Mis à jour le vendredi 6 mai 2022 by Olivier Delahaye
LISTICLE. Pour CAM4.fr, site gratuit de partage en ligne de webcam X, l’IFOP a publié une enquête sur la sexualité des Parisiens en miroir avec celle du reste des Français.
L’enquête, sobrement intitulée « Paris, ville lumière, ville de débauche ? », a été réalisée dans le cadre d’un « Observatoire de la vie sexuelle des Parisiens à l’heure des nouvelles technologies ». Dans cette capitale conquise par 43 % de célibataires (contre 33 % en province) où l’ancienneté de la relation de couple est moins élevée et où 13 % des habitants se définissent comme gays (7 % pour l’ensemble des Français), la sexualité semble nettement plus débridée qu’ailleurs.
1 Ils sont plus infidèles
Sont-ce les affiches dans le métro de certains sites de rencontres qui les émoustillent ? Les Parisiens ont une nette tendance à tromper leur conjoint. Chez les hommes, ils sont 58 % à l’avouer, en tout cas au sondeur (contre 48 % des Français). En termes de récurrence, l’écart est encore plus flagrant puisque 14 % des mâles de Paris disent avoir « souvent » été infidèles, alors que la moyenne nationale se situe à 5 %.
Les femmes sont moins volages : 36 % des Parisiennes ont connu au moins une aventure hors couple. Elles sont 25 % en France.
À cela, les experts de l’IFOP trouvent des circonstances atténuantes : cohabitation sous le même toit moins fréquente, mariage moins répandu, mise en couple plus récente…
2 Ils payent plus
Même si la rue Saint-Denis n’est plus ce qu’elle était, Paris demeure une exception française quant au recours à la prostitution. 38 % des Parisiens ont déjà demandé « C’est combien ? » alors que la moyenne nationale s’établit à 22 %. Et toutes les classes d’âge sont concernées de façon équitable : 34 % des 18-24 ans ou 39 % des plus de 60 ans, par exemple. À l’échelle nationale, les plus jeunes ne sont que 11 % et les seniors 26 %.
« Sans doute plus qu’ailleurs, l’achat de services sexuels constitue à Paris une alternative pour les catégories de la population masculine les moins insérées dans le marché sexuel, en premier lieu desquelles les hommes appartenant aux catégories populaires (47 % chez les ouvriers et les employés, 43 % chez les hommes aux revenus les plus modestes) ou de confession musulmane (65 %) », note l’IFOP.
Fait notable : l’institut de sondage n’a pas interrogé les femmes sur cette pratique. Mystère…
3 Ils décomplexent la bisexualité
27 à 17. Dans un championnat du monde de handball, ce serait un score sans appel. À Paris, 27 % des hommes ont déjà une relation sexuelle avec un autre homme, 17 % pour les Français. Chez les femmes, le caractère bisexuel est moins marqué, mais tout de même à l’avantage des Parisiennes : 14 % contre 9 %.
Il faut toutefois relativiser le chiffre masculin puisque l’IFOP y comptabilise les hommes n’ayant eu des relations sexuelles qu’avec d’autres hommes, soit 12 %. La proportion tombe alors à 15 % (soit 1 homme sur 6), ce qui reste supérieur à la moyenne nationale de 11 %. En revanche, si l’on ôte au score féminin le 1 % de femmes entièrement lesbiennes, on obtient encore 13 % de femmes ayant eu des partenaires des deux sexes.
4 Ils échangent volontiers
Pas possessifs pour un sou, les Parisiens. Hommes et femmes confondus, ils sont 18 % à avoir déjà fréquenté un lieu échangiste, 16 % à y avoir eu des rapports sexuels et 15 % à pratiquer l’échange de partenaires entre couples. Les chiffres tombent respectivement à 7 %, 6 % et 5 % pour la moyenne nationale. Le triolisme qui implique un couple et un troisième partenaire est une autre de leur manie puisqu’ils sont 29 % (1 Parisien sur 3 environ) à l’avoir déjà pratiqué, contre 16 % des Français. Et puis il y a l’orgie. Elle compte tout de même 22 % d’amateurs dans la capitale contre 8 % en France.
5 Ils sont impatients
Le sexe sans lendemain est un sport typiquement parisien. 68 % des hommes le pratiquent volontiers – et pour 44 % d’entre eux, c’est même très fréquent – ainsi que 50 % des femmes, ce qui donne une moyenne honorable de 59 % de la population de la capitale. Ils sont 52 % en France. Seulement, pourrait-on dire…
Lors de ces « coups d’un soir », 44 % des Parisiens et 14 % des Parisiennes admettent même avoir déjà fait l’amour avec quelqu’un sans connaître son prénom. Serait-ce un jeu pour les filles de moins de 25 ans ? Elles sont 19 % à avoir déjà eu ce genre de relation.
6 Ils pratiquent volontiers l’éjaculation faciale…
La moyenne française est à 35 %, mais chez les Parisiens la température d’un cran puisqu’ils sont 46 % à avoir expérimenté cette pratique sexuelle : 59 % d’hommes et 33 % de femmes. Ils sont aussi méritants sur l’éjaculation buccale : 64 % à Paris, 57 % en France.
7 … et l’analingus
À peine plus sodomites que la moyenne nationale – 61 % pour Paris, 59 % pour la France -, les hommes et les femmes de la capitale s’adonnent en revanche plus volontiers à l’analingus, qu’il soit actif ou passif, que leurs congénères de province : 44 % contre 33 %.