Mis à jour le mardi 4 août 2020 by Olivier Delahaye
Au sein des royaumes capitalistes et matérialistes que constituent les centres d’affaires internationaux, évaluer leurs qualités immatérielles a quelque chose de paradoxal, voire de provocateur. « Innovant », préfère dire Grigor Hadjiev, manager bâtiment et territoire chez Goodwill management.
Depuis 2003, le cabinet de conseil Goodwill analyse ces actifs immatériels, autrement dit ce qui est difficilement quantifiable. Il vient de publier une étude comparative à partir de cette démarche sur treize quartiers d’affaires dans le monde, avec un focus particulier pour La Défense, demandé par son établissement public, l’EPADESA.
La première partie de l’étude classe donc les treize centres à partir d’une grille concurrentielle sur une certaine variété d’actifs en leur attribuant une note globale. Le classement final place New York en tête (15,6 sur 20), devant Londres (14,5) et Singapour (14,3), Paris La Défense étant 6ème avec une note de 14,2.
Bonne note donc quand même pour le quartier d’affaires parisien. Mais peut mieux faire. Détaillant treize actifs élaborés par sa méthodologie (Thésaurus Bercy Territoires), Goodwill en retient certains points faibles comme la géolocalisation (7/20) ou le transport routier (4,8/20) et en soulignent les points forts : notoriété des bâtiments et des architectes (18/20) ou encore facilité technique de construire (16/20).
A noter que cette étude n’analyse que les actifs immatériels du capital structurel des sites concernés, qui concernent donc les bâtiments, les réseaux, l’aménagement et le transport. Fin 2013, Goodwill avait déjà évalué La Défense sur son capital immatériel global qui prend en compte aussi des aspects culturels, naturels, sociétaux… La Défense avait obtenu 13,8 sur 20 et aussi 13,8 sur 20 en ce qui concerne son capital structurel. Le quartier parisien vient donc de gagner 0,4 point.
Bonjour,
cette étude parait très intéressante. Comment pourrais-je y accéder ?
Merci d’avance,
Benjamin.