Logement étudiant à Paris : déjà un casse-tête dans les années 60

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Aujourd’hui comme hier, le manque de logements adaptés aux besoins des étudiants est un frein aux études, voir une renonciation pour des élèves qui préfèrent choisir leur futur établissement en fonction de la proximité et des moyens de transport. Enquête sur le logement des étudiants parisiens en 1960.

VINTAGE FRIDAY. Faire ses études supérieures dans les universités et grandes écoles parisiennes est souvent le rêve le plus cher des étudiants émérites de la France entière. La crise du logement étudiant a toujours existé et la course aux places d’internat est une épreuve redoutée des élèves de terminale qui mettent tous leurs espoirs dans Parcoursup. Les grandes villes sont les plus touchées, car c’est ici que les étudiants sont les plus nombreux, alors que les loyers des logements sont élevés, rendant ceux-ci accessibles uniquement aux classes supérieures.

14 services se répartissent la tâche de loger les étudiants en ville Crédit RTF / INA

Si de nombreux étudiants de banlieue préfèrent rester chez leurs parents, d’autres logent dans de minuscules chambres de bonnes, dans des hôtels du quartier latin, chez des logeurs plus ou moins envahissants ou encore partagent à plusieurs un appartement, colocation de type « auberge espagnole ». Les plus chanceux trouveront un logement en cité universitaire – une offre de 7 000 chambres, soit 11% des besoins en 1960 – , internat ou logements du CROUS. Ils nous racontent leurs conditions de vie et ce que serait pour eux le logement idéal pour leurs études.

Un reportage du Journal des jeunes RTF du 17 septembre 1963 Un film INA

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