de murs. C’est un coup sensible pour les commerces du village, les charrois délaissent Joinville pour traverser la Marne au pont de Charenton. La Révolution française voit la transformation des anciennes paroisses en communes. En 1790, sous l’impulsion du vicomte de Mirabeau (frère de l’écrivain et homme politique révolutionnaire) les habitants de la Branche-du-Pont-de-Saint-Maur (409 habitants en 1793) proclament leur commune indépendante de celle de Saint-Maur, arguant de l’existence d’un lieu de culte, la chapelle Saint Léonard. Edmée Lheureux, qui exerce la profession de marchand de bois devient le premier maire avec comme officiers municipaux Jean Le Jeune et Laurent-François Pinson, futur maire. En 1791, la Branche-du-Pont-de-Saint-Maur est référencée dans le département de Paris (qui deviendra le département de la Seine en 1795), du district de Bourg-la-Reine – rebaptisé Bourg-l’Égalité l’année suivante – et du canton de Vincennes. Le maire de Saint-Maur proteste et adresse une plainte à la municipalité de Paris, le 5 mai 1791. Des démarches identiques seront renouvelées jusqu’en 1830 par les élus de Saint-Maur. En application de la Loi du 28 pluviôse an VIII, un conseil municipal est élu en 1800. Le préfet de la Seine, Nicolas Frochot, désigne Laurent-François Pinson (1755-1814), marchand de bois, en tant que maire de la commune. Il mourut en fonction en 1814.
Le 30 mars 1814, l’armée française est battue par les régiments autrichiens, wurtembourgeois et cosaques autour du pont. La bataille fait 265 morts. Des cadavres furent retirés de la Marne pendant deux mois. En 1830, Laurent-Nicolas Pinson (1788-1867), marchand de bois, fils de l’ancien maire Laurent-François Pinson, devient maire de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur. Le Conseil municipal et son maire souhaitent changer le nom de la commune et obtiennent le 8 septembre 1830 une entrevue avec le roi Louis-Philippe. Ils demandent « l’autorisation de prendre pour la commune et pour le canal Marie-Thérèse dont elle possède l’embouchure, le nom de Joinville-le-Pont en témoignage de leur affection pour « l’auguste » famille d’Orléans » L’ordonnance de Louis-Philippe du 19 août 1831 autorise ce changement d’appellation dans son article 1er « La commune de la Branche du Pont de Saint-Maur, arrondissement de Sceaux, département de la Seine est autorisée à prendre le nom de Joinville-le-Pont »,ordonnance qui fut signée par le roi le 29 août 1831. On a adjoint « -le-Pont » à Joinville pour éviter la confusion avec la commune de Joinville dans la Haute-Marne. La nouvelle commune de Joinville-le-Pont compte désormais 580 habitants qui résident principalement autour de la rue du Pont (actuellement rue Jean Mermoz sur la rive droite) et des vestiges de la chapelle Saint-Léonard.
Des recherches scientifiques seront réalisées sur les sportifs et pour la première fois ils auront un réel suivi médical. C’est aussi dans ce lieu que s’est développée une nouvelle pratique journalistique qui deviendra le journalisme sportif. L’école est connue dans le monde entier et les visiteurs sont nombreux. Sa fête annuelle rassemble président , politiques et hauts gradés de l’armée. L’école changera de nom en 1872 pour devenir l’École Normale de Gymnastique et d’Escrime. En 1902 est créé le Laboratoire de physiologie de l’Ecole de Joinville, dirigé par georges Demenÿ qui avec Etienne-jules Marey inventa la chronophotographie qui décompose photographiquement les mouvements du corps.
En 1918, les archives de l’école vont être incendiées par les allemands. Puis après la 1ere guerre mondiale l’école va se transformer en centre de préparation pour les athlètes qui viennent s’entraîner en vue de compétitions de niveau international. Ainsi en 1925 l’école prend le nom d’Ecole supérieure d’éducation physique avant de devenir l’Ecole Normale d’Education Physique (ENEP) en 1933. L’école n’est plus vraiment militaire mais arrive la 2ème guerre mondiale et elle doit fermer ses portes dès 1939. A la fin de la guerre, en 1945, sera créé l’I.N.S – Institut National des Sports – dédié à l’entrainement des cadres et athlètes. C’est enfin en 1956 qu’est créé le très célèbre « Bataillon de Joinville » qui sera fréquenté par 21 000 sportifs de haut niveau. C’était l’époque du service militaire et le bataillon donnait une chance aux appelés « sportifs » de pouvoir s’entraîner dans des installations exceptionnelles avec un réel suivi médical. De nombreux athlètes du bataillon atteindront le niveau international. Il faudra attendre 1975 pour que soient créé l’I.N.S.E.P dans le bois de Vincennes, véritable cité dédiée à la préparation des sportifs de très haut niveau, qui est toujours le lieu de préparation de nos athlètes. Ce lieu n’aurait jamais vu le jour sans l’école de Joinville et le célèbre bataillon.
En 1870, pendant le siège de Paris, la municipalité de Joinville est déplacée dans la capitale. Le château de Poulangis où le général Ducrot installe son quartier général est un point stratégique lors de la bataille de Champigny. Il faut savoir que le château de Poulangis et la ferme du Tremblay sont à cette époque les seules constructions dans la plaine.
La bataille entre les troupes françaises et allemandes va durer 3 jours du 30 novembre au 2 décembre 1870 et se déroule sur les communes de Champigny et de Joinville, détruisant une fois de plus le pont et faisant 2 000 morts.
Mais revenons en 1855, l’Impératrice Eugénie fait construire à l’extrémité du plateau de Gravelle la ferme de la faisanderie et et un champ de courses. Elle inaugure le 29 mars 1863 l’hippodrome de Gravelle (futur hippodrome de Vincennes en 1929) qui était loué pour la somme annuelle de 35 000 francs et qui attirent de nombreux joueurs parisiens sur la commune, donnant un essor considérable au commerce joinvillais. La ville se transformant en un immense haras avec ses écuries, entraîneurs, jockeys, maréchaux-ferrants ou encore bourreliers. Détruit en partie pendant la guerre de 1870, l’hippodrome sera reconstruit en 1879.
A cette même époque se déroulent les travaux de chemin de fer de la ligne Bastille-La Varenne. Le 22 septembre 1859 le premier train circule sur les 17 km de trajet qui passe par Paris/Bastille, Saint-Mandé, Vincennes, Fontenay-sous-Bois, Nogent-sur-Marne, Joinville-le-Pont, Saint-Maur-le-Parc, Champigny et Saint Maur-la-Varenne, ligne désormais empruntée par le RER A.
Cette ligne est principalement destinée aux transports de voyageurs reliant Paris au Bois de Vincennes et son hippodrome ainsi qu’aux guinguettes des bords de Marne. La ville de Joinville est particulièrement connue depuis le XIXe siècle pour ses guinguettes, installées le long de la Marne et très fréquentées le dimanche.
Olivier Maître-Allain, directeur du musée de Nogent-sur-Marne, spécialiste des boucles de la Marne et de leur histoire raconte …
Les guinguettes se développent à la fin du XVIIème siècle. Elles fleurissent dans les villages voisins de la capitale, comme Belleville, Montmartre, afin d’éviter l’octroi, ancienne taxe sur les marchandises entrant dans Paris. Le vin produit dans les vignobles situés autour de Paris, alors appelé «Ginguet» ou «Guignet», est ainsi vendu moins cher. Vers 1860, Paris s’agrandit et annexe les villages. Les établissements émigrent sur les bords de Marne et de Seine, associant désormais l’environnement de la rivière aux plaisirs de la table et de la danse. Le mot «guinguette» est en effet lié aussi au mot «giguer» ou «giguer» qui signifiait «sauter».
Une évolution se fait cependant sentir avec l’élévation du niveau de vie qui accompagne l’industrialisation du XIXème siècle. Les tenues endimanchées deviennent à cette époque de rigueur dans ces lieux avec, entre autre, le port du canotier . Deux autres fonctions s’ajoutent alors à celles de manger, boire et danser : celles de voir et d’être vu.
A la fin du XIXème siècle, une forte immigration italienne, dans l’est parisien, introduit la nouveauté de l’accordéon. De leur rencontre avec les auvergnats, naîtra plus tard le bal musette.
Enfin, en 1906, la République généralise le repos hebdomadaire. Cette décision permet aux parisiens de s’échapper dans une campagne proche et accessible grâce aux progrès des transports. Les Bords de Marne deviennent alors des lieux familiers et appréciés. De riches familles y ont même fait construire de belles résidences, notamment sur l’île Fanac.
La tradition orale rapporte que l’on pouvait compter jusqu’à 200 guinguettes…
Ces dernières ont largement inspiré des artistes musiciens, peintres, écrivains, photographes et cinéastes.
La première moitié du XXème siècle constitue l’âge d’or pour les guinguettes, alors que, au début des années soixante, le goût pour les week-ends plus éloignés, la mode du yéyé et du rock en annoncent le déclin. De nombreuses guinguettes ont été détruites.
Au début des années 90, avec l’apparition de nouveaux établissements et sous l’impulsion de quelques passionnés, les guinguettes ont rouvert une à une leurs volets…
Cette mode du canotage, importée d’Angleterre va amener de très nombreux nouveaux habitants dans la commune où le centre historique va se développer, particulièrement autour de la rue de Paris qui va être élargie et pavée dès le début du XXème siècle.
Parmi les guinguettes, une devient particulièrement célèbre, je veux nommer « chez Gégène ». Au début du XXe siècle, c’est une simple péniche tirée sur la berge, appartenant à mr Rossignol, qui occupe cet emplacement. « La péniche » y accueille parisiens et banlieusards qui y chantent, mangent et dansent. Malheureusement en 1914 un incendie va mette fin à « La péniche ».
Quatre ans plus tard en 1918, Eugène Favreux, dit « Gégène », arrive avec sa roulotte et s’installe sur les bords de Marne sur l’emplacement de la péniche. A cette même époque, Joinville-le-Pont devient le centre français du cinéma, Eugène Favreux tient la cantine des studios de cinéma et ainsi « Chez Gégène » devient un lieu à la mode où proposant des distractions classiques, des spectacles inédits et originaux il attire de nombreux curieux. Les années folles battent leur plein et la fête aussi.
En 1952, une chanson écrite par Roger Pierre et composée par Etienne Lorin « A Joinville-le-Pont », devient un succès, remet à la mode la ville de Joinville et confère une réelle notoriété à la guinguette « Chez Gégène ». Souvenons nous du refrain : « A Joinville le Pont Pon ! Pon ! Tous deux nous irons Ron ! Ron ! Regarder guincher Chez chez chez Gégène Si l’coeur nous en dit Dis dis On pourra aussi Si si Se mettre à guincher Chez chez chez Gégène » La chanson se interprétée par Roger Pierre et Jean-marc Thibault et sera reprise par Bourvil. Pendant ce temps « Chez Gégène » les repas et dimanche après midi se déroulent dans une ambiance musette, au son de l’accordéon. C’est le rendez-vous des danseurs passionnés. Aujourd’hui les villas qui étaient divisées en « appartements » habités par les parisiens le weekend ont fusionné pour donner de belles villas à 20 minutes du centre de Paris. On retrouve des témoignages de cette époque à travers différents tableaux ou différentes œuvres littéraires, telles que le roman d’Émile Zola, Au Bonheur des Dames. Subsistent encore quelques guinguettes, telles que « Chez Gégène », qui s’animent toujours pendant les week-ends à la belle saison.
Si Joinville est surtout connue pour son industrie du cinéma, la ville s’est inscrite dans l’histoire de la photographie dès 1900 quand Joseph Jougla installe à Plangis sa grande usine de produits photographiques qui sera rachetée par les frères Lumières en 1910. Les plaques photographiques JOUGLA ainsi que les appareils 24X36 Lumières fabriqués à Joinville auront une renommée internationale. L’usine fermera ses portes en 1965 et seront construits sur son terrain le collège Jules Ferry ainsi qu’un groupe d’immeubles modernes.
Pourtant le studio avait bien faillit disparaître en 1939, après qu’un incendie ait détruit 6 des 7 plateaux. Un local épargné par les flammes est alors transformé en nouveau plateau puis,un troisième plateau est bâti. De nombreux films y seront tournés jusqu’en 1961, date à laquelle la télévision prend possession des lieux avec l’ORTF, puis la RTF et enfin la SFP jusqu’en 1987 qui quitte définitivement les studios de Joinville pour Bry sur Marne. Les studios seront détruits dans les années 90 pour laisser place à un ensemble résidentiel.
Mais Joinville ne doit pas son titre de centre du cinéma français à ces seuls studios. En effet Charles Pathé, qui avait à raison peur des incendies, décide au début du XXème siècle de diversifier ses lieux de production. Il va construire une usine près du pont de Joinville, qui sera chargée dès 1906 de perforer les bandes de films vierges, de les impressionner avec les négatifs réalisés à Vincennes, de les développer, fixer, laver et sécher et enfin de les expédier (200 envois par jour). L’usine de Joinville avec ses très beaux bâtiments de type Eiffel pour certains englobe non seulement les ateliers de traitement mais aussi les ateliers de fabrication des appareils Pathé-Baby ainsi que les actualités Pathé Journal. En 1920 Charles Pathé vend ses studios (Vincennes et Montreuil) ainsi que son usine de Joinville et la fabrication des projecteurs Pathé Rural à la nouvelle Société Pathé Consortium Cinéma. La fusion des laboratoires Pathé et Gaumont a lieu en 1947, ils forment désormais la GTC (Société Générale de Travaux Cinématographiques). Y sont développés les rushes négatifs tournés dans les studios voisins ou à l’extérieur et tirées chaque semaine les quelque 350 copies des « Actualités Pathé » et des centaines de copies de grands films. Chaque mois, ce sont 1 million et demi de mètres de pellicules qui sont produits par l’usine GTC soit 20 000 km de films par an. GTC assure également des trucages et des effets spéciaux pour les scènes de films (c’est la Postproduction) ainsi que des tirages et les sous-titrages des films. Victime notamment de l’essor du numérique les trois filiales du groupe Eclair GTC, G2M et Centrimage sont mises en liquidation judiciaire en 2009 et fermées.
Arrive la première guerre mondiale. Dès le mois d’Août 1914, les 350 hectares du Bois de Vincennes furent réservés à l’armée et encerclés de fils de fer barbelés. La ligne de chemin de fer fut rétablie entre la gare de marchandise de Joinville et le parc d’artillerie, la Cartoucherie et le Fort Neuf de Vincennes. Le champ de course fut en partie réservé pour l’exercice de lancement de grenades et occupé par le Centre d’évacuation et de triage du Service Automobile. Un hôpital militaire américain fut installé dans le château du Parangon vers 1916
Le château est construit dans la deuxième moitié du XVIIe siècle par la famille Amelot. À la fin du XVIIème siècle, il appartient à Jean-Jacques Amelot de Chaillou, intendant des finances.
À partir de 1857, le château accueille une école privée qui devient, de 1902 à 1914, l’école pratique agricole, commerciale et industrielle coloniale. Pendant la Première Guerre mondiale, le château est transformé en hôpital militaire pour l’armée américaine. A partir de 1947 c’est un centre d’accueil d’enfants. Actuellement il abrite les services sociaux du conseil général du Val-de-Marne. Le château a été inscrit à l’inventaire des Monuments historiques en 1976.
ainsi qu’un hôpital Militaire Canadien.
Après la Première Guerre mondiale, la crise du logement prit une tournure aiguë et on assiste alors entre 1919 et 1930 à un véritable raz de marée de constructions de lotissements dans le bas de la ville.
Le 19 avril 1929, la ville de Paris annexe la totalité du Bois de Vincennes, amputant Joinville de 103 ha comprenant l’hippodrome de Vincennes et l’I.N.S.E.P.
Le 25 août 1944, une importante bataille oppose des Forces françaises de l’intérieur (FFI) aux soldats allemands. Elle fait 19 morts parmi les combattants de la Résistance et les civils, dont 12 Joinvillais. Fini la construction de pavillons, désormais la demande étant pressante il faut construire de grands immeubles collectifs sur la partie haute de la commune. Sera aussi construit un tout nouveau Hôtel de ville.
En 1971, la construction de la A4 – autoroute de l’Est – au dessus de la Marne entraîne la démolition de 130 pavillons et plusieurs restaurants avec terrasses en bord de Marne, notamment sur le quai de la Marne.
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Charenton-le-Pont.
En ce mois d’octobre 2016 VNF – Voies navigables de France – rénove le barrage de Joinville-le-Pont.
Album complet sur Flickr Gpmetropole Joinville-le-Pont
Sources:
www.joinville-le-pont.info/tag/histoire/
www.ville-joinville-le-pont.fr/Quelques-mots-d-histoire.html
www.joinvillelepont.eu/
la-rose-couverte.over-blog.com/pages/L_Ecole_Militaire_de_Joinville_18521939_Histoire-2844029.html
www.marcel-carne.com/blog/gtc-et-joinville-le-pont-photographies/