Mis à jour le jeudi 9 juin 2022 by Olivier Delahaye
En présence d’un aréopage de personnalités, le premier tunnelier de la ligne 18 du Grand Paris Express a été baptisé. Il a 6 kilomètres à creuser.
Tout au sud, de l’Essonne aux Yvelines, la ligne 18 qui fait grincer des dents les écologistes du plateau de Saclay n’a rien, malgré son nombre restreint de stations, d’un tortillard de campagne. En témoigne la pléiade de décideurs venus à Palaiseau pour le baptême de la petite dernière, Céline : Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau, Eric Jalon, préfet de l’Essonne, Olivier Klein, président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, François Durovray, président du département de l’Essonne, Jean-François Monteils, président du directoire de la Société du Grand Paris, Philippe Van de Maele, directeur général de l’EPA Paris-Saclay, Patrick Kadri, directeur général en charge de la division Grands Projets VINCI.
Céline, c’est le nom du premier tunnelier de cette ligne 18. En l’honneur de Céline Cadet, collaboratrice de la Société du Grand Paris et cheffe de projet secteur sur la ligne. La marraine a été choisie dans le but de valoriser le rôle des femmes dans la maîtrise d’ouvrage et ainsi rendre hommage à toutes celles qui œuvrent à la réalisation du Grand Paris Express. Fabriqué par l’entreprise allemande Herrenknecht, le tunnelier s’élancera début novembre pour creuser un tunnel de 6 kilomètres de long, de l’ouvrage Camille Claudel jusqu’à l’ouvrage Puits Maréchal Leclerc à Massy. Il démarrera son creusement à la fin de l’année.
Pour rappel, la ligne 18, dont l’achèvement est prévu pour 2030, prévoit 110 000 voyages quotidien à travers trois départements franciliens, les Yvelines, l’Essonne et les Hauts-de-Seine. Elle représente 35 km de métro automatique et 10 gares, dont 3 connectées au réseau existant de transports franciliens. Elle sera surtout une ligne de métro presque exclusivement consacrée à desservir le plateau de Saclay devenu l’un des premiers pôles de recherche et développement du monde.