Mis à jour le mercredi 20 mai 2020 by Olivier Delahaye
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Levallois-Perret, imaginée par son créateur Nicolas-Eugène Levallois en 1846 et érigée en commune par Napoléon III en 1866 est une des plus jeunes communes du Grand Paris. C’est en annexant un ancien territoire de chasse plat à cheval sur les communes de Neuilly et de Clichy que la ville a été créée. Une partie de son histoire est donc celle de ces 2 villes de Clichy-la-garenne et Neuilly-sur-Seine.
Les plus anciennes traces de vie sur ce territoire datent de l’époque paléolithique où nos ancêtres y taillaient la pierre selon une méthode très particulière, dite « Taille Levallois », qui est le troisième stade des techniques de la pierre taillée. Mais le premier événement majeur à avoir marqué l’histoire de ce territoire est la bataille de Lutèce qui opposa dans sa plaine la tribu gauloise des Parisii aux troupes romaines de César, en 52 av. J.-C.
Au VIIème siècle le père de Dagobert Ier, Clotaire II fait installé sa résidence principale sur la plaine de Clichy-Levallois et l’École du Palais qui forme tous les enfants des grands dignitaires du royaume (Saint Éloi, Saint Ouen, Saint Didier…). C’est dans cette école que le prince Dagobert va rencontrer ceux qui administreront quelques années plus tard le royaume des Francs.En 885 les Normands détruisent le Palais ainsi que les villages environnants.
Il faut attendre 1193 pour que Philippe Auguste détache Clichy du domaine de la Couronne et l’offre à Gaucher de Châtillon.
1215, l’abbaye de Saint-Denis achète le terrain actuel de Levallois-Perret et devient propriétaire de très bonnes vignes qui y sont plantées.
Les quatre siècles suivants voient le déclin ces terres qui sont majoritairement en friches et à la fin du XVIIIème siècle ne se trouvent plus que quelques maraîchers, cinq remises de chasse ainsi que deux grands propriétés des seigneurs de Villiers et de la Planchette.
En 1429, Jeanne d’Arc rassemble son armée sur la plaine de Clichy-Levallois pour la levée de Montjoie (l’oriflamme des seigneurs de France), précédant la conquête infructueuse de Paris.

Au début du XIXème siècle, les lieux sont détenus par une douzaine de propriétaires et quelques maraîchers. Dix riches propriétaires possèdent à eux seuls 85 % de la surface de ce territoire. L’un d’eux est le comte Jean Bérenger qui achète en 1806 une grande propriété à Clichy La Garenne, au lieu-dit La Planchette. L’acte de vente est signé pour 51 000 francs et atteindra 100 000 francs à la mort de Bérenger en 1850.
En 1822, un autre grand propriétaire, Jean-Jacques Perret, tente une opération de lotissement de soixante terrains sur vingt hectares. C’est ainsi que naît le
Champ Perret, qui dépend de la commune de Neuilly-sur-Seine, tandis que les propriétés de Villiers et la Planchette sont rattachées à la commune de Clichy-la-Garenne. Jean-Jacques Perret va malheureusement échouer dans son projet en raison de terrains mal desservis et de parcelles beaucoup trop grandes.
Ce ne sera pas le cas de Maitre Noël, notaire à Neuilly-sur-Seine et grand propriétaire terrien, qui missionne Nicolas-Eugène Levallois pour la mise en vente de terrains qui avoisinent le chemin de Courcelles.

Nicolas-Eugène Levallois, issu d’une famille très modeste, ancien menuisier reconverti en marchand de vin, va parfaitement réussir sa mission.
Avec son ami, le géomètre Rivet, Nicolas-Eugène Levallois, imagine et dessine les plans d’une commune autonome qui deviendra le village Levallois. Comme à New York, le rues sont perpendiculaires et parallèles, traversant l’ensemble du territoire. Il prévoit tout, l’emplacement de l’Hôtel de Ville, du marché, des écoles, de l’église, dosant savamment les équipements et logements et entourant la ville d’une ceinture industrielle aussi bien du côté de Paris à l’emplacement du périphérique, que sur les bords de Seine dans la partie Nord de la ville. Urbaniste avisé il pense aussi aux espaces de détente en prévoyant de vastes places et parcs. Il est important pour lui que la ville soit vivante. Tout ceci séduit les acheteurs et industriels qui sont nombreux à s’installer. Le 3 mai 1846, le conseil municipal de la ville de Clichy promulgue la charte de fondation du village de Levallois, du nom de son créateur. Dès 1855, l’église est terminée, les égouts et l’éclairage public sont en construction et la commune aura son marché dès 1858.

Il faudra attendre le 30 juin 1866 pour que Napoléon III promulgue la loi de création de la commune de Levallois-Perret. c’est ainsi que par décret du 1er janvier 1867, les sections de Champerret et de Levallois furent retirées, pour l’une, de la commune de Neuilly-sur-Seine et pour l’autre, de celle de Clichy-la-garenne, afin de former la commune distincte de Levallois-Perret, que certains voulaient alors appeler Courcelles.
Le développement d’une ville indépendante a aussi été accéléré par l’ouverture en 1854 d’une seconde gare de la ligne de chemin de fer qui va de Paris Saint-Lazare à Auteuil. Elle permet de rejoindre la gare Saint-Lazare en dix minutes.

On notera aussi qu’à cette époque la ville de Paris est étendue jusqu’aux fortifications. Ainsi en 10 ans, de 1857 à 1867, la population du territoire va passer de 4 000 à 16 000 habitants. Cette situation a nourri le désir des habitants de constituer une commune indépendante. Les plans de La commune imaginée par Nicolas-Eugène Levallois sont respectés et la construction des structures indispensables à son autonomie sont prioritaires.
L’hôtel de ville
La première Mairie de Levallois, installée après la création officielle de la commune, se trouve au 96 de la rue de Courcelles (désormais Président Wilson), dans une maison léguée à la commune par Emile Rivay. En 1845, Nicolas Levallois établit les plans d’un Hôtel de Ville qui serait situé sur un terrain de 9 500 mètres carrés appartenant à Manuel Velez. En 1888, Antonin Raynaud, alors Maire, promet de faire don d’une somme d’un million de francs pour l’édification de l’Hôtel de Ville. Le 31 août 1892, sous le mandat de Jean-François Trébois, le Conseil municipal décide de confier la construction du bâtiment à Léon Jamin, architecte municipal âgé de 25 ans. Le maire, Jean-François Trébois a vu très grand, ce qui lui sera reproché le contraignant à démissionner.
Après 3 ans de travaux, l’inauguration a lieu le dimanche 27 mars 1898.
Un ballon monte dans le ciel de Levallois, clou de cette journée exceptionnelle, présidée par M. Rambaud, Ministre de l’Instruction publique, ainsi que le nouveau Maire, Eugène Gilbert. On fait frapper des médailles pour l’occasion et la ville est illuminée par 3 400 lampes. Un spectacle d’opéra est suivi d’un grand banquet. Les chroniques de l’époque vantent l’immensité de l’édifice, de style Louis XIV qui est toujours une des plus imposantes mairies du Grand Paris.
En un demi-siècle, Levallois-Perret est devenu une des villes les plus industrielles et les plus commerçantes de la banlieue parisienne.
Levallois-Perret: son histoire industrielle
Atelier Gustave Eiffel
En 1867 Gustave Eiffel installe ses ateliers au 42 rue Fouquet (Gustave-Eiffel) à Levallois où il va réaliser les premières pièces de la Tour Eiffel ainsi que l’ossature en fer de l’oeuvre du sculpteur Bartholdi, la Statue de la Liberté.
En deux ans 18 000 pièces métalliques ainsi que 2 500 000 rivets qui seront nécessaires à l’assemblage sont fabriqués dans les ateliers de Levallois. Gustave Eiffel, personnage emblématique de la commune est élu en 1870 Conseiller municipal. En 1882, il démissionne pour des raisons personnelles mais restera président d’honneur de la société de secours mutuels des ouvriers et employés de la Société de Constructions de Levallois-Perret.
Gustave Eiffel meurt le 27 décembre 1923 à Levallois où il sera inhumé quatre jours plus tard, sa tombe étant tournée vers la Tour Eiffel.
Oriza
En 1860, Antonin Raynaud installe l’usine de la célèbre parfumerie Oriza-Legrand, fondée en 1720 par le parfumeur de Louis XV et de Ninon de Lanclos. La Parfumerie Oriza est l’une des premières à concevoir une véritable gamme parfumée, ses différentes créations se déclinant aux fragrances de la maison. Le succès est tel que la parfumerie Legrand devient rapidement connue sous le nom de Oriza L. Legrand.
En 1887, sort de l’usine de Levallois-Perret le tout premier parfum sous forme solide. Véritable innovation et prouesse de la science, cette invention – qui fera l’objet d’un brevet déposé par Oriza L. Legrand – mise au point par Antonin Raynaud est baptisée Essence Oriza Solidifiée. Les parfums, à l’état concret, sont renfermés dans des cassolettes en ivoire, cristal et gaines en forme de crayons. Soucieux du bien-être de ses employés et sensible aux enjeux sanitaires et sociaux de la population levalloisienne, Antonin Raynaud fait construire en 1888 une maison hospitalière de retraite destinée à accueillir les ouvriers de la Parfumerie.
L’usine Clément-Bayard / Citroën
Construite en 1903 par Gustave Adolphe Clément-Bayard l’usine fut reprise par André Citroën en 1922 et enfin détruite en 1988. En 85 ans d’activité, elle voit défiler les vélocipèdes Clément-Bayard, les Citroën 5CV puis les autochenilles Kégresse avant de devenir indissociable de la fabrication des 2CV et Dyane.

En 1878, l’illustre fabricant de bicyclettes, Clément-Bayard, achète un vaste terrain et tous les habitants reprennent à leur compte le défi que le champion cycliste Meyer lance en 1893 à un cavalier, le colonel Cody, mieux connu sous le nom de Buffalo Bill.Malheureusement les Levalloisiens seront déçus d’assister à la victoire du cheval sur le vélo. En 1891, Clement-Bayard acquiert la licence de fabrication du pneu Dunlop et le fabrique dans son nouvel atelier quai Michelet ainsi qu’au no 11 rue Brunel. Clément-Bayard se lance dans la construction de motocyclettes, de voiturettes puis de voitures de compétition et, enfin, de dirigeables et d’avions au sein d’une nouvelle usine qu’il construit en 1901. Ce projet préparé sur plusieurs années aboutit à la construction de ce qui est à l’époque la plus grande usine au monde avec une superficie de 30 000 mètres carrés. Gustave Adolphe Clément-Bayard est particulièrement sensible à l’esthétique de ses usines, et par exemple le « bâtiment K » qui abrite la salle des machine est un magnifique pavillon belle époque.
La superbe usine est vendue à Citroën en 1922, permettant à ce dernier de sortir sa première voiture vraiment populaire, la 5 CV qui était largement inspirée des voitures Clément-Bayard. Tout s’achève le 28 Février 1988 alors que Citroën y produit sa dernière 2CV française. Avec la pression foncière.
Blériot
En 1909, Louis Blériot crée la Société Blériot-Aéronautique et le 25 juillet de la même année, il réalise son premier vol au dessus de la Manche. Son exploit lui vaut une renommée internationale, le succès lui apportant de nombreuses commandes d’aéroplanes à la fin de l’année 1909, juste à la suite du Salon de l’Aéronautique où il est présent. Pour répondre aux demandes croissantes, il doit trouver des locaux plus grands et proches de Paris, pour réaliser des essais et lancer des formations au pilotage. C’est ainsi qu’il loue en octobre 1909 un terrain à Levallois-Perret où il va installer son usine de production d’aéroplanes.
L’usine Roger-Gallet
En 1867, le siège de la maison de parfum française Roger & Gallet est situé au 38 rue d’Hauteville dans le 10e arrondissement de Paris, alors que la boutique se dresse au 331 rue Saint-Honoré et l’usine dans la rue Valentin à Levallois.

L’usine Meunier
François Meunier crée son entreprise de fabrication de chocolats en 1852 à Paris. Au début du siècle, il s’installe à Levallois dans un immeuble de briques rouges de cinq étages qu’il fait construire à l’angle de la rue Jules Guesde et de la rue Baudin.

Le travail est réparti en une dizaine d’ateliers, celui de fabrication est au premier étage, avec des cuves pour la torréfaction des fèves de cacao, mais aussi ceux de moulage en plaques et d’étuvage. C’est au sous-sol que l’on « fait l’Algérie », c’est-à-dire que l’on enveloppe par deux fois les chocolats destinés aux colonies pour qu’ils ne prennent pas l’humidité pendant la traversée. Cette entreprise est socialement en avance sur son époque permettant – dès 1920 – aux mères de prendre des pauses pour allaiter leurs enfants et garantissant un salaire de remplacement pendant quatre-vingt-dix jours en cas de maladie. La production cesse en 1950 et l’immeuble sera transformé en espaces de bureaux.
L’usine Gellé
En 1870, l’usine de Neuilly-sur-Seine des frères Jean-Baptiste et Augustin Gellé est détruite à cause de la Guerre franco-prussienne. Une nouvelle usine est inaugurée rue du Bois à Levallois-Perret, non loin des établissement Oriza L. Legrand, célèbre parfumeur de l’époque.
La « savonnette de toilette Gellé » est le produit phare du parfumeur. Mais l’usine produit également l’une des premières pâtes dentifrices, remarquée durant l’Exposition universelle de 1878 et 1889, qui est signalée comme « inventée par le docteur Eugène Devers »
CSF / SFR
Au lendemain de la première guerre mondiale, SFR avait regroupé l’ensemble de ses activités dans un terrain situé à Levallois-Perret, au 55 rue Greffühle, à la même époque, où l’on avait créé la holding CSF, qui devenait la maison-mère de la SFR. En 1919, 200 personnes travaillent à la SFR de Levallois, quelques années après, il y en aura plus d’un millier et finalement, en 1939, au moment de la déclaration de guerre, elles sont environ 1500.
L’usine traditionnelle cohabite avec une unité de production de « haute technologie », la fabrique de lampes et les « Laboratoires » où sont effectuées les activités de recherche et les tâches de conception
En 1991, il restait encore une implantation industrielle au 55 rue Greffuhle à Levallois-Perret, sur le même site où s’étaient regroupées et développées toutes les activités de la SFR entre les deux guerres mondiales. Levallois devenant une banlieue résidentielle de Paris, la hausse du prix du mètre carré fut l’occasion pour le groupe Thomson-CSF de réaliser une juteuse opération immobilière en vendant les terrains de Levallois pour transférer les activités à Nanterre dans le cadre d’une filiale spatiale commune avec Alcatel.
Les jambons Olida
la société OLIDA fut crée en 1896 par Charles Ernest Olida (1840/1906) et continua son activité de conserverie de légumes, de viande et de charcuterie jusqu’en 1984. L’usine, située rue Baudin emploie sur son site de 4500 mètres carres près de deux cent personnes.
L’usine se situe à l’angle de la rue Victor Hugo et de la rue Baudin par où entre le personnel.
Les livraisons de viande se faisant rue Victor Hogo. Sur un autre site, rue raspail, se trouvaient l’abattoir et la boutique Raspail porcs.
La société se développe très rapidement et inonde Paris de conserves de légumes, de viande et de charcuterie.
Si cette nouvelle ville peut sembler idyllique ce n’est pas le cas du quartier des Passages qui avait très mauvaise renommée. Il se situait près de la Porte d’Asnières, à la limite du XVIIème arrondissement de Paris, empiétant sur les fortifications. Ce quartier existait déjà en 1850 avant la création de Levallois-Perret et ne fut démoli que dans les années 1960. Insalubre, il comportait 4 passages où résidaient 1700 habitants. Les rues étaient considérées comme de véritables coupe-gorges et ses habitants vus comme des hors-la-loi qu’on appellera plus tard « apaches ». Déjà à cette époque des bandes de voyous sévissaient et ce quartier aurait abrité la célèbre bande des « harengs » de Levallois qui était en conflit perpétuel pour des histoires de territoire avec celle des « lapins » de Clichy.
Dans les années 1980, la nécessité de renouvellement est accélérée par une mutation du tissu industriel. Le départ des usines Citroën, libérant de grandes emprises foncières et entraînant avec elles la cessation progressive de nombreuses petites activités industrielles et artisanales liées au secteur de l’automobile, consacrera ce tournant décisif pour la commune.
D’importantes opérations publiques sont alors engagées sous la forme de ZAC sur des sites dégradés de l’ancien secteur zonier, sur des sites délaissés par l’industrie et les activités en bords de Seine ou sur des sites au bâti vétuste et hétérogène.
Au début des années 1980, la ZAC Deguingand a eu comme double objectif la rénovation urbaine de plusieurs îlots et la résorption de l’habitat insalubre. Cette opération a permis la construction de 245 logements dans un cadre urbain agréable à proximité des équipements créés dans le cadre de la ZAC du secteur IX.
Sur l’Île de la Jatte, les bâtiments industriels et les entrepôts vétustes ont laissé la place à des immeubles de logements, locatifs et en accession à la propriété, entourés de nombreux espaces verts qui en font l’un des lieux de promenade privilégiés des levalloisiens.
La ZAC du Front de Paris a permis de redynamiser ce quartier historique de Levallois, avec notamment la résorption de l’habitat insalubre, la construction de nouveaux équipements publics et la création d’espaces verts.
Au sein d’un parcellaire dense, insalubre et enclavé, situé à l’extrême est de la ville, en limite de Clichy et Paris, la ZAC Victor Hugo a permis le renouvellement du tissu urbain avec la construction de logements, de bureaux, de commerces et d’équipements publics.
La ZAC Multi-Sites a permis, au sein d’un tissu urbain dégradé, de favoriser l’implantation d’une offre de logements neufs équilibrée entre logements libres, PLA et PLI, accompagnée d’équipements publics.
La ZAC de la Gare, d’une superficie plus modeste de 5 500 m², a permis, outre la construction de logements, bureaux et activités, la réalisation d’un jardin public sur la rue de la Gare, dans un secteur jusque là très déficitaire en espaces verts.
La ZAC Trézel-Briand a permis de préserver la structure de l’îlot urbain tout en apportant une offre diversifiée de logements et un square public de 3 500 m², Edith de Villepin.
La ZAC Front-de-Seine a permis de créer un nouveau quartier, avec des logements libres et sociaux, des entreprises tertiaires, des services, des commerces et des équipements structurants tels que le lycée Léonard de Vinci.
En parallèle de la réalisation des ZAC, le tissu évolue également dans le cadre d’opérations de renouvellement du bâti, par substitution parcellaire ou par opérations ponctuelles.

Puis ont été aménagés les derniers îlots de la ZAC Front de Seine, la ZAC Collange et le quartier de la Gare. Les traces du passé industriel de la ville ont désormais presque totalement disparues.
La commune constitue depuis 2014 le canton de Levallois-Perret et a intégré le 1er janvier 2016 l’Etablissement public territorial Paris Ouest la Défense.
Alors qu’en 1866, à la création de Levallois il y avait 15763 habitants, on en comptait 65 264 au dernier recensement de 2013. Mais c’est en 1926 que la commune a été la plus peuplée avec 75144 habitants.
Pour accéder à Album de Levallois-Perret
Sources:
http://le-grenier-estipallas.blogspot.fr/2015/09/levallois-1903-1988-lancre-de-facade.html Histoire usine Citroën
http://www.usines3d.fr/?Clement-Bayard-Citroen reconstitution 3D de l’usine Bayard
http://michelmariette.over-blog.fr/article-1958-fabrication-du-jambon-cuit-en-boite-mandoline-112904497.html Histoire usine Olida
http://siteedc.edechambost.net/CSF/Levallois.html L’usine CSF (SFR) de Levallois
et à lire : LEVALLOIS-PERRET Notice historique et renseignements administratifs par Fernand Bournon aux éditions Le Livre d’Histoire
Bonjour,
Ma jeunesse à Levallois, 1958/1984 charcutier à l’usine OLIDA rue Baudin, mon père travaillé à l’usine Citroën de 1933/39, usine Traiméta 1951/60.
Levallois des petites et très grandes usines( OLIDA. ALLINQUANT. TAXIS G7. JEAGER…
Le blog de Mr Mariette sur Olida Levallos, de nombreuses photos ou je vous donne l’autorisation de les prendre :
Ouvrir Google et écrire michelmariette.over-blog.fr/article.
Cordialement
Mariette
Bonjour
Merci pour ce message. Je suis allé sur votre site quand j’ai rédigé mon article et d’ailleurs le site est référencé en fin d’article dans mes sources.
Cordialement
philippe
B vegan.
Dommage de ne pas avoir parlé de la parfumerie F. Millot, installée, avec sa quarantaine d’ouvriers, 11 rue Cormeille (devenue Anatole France) et rue Martinval (pour la savonnerie) de 1888 à 1934. L’usine a été victime d’une expropriation lors de l’extension de la ligne 3 du métro. Elle se situait à l’emplacement de l’actuelle station Louise-Michel.
Un ouvrage de référence : « F. Millot, parfumeur – de l’Eau Magique à Crêpe de Chine, une histoire de Famille » (Laurianne Millot, Odile Thiriot – Le pythagore Editions 2017)
J’ai vécu à Levallois de 1947 à 1978 chez mes parents, au 1 Place Chaptal, à l’époque il y avait le coq Chaptal.
Mon grand-père travaillait chez Zénith (carburateur) près de l’usine Danone rue de Villiers, ensuite ,il a tenu le café place Chaptal.
Mon père a travaillé comme charcutier chez Hardy rue Greffuhle, ensuite comme ouvrier chez Martin dans cette même rue près de la Thomson-CSF.
Ma grand-mère habitait en face du cimetière rue Baudin près de Olida, le matin on entendait les cochons dans les camions avant déchargement.
Le bâtiment Meunier en brique rouge rue Baudin, je l’ai connu usine Jaeger, dans cette rue il y avait la G7.
J’étais à l’école Maruis-Aufan, et le jeudi nous allions jouer à la Planchette.
J’ai bien aimé cet exposé sur les 150 ans de l’histoire de Levallois que je ne connaissais pas.
Cordialement.
Gilles