Mis à jour le vendredi 17 septembre 2021 by Olivier Delahaye
Le service de location de vélo d’Île-de-France Mobilités a deux ans et, dorénavant, quatre modèles de bicyclettes électriques. Son succès l’incite à vouloir doubler son offre.
Pour fêter ses deux ans, Véligo, le service de locations de vélo d’Île-de-France Mobilités (IDFM), lance un nouveau modèle électrique au nom très vendeur de « rallongé ». Le deux roues devait être disponible à la souscription au printemps 2021. Il a six mois de retard. Avec sa caisse à l’avant d’une capacité de 8 kg et son porte-bagage allongé, le nouveau venu n’est pas un utilitaire, mais plutôt un vélo familial. Après le vélo classique, le biporteur et le triporteur, IDFM porte ainsi à quatre le nombre de modèles qui constitue son offre de mobilité douce.
Véligo-tafeurs
L’anniversaire de Véligo est aussi l’occasion pour IDFM de faire un point chiffré sur son service. Sa flotte est composée de 20 000 vélos classiques. Véligo reçoit 180 demandes de souscriptions par jour. En deux ans, 37 000 souscriptions ont été ouvertes. Le profil type d’usager est un(e) jeune actif (ve) parisien(ne) : 65 % cyclistes Véligo ont entre 25 et 44 ans, la répartition homme-femme étant quasi égale. Près de la moitié vivent à Paris (47 %), 40 % en petite couronne et 13 % en grande couronne. Enfin, 92 % utilisent Véligo pour des déplacements domicile-travail.
Pour ses 500 modèles cargo, la répartition est plus masculine (57 %). 84 % des utilisateurs ont entre 25 et 44 ans et 10 % ont entre 45 et 55 ans. 38 % vivent à Paris, 48 % en petite couronne et 14 % en grande couronne. Pour IDFM, ces vélos utilitaires sont clairement à destination des « familles qui s’éloignent de Paris à la naissance des enfants.
Renforcement
Véligo a donc su trouver son public, et son succès est indéniable. Ce qui incite IDFM à renforcer son service. D’abord en augmentant son offre de vélos électriques, avec la mise à disposition à terme de 40 000 engins. IDFM veut aussi miser sur l’intermodalité avec la mise en place de 140 000 places de stationnement dans les gares franciliennes à l’horizon 2030 (dont 55 000 pour les gares du Grand Paris Express) et pourrait y créer des « maisons du vélo » (conseils, réparations, etc.). Enfin, l’autorité organisatrice des transports franciliens veut développer de nouveaux services à destination de publics ciblés : lycéens, entreprises, collectivités…
L’ensemble de ces pistes de réflexion sera étudié pendant six mois au terme desquels un plan d’action coordonnant l’ensemble des mesures qui auront été retenues sera présenté au second trimestre 2022.