Exposition Seine de Vie
Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes
De Paris à l’estuaire, le MUS remonte le cours de la Seine
La nouvelle exposition temporaire du Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes, conçue en partenariat avec le musée normand MuséoSeine, explore l’histoire et les enjeux d’un fleuve à la place singulière dans l’histoire et la géographie du pays.
Si la Seine occupe une place unique dans l’imaginaire national, ses dimensions, elles, sont plurielles : le fleuve a façonné des paysages, séparé puis relié les hommes au fil de sa domestication, orienté les choix architecturaux, a joué un rôle déterminant dans l’approvisionnement de Paris, puis dans l’industrialisation, et a conditionné jusqu’à aujourd’hui l’implantation des populations.
Ce sont toutes ces facettes que Seine de Vie de Paris à l’estuaire, nouvelle exposition du Musée d’Histoire Sociale et Urbaine de Suresnes (MUS), va explorer du 19 novembre au 19 juin 2022.
Conçue en association avec MuséoSeine – piloté par l’agglomération Caux Seine – elle rejoindra ensuite le musée de la Seine normande avec une nouvelle sélection d’œuvres puis voyagera tout au long du fleuve pour être présentée dans différentes structures.
« C’est une exposition de grande ampleur par le territoire concerné mais aussi grâce à la qualité des œuvres prêtées par notre partenaire et de nombreuses institutions nationales, soulignent Cécile Rivière, Commissaire scientifique de l’exposition et adjointe à la Directrice du MUS et Emeline Trion, chargée des collections et du centre de documentation. En la concevant nous avons voulu investir pleinement une des vocations du MUS qui est de proposer chaque année une vision inédite sur une thématique à dimension nationale. »
La riche iconographie permettra de naviguer au fil d’une véritable « route liquide » entre Paris et l’estuaire. Jusqu’au 18è siècle, l’histoire de la Seine s’était surtout jouée en amont de Paris.
Mais au fil des siècles suivants, la polarité s’inverse ouvrant la capitale vers la Manche en formant un couloir marchand à travers la Normandie. « Paris, Rouen et Le Havre sont une même ville dont la Seine est la grand ’rue » résume Napoléon Bonaparte dès 1802.
L’exposition se concentre donc sur cette portion du fleuve qui constitue un véritable trait d’union entre régions et une porte d’entrée vers le Nord de l’Europe et est au cœur d’enjeux contemporains cruciaux.
« La Seine occupe incontestablement une place singulière en France, constituant un véritable trait d’union entre régions et une porte d’entrée vers le Nord de l’Europe, souligne Guillaume Boudy, Maire de Suresnes. Cependant, les aménagements ainsi que les usages autour d’elle l’effacent parfois de notre environnement urbain et l’éloignent de ses riverains.
Je souhaite que cette exposition qui évoque l’histoire du fleuve et son utilisation par les Franciliens et les Normands puissent édifier un pont entre nos deux territoires et qu’elle permette aux visiteurs d’en redécouvrir toutes les richesses de ce fleuve unique ».
Du 19 novembre au 19 juin 2022
1 Place de la Gare de Suresnes Longchamp
Incursions sauvages
Exposition de street art au musée de la Chasse et de la Nature
Du 12 avril au 11 septembre 2022
Le Musée de la Chasse et de la Nature a choisi sept street artistes pour investir ses salles et réaliser des oeuvres qui interrogeront notre cohabitation avec un monde animal perturbé.
L’exposition Incursions sauvages est une exposition qui s’inscrit dans l’actualité. Elle est née de l’observation, durant le récent confinement, de la porosité manifeste des frontières entre la nature et la ville et de la vision, partout sur la planète, de nombreux animaux sauvages égarés en milieu urbain ; des sangliers, des cerfs et des renards en Occident, plus spectaculaires, des félins en Inde, des ours et des éléphants en Chine. La confrontation est désormais fréquente et ce qui semblait à nos yeux, incongru, est devenu commun.
Ainsi, le Musée de la Chasse et de la Nature a choisi sept street artistes pour investir ses salles et réaliser des oeuvres qui interrogeront notre cohabitation avec un monde animal perturbé.
Si les artistes urbains font toujours du bestiaire, une source d’inspiration de leur travail, dans la continuité de leurs ainés, c’est aujourd’hui pour pointer les préoccupations de nos sociétés contemporaines. Traversés par les questions environnementales relatives à la sauvegarde de l’espèce animale, à sa cohabitation avec l’homme, ils abordent ici l’arrivée impromptue, telle qu’elle s’est récemment produite, d’un bestiaire sylvestre dans la ville – cerfs, sangliers ou blaireaux… En construisant la Cité, l’homme a défini un territoire dans lequel il règne presque sans partage. À l’extérieur de celle-ci, la campagne constitue un monde sauvage, où vivent ensemble animaux partiellement domestiqués et toute une faune indomptée, mise à mal par les actions et les comportements des hommes.
Au-delà du seul propos environnemental, l’exposition se veut également une métaphore de l’art urbain qualifié de sauvage à l’origine qui, le temps de l’exposition, investit le musée ; un art engagé, témoin et lanceur d’alerte.
Incursions sauvages est organisée en diptyque avec l’exposition Plongées en eaux troubles au Centre d’art urbain, Fluctuart. Cette exposition en miroir interroge cette fois l’intrusion de l’homme dans l’écosystème de la Seine, bouleversant à son tour ses occupants. Les artistes sont là invités à s’emparer de la faune aquatique du fleuve : silure, anguille ou brochet… mais aussi à en imaginer les avatars mythologiques ou leurs mutations biologiques : sirènes, tritons ou monstres hybrides.
Sur les deux sites, c’est donc un large panorama de la scène street art qui se dévoile dans la diversité de ses techniques (spray, pochoir, collage ou installation) et de ses styles (graphique, fantastique ou hyperréaliste) au travers des œuvres d’une quinzaine d’artistes internationaux. Une rare opportunité de suivre la trace puis de s’immerger dans la faune du street art.
Informations pratiques
Musée de la Chasse et de la Nature
62 rue des Archives 75003 Paris
www.chassenature.org
Ouvert du mardi
au dimanche
de 11h00 à 18h00 (dernier accès 17h30)
Nocturnes les mercredis
jusquʼà 21h30 (dernier accès 21h00)
HORS LES MURS
Rencontre #1 ● La terre comme territoire : marcher dans les sentiers du Grand Paris
📅 Mercredi 8 juin à 16h30
📍 École nationale supérieure de paysage de Versailles
Dans le cadre de la Biennale d’architecture et de paysage d’Ile-de-France, la Maison de l’architecture Ile-de-France organise, en partenariat avec la Région Ile-de-France, trois rencontres autour du thème « Terres et villes ».
– Rencontre #1 : La terre comme territoire : marcher dans les sentiers du Grand Paris
Mercredi 8 juin – 16h30 à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles
– Rencontre #2 : Sous la terre : ce que les profondeurs ont à offrir
Mercredi 6 juillet – 16h30 au Forum de l’ancienne Poste centrale de Versailles
– Rencontre #3 : La terre que l’on habite : retour sur trois projets vertueux
Mercredi 12 juillet – 16h30 à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles
La première table ronde, intitulée « La terre comme territoire : marcher dans les sentiers du Grand Paris », se tiendra le mercredi 8 juin à 16h30 à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles.
Que fait la marche à l’exploration du territoire grand parisien ? Que permet-elle de révéler ? Quelle cohabitation, entre le marcheur et son milieu, engage-t-elle ? Quel rapport au paysage urbain et naturel façonne-t-elle ? Cette table ronde a pour ambition d’explorer les potentialités de la marche dans l’expérimentation de l’Ile-de-France.
Avec la participation de :
• Vianney Delourme, responsable du développement, Enlarge Your Paris
• Sandra Parvu, architecte, docteur en études urbaines et maître de conférences en Villes et Territoires à l’ENSA de Paris Val de Seine
Événement animé par Olivier Leclercq, architecte.
Cette rencontre sera également l’occasion de découvrir les onze sentiers de grande randonnée qui parcourent l’Ile-de-France sur le « Randopolitain », une carte inspirée du métro et du Transilien, créée par Enlarge your Paris et Wedodata.
Mixité, flexibilité, évolutivité : quand le bâtiment s’ouvre aux usages multiples
Conférence organisée en partenariat avec ConstruirAcier
Accueillir à la fois des bureaux, des logements, une crèche ou tout autre activité et même ce que l’on pourrait imaginer comme autre usage… : à contre-pied de la traditionnelle conception des bâtiments construits sur le principe d’un lieu pour un usage, architectes et urbanistes ouvrent la voie au déploiement de projets créatifs répondant aux besoins des villes et de leurs usagers. Bâtiments multi-usages, édifices polyvalents, mixité fonctionnelle, flexibilité programmatique, évolutivité et réversibilité sont autant de solutions destinées à repenser la conception des espaces, combiner plusieurs utilisations dans un seul lieu tout en offrant la possibilité de réinventer les usages.
Conférence animée par Olivier Leclercq, architecte.
Au programme :
18h45 – Accueil à la Maison de l’architecture Ile-de-France
19h – Début de la conférence
Réversibilité ou Rêver-Civilité
• Anne Démians, architecte fondatrice, Architectures Anne Démians
Immeuble Pergolèse
• Jean-Lou Boisseau, associé, LOBJOY-BOUVIER-BOISSEAU Architecture
Exosquelette et changement de destination
• Olivier Laurent, associé, Atelier Cambium
Le Mattern Lab
• Guillaume Aubel, architecte fondateur, Beluga Studio
20h – Questions / Réponses
20h30 – Cocktail
Crédit photo : Villa Rohan, Atelier Cambium ©Ivan Mathie
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Entrée libre
Maison de l’architecture Ile-de-France – Chapelle du couvent des Récollets
148 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris
Pour s’inscrire.
L’architecture sort du bois
Conférence #5 ● Le modulaire 3D
Mercredi 22 juin à 18h30
Le modulaire 3D
Conférence organisée en partenariat avec Fibois Ile-de-France et l’UICB
La cinquième conférence du cycle L’architecture sort du bois se tiendra le mercredi 22 juin de 18h30 à 21h30 et portera sur le thème « Le modulaire 3D » en abordant les points suivants :
• Présentation du modulaire 3D
• Intervention d’entreprises : produits, mise en oeuvre, etc…
• Parole d’architectes : présentation de projets
Ces sujets seront développés par les intervenants suivants :
• Philippe Bontemps, responsable R&D bois et bas carbone, Terrell Group
• Elia Abou-Chaaya, directeur d’activité hors-site et modulaire, BTP Consultants
• Stéphanie Demeure dit Latte, directrice de la maîtrise d’ouvrage et du développement, Adoma
• Olivier Magne, chargé de développement commercial Ile-de-France, Ossabois / GA
• Sylvain Fourel, président, Selvea
• Guillaume Hannoun, architecte, Moon architectures
• Laurent Pillaud, architecte, Virtuel Architecture
Cette cinquième conférence bénéficie du soutien du CODIFAB.
Festival Raccord(s)
Maison de l’architecture
Du 1er au 3 juillet 2022
Né à l’initiative des Éditeurs associés et organisé en partenariat avec une quinzaine d’éditeurs indépendants, le festival Raccord(s) fête le livre chaque année et invite le public à découvrir les ouvrages sous une forme originale, avec un fil rouge autour du cadre de vie, de l’urbanisme, et de l’architecture.
Cette 9ème édition est organisée en partenariat avec la Maison de l’architecture Ile-de-France du vendredi 1er au dimanche 3 juillet 2022.
Mêlant toutes les littératures aux sciences, à la photographie, à l’architecture, à l’histoire de l’art, aux questions sociales, à la musique… le festival décloisonne les disciplines et les savoirs, pour regarder et entendre les œuvres autrement.
Lectures randonnées, performées, dégustées, mises en musique, débats philosophiques, ateliers, expositions…
Avec la participation des éditions Asphalte, du Chemin de fer, Cheyne, la Contre allée, Esperluète, Jasmin, Nada, l’Œil d’or, Papier machine, Solo ma non troppo, les Venterniers, Ypsilon, Zinc.
Maison de l’architecture d’Ile-de-France (ancien couvent des Récollets)
148 rue du Faubourg Saint-Martin, Paris 10e / M° Gare de l’est
Réservation conseillée à contact[@]festival-raccords.com
Entrée libre et gratuite
Le programme ici.
Les gares du Grand Paris
Conférence organisée en partenariat avec ConstruireAcier
Mercredi 6 juillet, 19 h
Point de départ des plus grandes aventures architecturales, les gares, symboles de l’industrialisation et de l’urbanisation au 19e et 20e siècle, ont toujours affiché leur puissance et leur prestige. Avec le Grand Paris, les nouvelles gares, grâce à leurs architectures uniques, tiennent plus que jamais cette promesse de modernité et de prospérité…
Conférence animée par Bertrand Lemoine, architecte, ingénieur, expert du Grand-Paris.
Au programme :
18h45 – Accueil à la Maison de l’architecture Ile-de-France
19h – Début de la conférence
• Groupe-6
La gare de Maison-Blanche et le site de maintenance et remisage d’Aulnay-sous-Bois
• Valode & Pistre ; VP Green
La gare du Pont-de-Rungis
• Dietmar Feichtinger
La gare du Parc des Expositions de Villepinte et son viaduc aérien
• Bordas + Peiro
La gare de Clichy-Montfermeil
Questions / Réponses
20h30 – Cocktail
Crédit photo : Gare du Parc des Expositions de Villepinte et son viaduc aérien ©Dietmar Feichtinger
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Entrée libre
Maison de l’architecture Ile-de-France – Chapelle du couvent des Récollets
148 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris
Inscriptions ici.
Conférence « Entrée(s) en matière(s) »
Atelier PNG, lauréat de l’Équerre d’argent 2021
Par Grichka Martinetti, architecte
Si la matière a pris des accents astrophysiques particulièrement forts au XXe siècle, elle fut pendant des millénaires un concept propre à la construction, en l’occurrence celle en bois (« materia » en latin, « hyle » en grec). Peut-être réside encore ici une ambiguïté entre deux termes, la matière et le matériau, précisément celle qui nous occupe à l’atelier depuis nos débuts, et que nous explorons dans chacun de nos projets, à chaque fois avec un regard nouveau. L’utilisation de cette ressource au bénéfice de l’architecture et des êtres humains qu’elle abrite, ressource nécessairement finie dans le monde fini qu’est notre vaisseau spatial terrien, doit être réinterrogée à l’aune des bouleversements climatiques et géographiques que nous avons traversés, traversons et traverserons.
png est un atelier d’architecture créé en 2007, par trois architectes dplg: Antoine (Pedro) Petit, Nicolas Debicki, Grichka Martinetti. Pedro et Nicolas vivent en Isère. Grichka vit en Région Parisienne. Avec les facilités informatiques et des déplacements hebdomadaires, nous travaillons conjointement sur deux sites complémentaires : à Paris (75), dans une ville-métropole dense, où nous avons installé un atelier au cœur de la cité ; à Voiron (38), aux portes du massif de la Chartreuse, où nous avons étendu notre atelier en zone rurale. Cette double installation motivée par des raisons personnelles rejoint nos centres d’intérêts professionnels : ouvrage au paysage, attention à l’existant, intérêt pour les ressources locales. Notre atelier nous permet de suivre et de partager tous les projets qui nous sont confiés dans le détail, de manière artisanale et collégiale. De profils variés : artisanat d’art, chantier, photographie, nous sommes complémentaires, autonomes et de sensibilités très proches.
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Entrée libre
Maison de l’architecture Ile-de-France – Chapelle du couvent des Récollets
148 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris
Inscriptions ici.
Exposition Matière grise
Du 13 juillet au 18 septembre 2022
Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes
Conçue par le Pavillon de l’Arsenal avec Encore Heureux, architectes, l’exposition Matière grise proposée du 13 juillet au 18 septembre, par le Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes, explore la diversité du potentiel du réemploi dans la construction.
Consommer « plus de matière grise » pour consommer « moins de matières premières » : c’est un des enjeux de l’exposition d’été sur le réemploi dans la construction que propose le Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes du 13 juillet au 18 septembre.
Conçue par le Pavillon de l’Arsenal en 2015 avec Encore Heureux, architectes elle invite à découvrir le potentiel du réemploi et la possibilité d’une nouvelle vie pour des matériaux usés dans tous les lots du bâtiment.
« Le réemploi ne conduit pas systématiquement à une architecture de peu ou éphémère, mais s’inscrit aussi dans des programmes publics liés à des bâtiments complexes et prestigieux » soulignent Julien Choppin et Nicola Delon, architectes de Encore Heureux et commissaires scientifiques. « Si, spontanément, on associe encore le réemploi à quelques constructions temporaires en palettes ou à partir de containers, la réalité traverse aujourd’hui l’ensemble des familles des matériaux courants : vitrages, plaques de plâtre, tuiles, briques, panneaux de béton, moquettes, poutres, etc. Et cette démarche de seconde main peut s’appliquer à tous les lots du bâtiment ».
L’exposition présente 75 projets qui mettent en avant le réemploi comme pratique conventionnelle mais également comme outil de détournement pour transformer un rebut en architecture. Elle est disposée en deux parties à Suresnes : la première (les projets construits en Europe) dans la grande salle du MUS et la seconde (les projets internationaux) sur la terrasse du Fécheray.
À Bruxelles, les briques de seconde main construisent les pavillons d’aujourd’hui ; dans le Massachusetts, les portiques d’un viaduc autoroutier structurent une villa ; à Saint-Denis, le bardage refusé pour un centre commercial enveloppe désormais la prestigieuse Académie nationale contemporaine des arts du cirque, et même le futur siège du Conseil européen à Bruxelles se pare d’une façade composée de 3 000 fenêtres récupérées…
L’exposition explore donc un champ des possibles qui fait écho, dans le domaine de la construction, aux préoccupations environnementales contemporaines.
Le développement industriel de la production et de la vente des matériaux de construction se concentre en effet autour de la création de produits de plus en plus élaborés. Mais en fin de vie, ces assemblages complexes et composites sont aussi difficiles à déconstruire qu’ils ont été rapides à mettre en place.
Il faut alors composer avec leur faible espérance de vie et les conséquences environnementales de leur déchéance à venir.