CONSTRUCTION HORS SITE
La Maison de l’architecture Ile-de-France organise deux tables rondes pour faire le point et débattre autour de la construction hors site
Table ronde #2 :
Mardi 6 juillet à 19 heures
L’architecte au cœur du process hors site
Intervenants :
Fabien Gantois, architecte, président du Conseil régional de l’Ordre d’Ile-de-France
Anne-Lise Gillet, chef de service des hauts risques financiers, Mutuelle des Architectes Français assurancesGuillaume Hannoun, architecte, moonarchitectures
Stephan Lesage-Mathieu, avocat, LPA-GSR
Pierre Paulot, directeur de la maîtrise d’ouvrage I3F
François Pélissier, président de Techniwood
Samuel Poutoux, architecte, Atelier WOA
L’atelier de travail construction hors site est composé de Joachim Bellemin, architecte, Henri Bony, architecte, Dominique Boré, présidente d’honneur de la Maison de l’architecture Ile-de-France, Pascal Chazal, CEO Campus Hors site, Olivier Leclercq, architecte, Pierre Paulot, directeur de la maîtrise d’ouvrage d’I3F, Marc Sirvin, architecte et Asma Snani, directrice de la Maison de l’architecture Ile-de-France. Il bénéficie du soutien du Conseil régional de l’Ordre d’Ile-de- France, Immobilière 3F et Campus Hors site.
La construction hors site aujourd’hui…
Nombreux sont les professionnels de l’acte de construire qui constatent combien la construction classique est aujourd’hui à la peine avec une perte de productivité de l’ordre de 20% en 20 ans (source Xerfi d’après OCDE stat); la maîtrise d’ouvrage pâtit des retards préjudiciables à sa politique de logement et d’aménagement; la maîtrise d’œuvre subit des contraintes pénalisantes pour la conduite de ses projets et la qualité architecturale; le voisinage supporte des nuisances de chantier interminables; l’usager voit l’accès à la location et à l’achat de plus en plus entravé par des coûts prohibitifs et des logements à la qualité programmatique et de réalisation dégradée. Tous sont conscients qu’il leur faut intégrer des réglementations environnementales de plus en plus exigeantes afin de s’inscrire notamment dans une trajectoire bas carbone ambitieuse.
En un mot, une spirale vers le bas que les acteurs s’efforcent d’enrayer par la recherche d’un mode de conception et de réalisation des bâtiments qui associerait en amont tous les arts constructifs, validerait tout au long du projet les méthodes et les processus, contrôlerait et autocontrôlerait quotidiennement toutes les étapes des études, de la conception et de la fabrication pour garantir la qualité finale et la réduction de l’impact écologique.
Une solution réside dans la construction hors site qui, s’appuyant sur sa tradition remontant au XIXème siècle, s’est tournée vers l’innovation : utilisation des outils numériques, respect des démarches environnementales avec la réduction de l’empreinte carbone, des consommations d’eau et des déchets, le recours aux matériaux biosourcés, aux ressources renouvelables et/ou recyclables, la réduction des transports. Le temps de la conception, marqué par une collaboration forte entre l’industriel et l’architecte prend le pas sur celui de la construction. Le travail par itération donne à l’architecte un lieu pour l’expérimentation et la mise en œuvre des outils de conception numérique. Cet environnement professionnel doit être organisé en termes de contractualisation des relations entre les acteurs, d’assurance et des droits d’auteur de maîtrise d’œuvre.
Événements en présentiel sur inscription à l’adresse : [email protected]
Maison de l’architecture Ile-de-France – Chapelle du couvent des Récollets
148 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris
Le Grand Paris des écrivains
Projection et rencontre
Mercredi 6 octobre à 20h
À l’occasion du lancement de la deuxième saison de la collection de films Le Grand Paris des écrivains, projection en avant-première de cinq épisodes suivie d’une rencontre avec les écrivaines et écrivains:
_ Laurence Cossé, La Grande Arche
_ Faïza Guène, Quatre-Chemins
_ Philippe Jaenada, Gare Saint-Lazare
_ Jean-Charles Massera, On ne pouvait pas [sa]voir
_ Emmanuelle Pireyre, Les Arcades du lac
Soirée animée par Stefan Cornic, réalisateur des films
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Selon les règles sanitaires en vigueur, l’accès est soumis au port du masque à partir de 12 ans et la présentation d’un pass sanitaire.
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LE GRAND PARIS DES ÉCRIVAINS
COLLECTION DE FILMS DOCUMENTAIRES I SAISON 2
Après une première saison en 2020, le Pavillon de l’Arsenal lance dix nouveaux épisodes du « Grand Paris des écrivains ». Entre images documentaires, fictions littéraires et visions poétiques, cette nouvelle saison, produite par Année Zéro-Stéphane Demoustier, proposée et réalisée par Stefan Cornic, dévoile dix nouvelles contributions avec des textes inédits de Philippe Jaenada, Laurence Cossé, Marie Darrieussecq, Marie Richeux, Patrice Blouin, Faïza Guène, Emmanuelle Pireyre, Camille Laurens, Jean-Charles Massera et Laurent Binet.
« Le Grand Paris des écrivains » donne à entendre la voix d’auteurs et d’autrices contemporains sur des images de la ville aujourd’hui. Le principe en est simple : pour chaque film, un écrivain s’empare d’un bâtiment, un quartier, ou un axe du Grand Paris. Il ou elle écrit alors un texte, du genre littéraire de son choix, en lien avec l’espace choisi. La caméra du réalisateur, elle, capte l’esprit des lieux. Au montage, des correspondances se tissent entre l’histoire racontée en voix off et les images tournées.
Diffusés chaque mercredi, à partir du 6 octobre, les dix nouveaux épisodes dévoilent le paysage de la métropole que nous traversons quotidiennement sans toujours bien la regarder : le ballet des passants, le flux de véhicules, les enseignes lumineuses et devantures de magasins, l’architecture remarquable ou insignifiante, les arbres et herbes folles qui se frayent un chemin dans le bitume, la surface des édifices, l’activité des grues, les changements de conditions météorologiques et les variations de lumière, d’activité… Les films ralentissent le temps et révèlent le Paris d’aujourd’hui, en pleine période de métamorphose.
19e édition de La Semaine du Son de l’UNESCO
du 16 au 30 janvier 2022
Du 16 au 30 janvier se déroulera, à Paris et dans toute la France, la 19ème édition de la Semaine du Son de l’UNESCO. Cet événement grand public, qui rayonne également dans de nombreux pays membres de l’UNESCO, offre une occasion unique de promouvoir les bonnes pratiques dans tous les domaines du son.
Parrainée par le grand ténor Roberto Alagna, cette édition est marquée par un programme très riche dévoilé ce jour à l’UNESCO.
• Un programme riche et éclectique pour couvrir toutes les dimensions du son
Chez soi, au travail, dans la rue, à l’école… Tout le monde est chaque jour confronté aux multiples pouvoirs du son, souvent sans même s’en rendre compte.
L’Association La Semaine du Son a pour but d’amener le public à prendre conscience que le sonore est un élément d’équilibre personnel fondamental dans sa relation aux autres et au monde, dans toutes ses dimensions : environnementale, sociétale, médicale, économique, industrielle et culturelle.
La santé auditive, l’environnement sonore, les techniques d’enregistrement et de reproduction, la relation image et son, ainsi que l’expression musicale et sonore constituent les 5 principaux secteurs concernés par le son. Et c’est autour de ces thématiques que le programme de cette édition 2022 a été imaginé.
La Semaine du Son de l’UNESCO donne rendez-vous au grand public :
- – à Paris du 16 au 23 janvier avec un programme riche et varié pour explorer le son sous toutes ses facettes
- – partout en France jusqu’au 30 janvier, avec des animations dans plus de 30 villes,
- – à l’étranger, dans une vingtaine de pays membres de l’UNESCO comme la Belgique, la Suisse, le Brésil, le Luxembourg, le Canada, la Guinée équatoriale…Programme et inscriptions sur :https://www.lasemaineduson.org/
