Voix In(é)dites ● Entretien #12 avec Hervé Ellena et Stéphanie Mehl
Lundi 12 avril 2021 – 13 heures
Après les voix « déconfinées », « photographiées », aujourd’hui les voix « in(é)dites » recueillent les paroles, les interrogations et les réflexions de celles et ceux qui interviennent sur et pour les lieux de vie.
Le douzième entretien du cycle de webconférences « Voix In(é)dites » donnera la parole à Hervé Ellena et Stéphanie Mehl, architectes, fondateurs de l’agence ELLENAMEHL, autour du thème :
Matière Seconde
Le bâti existant comme matière première
Rénovation, seconde vie et transformation
Hervé Ellena, ingénieur Centrale Lyon, et Stéphanie Mehl se rencontrent à l’école d’architecture Paris-Malaquais en 1995. Diplômés, et sans passer par la case « agence », ils s’associent en 2000 et leur premier projet, un centre d’entretien et sa gendarmerie, réalisés en bois sur l’A89 à Tulle, est nommé en 2002 au prix de la Première Œuvre du Moniteur.
Ils livrent en 2006 un projet de rénovation-extension remarquable et fondateur pour l’Institut de France sur les Quais de Seine.
L’agence s’attache à construire une réfléxion « par le projet » sur la question de la transformation et la rénovation du bâti existant et le démontre par un sens aigu et singulier du détail architectural.
Avec une exigence intellectuelle et une complexité qui dépasse souvent les projets « neufs » c’est aussi un terrain d’explorations architecturales en phase avec les questions environnementales actuelles : penser le réemploi à l’échelle du bâti !
Rendez-vous sur la page Facebook https://www.facebook.com/maisonarchitecture.idf
Élections régionales en Île-de-France :
Les Notaires du Grand Paris organisent un cycle de rencontres
avec les candidats dès le 6 mai
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Pour vous inscrire, merci de bien vouloir cliquer sur le lien ci-dessous :
Exposition au musée Carnavalet – Histoire de Paris
Henri Cartier-Bresson – Revoir Paris
Après quatre ans de travaux, le musée Carnavalet rouvre ses portes le 29 mai 2021 et entame sa nouvelle vie par une exposition temporaire consacrée à Henri-Cartier Bresson, l’un des plus grands photographes français du XXe siècle. Le musée revisite les liens tissés par l’artiste avec une ville où il a toujours habité et qui l’a nourri artistiquement.
Après des débuts marqués par l’influence du photographe Eugène Atget et des artistes
surréalistes, Cartier-Bresson se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d’attache. Dans cette ville, qu’il ne cesse de redécouvrir, c’est d’abord l’être humain qui l’intéresse. Il le saisit dans la rue ou à l’occasion de rencontres. Il témoigne aussi de grands événements d’actualité comme la Libération de Paris en août 1944 et Mai 68. Il gagne, dès qu’il le peut, les lieux de manifestations.
À Paris, comme ailleurs, son appareil photo ne le quitte pas. Photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois. Ses images parisiennes qui figurent en bonne place dans son oeuvre, témoignent de ses errances mais sont également prises dans le cadre de reportages et commandes souvent méconnues pour la presse internationale – Cartier-Bresson n’en retient généralement qu’une image dans ses livres et expositions. Cette mosaïque définit un flâneur particulièrement attiré par les quais de la Seine et le Paris des marges.
Fruit d’un travail de recherche de plusieurs années, l’exposition présente des tirages originaux dont une trentaine d’inédits, des publications, ainsi que des enregistrements audiovisuels de l’artiste.
Les photographies sont issues pour majorité des collections du musée Carnavalet et de la Fondation Henri Cartier-Bresson. Conçu conjointement par les deux institutions, ce projet résonne avec l’exposition Eugène Atget – Voir Paris présentée à la Fondation HCB et réalisée à partir des collections du musée Carnavalet.
Un ouvrage comprenant les essais des commissaires et 200 reproductions est publié aux Éditions Paris Musées. Cette exposition est organisée par le musée Carnavalet – Histoire de Paris, Paris Musées et la Fondation Henri Cartier-Bresson.
Exposition Courte Vie Pleine — photographies monumentales d’Aristide Barraud
Les Ateliers Médicis présentent cet été – dans le cadre du festival L’Été des Ateliers : Courte Vie Pleine, exposition de photographies monumentales d’Aristide Barraud présentée dans les rues de Clichy-sous-Bois et Montfermeil : du 18 juin au 30 juillet. Avec Courte Vie Pleine, Aristide Barraud rend à la ville et aux habitants de Clichy-sous-Bois/Montfermeil les images et sensations qu’il a su en capter durant les mois qui ont précédé la disparition du Bâtiment 5 de la cité des Bosquets à Montfermeil. Écrivain, ancien joueur de Rugby, Aristide Barraud est également photographe et vidéaste : il met en miroir son cheminement intérieur avec celui du quartier des Bosquets à Montfermeil. L’exposition est composée de grands tirages photographiques collés sur les façades d’immeubles, palissades de chantiers, murs des Ateliers Médicis, complétés par un affichage dans le Nord de Paris et par une web-série en trois parties réalisée avec Dogukan Tur et Murat Arslan, deux enfants des Bosquets issus comme lui de l’école Kourtrajmé.
SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES, VOYAGE AU CENTRE DE LA VILLE NOUVELLE
VISITE INÉDITE À RÉSERVER À L’OCCASION DES #JNA2021
Le dimanche 17 octobre 2021
Accueil de 14h00 à 17h00 sur la place de la gare
Archipel Francilien | Collection 2021 – Découvrez la ville nouvelle, du dessin d’origine aux desseins d’aujourd’hui, au travers de cette promenade inédite le dimanche 17 octobre 2021, à l’occasion des Journées Nationales de l’Architecture.
PRÉSENTATION DU PARCOURS
Saint-Quentin-en-Yvelines est née d’un constat résumé par la phrase du Général de Gaulle prononcée en 1961 au retour d’un survol de la banlieue : « Mettez-moi de l’ordre dans ce merdier ». Légende ou pas : l’urbanisation anarchique et galopante était bien réelle. L’État décide alors de créer cinq « villes nouvelles » autour de Paris et retient ce site pour le Sud-Ouest de la région. Regroupant 11 communes, il possédait toutes les conditions requises : vaste plateau de terres agricoles pauvres, tenu par un petit nombre de grands propriétaires facilitant les négociations, proximité des réseaux routiers et ferrés…
RÉSERVEZ VOTRE VISITE
- Date : dimanche 17 octobre 2021
- Durée du parcours : 2h30
- Longueur du parcours : 4 km
- Personnes maximum : 15 par créneau
Nous vous proposons une visite avec accueil par le CAUE des Yvelines au départ du parcours (plusieurs créneaux disponibles) pour une distribution exceptionnelle de guides papiers. Vous pourrez également étoffer votre visite avec l’application mobile Archistoire pour bénéficier d’une expérience « augmentée » (contenus visuels, images d’archives, témoignages audio inédits) contemplative, immersive et singulière.
RETROUVEZ CE PARCOURS TOUT AU LONG DE L’ANNÉE
À partir du 17 octobre 2021, nous vous proposons de découvrir ce parcours en autonomie à l’aide d’un guide papier. Vous pourrez aller plus loin en téléchargeant l’application mobile Archistoire, en vous rendant sur la destination Archipel Francilien – parcours « Saint-Quentin-en-Yvelines, voyage au centre de la ville nouvelle » (compatible Android et iOS). Le parcours y est enrichi de nombreuses photographies, images d’archive, capsules sonores réalisées par Fanny Rahmouni.