Mis à jour le jeudi 25 juin 2020 by Olivier Delahaye
L’INSEE a publié cette semaine une étude sur la démographie des territoires français. De 1982 à 2011, l’Île-de-France a gagné 60 000 habitants par an pour comptabiliser 11 852 900 habitants au 1er janvier 2011. Si la démographie francilienne a poursuivi cette évolution depuis, la région a dû dépasser les 12 millions d’habitants l’an passé. Elle devrait même en compter 13 millions en 2030.
Cette bonne santé démographique est évidemment inégale suivant les territoires, notamment en matière de solde migratoire (différence entre ceux qui partent et ceux qui arrivent). Ainsi, depuis 30 ans, nous dit l’INSEE, seule la Seine-et-Marne possède un solde migratoire positif. Les habitants de la future Métropole du Grand Paris (Paris, 92, 93, 94) ont tendance à la fuir : -0,4% de solde. En revanche, ils font des bébés : +0,9% de solde naturel.
Ceci étant, le déficit migratoire tend doucement à se répartir sur tout le territoire francilien, comme le montre la carte plus haut. Ainsi, depuis 2006, le solde migratoire de la grande couronne est passé à -0,4%. « Le rôle des villes nouvelles, moteur de la démographie en grande couronne et par extension en Ile-de-France depuis 1965, s’essouffle à partir des années 1990. Elles sont désormais peuplées et trois sur cinq sont pratiquement achevées », note l’INSEE.
Serait-ce une nouvelle forme d’égalité territoriale ?