Paris 2024 : le chantier d’Élancourt démarre

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La SOLIDEO a lancé les travaux d’aménagement de la colline d’Élancourt en vue des épreuves de VTT de Paris 2024. Avec deux orientations : renforcer le pôle cycliste de Saint-Quentin en Yvelines et protéger la biodiversité du site.

colline d'Elancourt en 2025
La Colline d’Elancourt en 2025. Crédit : myluckypixel – D’ICI LA – SOLIDEO

Après des travaux préparatoires réalisés à la fin de l’année 2022, la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO) a lancé, sur la colline d’Élancourt, le chantier d’aménagement de la piste de VTT en vue des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024, sous la maîtrise d’œuvre d’un groupement composé de l’agence D’Ici Là (Paysagiste mandataire), EGIS (bureau d’études techniques cotraitant), l’Atelier d’Écologie Urbaine (écologue cotraitant), Bike Solutions (expert VTT cotraitant) et Cimes Event (expert événementiel sous-traitant).

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Un statut de terre cycliste à conforter

Une première phase d’aménagement est prévue, permettant de réaliser les premiers contours de la piste ainsi que des équipements spécifiques tels que les tremplins nécessaires aux compétitions. Le calendrier prévoit un point d’étape à l’été 2023, avec l’organisation d’un « test event » prévu pour septembre, avant la reprise des travaux. En phase JOP, 15 000 spectateurs sont attendus sur le site.

Dans sa phase héritage, celle que l’on appelle aussi la « colline de la Revanche » doit venir conforter le statut de terre cycliste à l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (qui accueille le Vélodrome national). La piste olympique sera conservée et complétée par des itinéraires VTT et un pumptrack (parcours en boucle fermée). Des espaces récréatifs et des parcours sportifs encourageant la marche et la course à pied sont aussi prévus.

Protéger l’orobranche

Des parcours pédagogiques aussi. Car l’ambition du maître d’ouvrage et des pouvoirs publics est de restaurer une colline qui servit longtemps de décharge sauvage. L’enjeu de la protection du site a donc été intégré au projet olympique, avec l’identification de zones riches en biodiversité et la consolidation de zones refuges pour des espèces cibles, tel que l’orobranche pourprée (espèce protégée en Île-de-France et considérée comme très rare par le Conservatoire botanique national du bassin parisien) qui s’est implantée au sommet de la colline. La SOLIDEO promet aussi de « travailler pour amplifier et préserver les neufs habitats naturels ou semi-naturels présents sur la Colline ainsi que la totalité des surfaces de zones humides, soit près de 3 ha ».

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