BERCY VILLAGE REND HOMMAGE À LA POP CULTURE AU TRAVERS DES ŒUVRES DE BENOIT LAPRAY
Les icônes pop culture du photographe Benoit Lapray envahissent les passages de Bercy Village le temps d’une exposition. Du 19 mai au 18 septembre prochain, amateurs de photographie et fans incontestés de culture populaire pourront (re)découvrir les œuvres de ce photographe mêlant imaginaire et réalité.
« POP ICONS » : UNE IMMERSION 100% POP CULTURE À BERCY VILLAGE
C’est le travail de Benoit Lapray, photographe et retoucheur professionnel, que Bercy Village présentera à compter du 19 mai, à l’occasion de sa prochaine exposition « Pop Icons ».
Grâce à la singularité de son univers, Benoit Lapray connait un immense succès en France et à l’international depuis de nombreuses années.
À travers ses clichés alliant l’utilisation de techniques variées, de l’argentique à la 3D, l’artiste s’amuse à transformer la réalité en y intégrant personnages de fiction et célèbres héros de Pop Culture.
Benoit Lapray cherche avant tout à rendre hommage aux créateurs de ces personnages qui inspirent et nourrissent l’imaginaire de toutes générations depuis des décennies.
Deux séries de photographies se distinguent particulièrement de son travail et seront exposées à Bercy Village : Monuments et The Quest for the Absolute.
Dans la première – composée de 14 photographies exposées passage Saint-Emilion, les icônes de la culture urbaine prennent la place des figures historiques de la capitale et trônent fièrement dans le paysage parisien s’apparentant ainsi à de véritables Monuments.
Parallèlement, la série The Quest for the Absolute se veut plus éloignée de la représentation commune des super-héros, loin des combats et de leur lutte permanente pour sauver le monde.
Au travers des 16 photographies présentées passage Saint-Vivant, ces personnages se retrouvent isolés dans des paysages naturels à la recherche de calme et de plénitude. Cette mise en scène leur confère ainsi une dimension plus humaine.
Avec cette exposition, Bercy Village promet une véritable immersion dans le monde de la culture populaire et fait écho à la vision de Benoit Lapray : « Une photographie doit nous raconter une histoire ».
Informations pratiques
Exposition gratuite et accessible à tous du 19 mai au 18 septembre 2022 dans les passages de Saint-Emilion et Saint-Vivant.
Les 14 photographies de la série MONUMENTS sont à retrouver dans le passage Saint-Emilion et les 16 photographies de QUEST FOR THE ABSOLUTE seront dans le passage Saint-Vivant.
Exposition Matière grise
Du 13 juillet au 18 septembre 2022
Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes
Conçue par le Pavillon de l’Arsenal avec Encore Heureux, architectes, l’exposition Matière grise proposée du 13 juillet au 18 septembre, par le Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes, explore la diversité du potentiel du réemploi dans la construction.
Consommer « plus de matière grise » pour consommer « moins de matières premières » : c’est un des enjeux de l’exposition d’été sur le réemploi dans la construction que propose le Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes du 13 juillet au 18 septembre.
Conçue par le Pavillon de l’Arsenal en 2015 avec Encore Heureux, architectes elle invite à découvrir le potentiel du réemploi et la possibilité d’une nouvelle vie pour des matériaux usés dans tous les lots du bâtiment.
« Le réemploi ne conduit pas systématiquement à une architecture de peu ou éphémère, mais s’inscrit aussi dans des programmes publics liés à des bâtiments complexes et prestigieux » soulignent Julien Choppin et Nicola Delon, architectes de Encore Heureux et commissaires scientifiques. « Si, spontanément, on associe encore le réemploi à quelques constructions temporaires en palettes ou à partir de containers, la réalité traverse aujourd’hui l’ensemble des familles des matériaux courants : vitrages, plaques de plâtre, tuiles, briques, panneaux de béton, moquettes, poutres, etc. Et cette démarche de seconde main peut s’appliquer à tous les lots du bâtiment ».
L’exposition présente 75 projets qui mettent en avant le réemploi comme pratique conventionnelle mais également comme outil de détournement pour transformer un rebut en architecture. Elle est disposée en deux parties à Suresnes : la première (les projets construits en Europe) dans la grande salle du MUS et la seconde (les projets internationaux) sur la terrasse du Fécheray.
À Bruxelles, les briques de seconde main construisent les pavillons d’aujourd’hui ; dans le Massachusetts, les portiques d’un viaduc autoroutier structurent une villa ; à Saint-Denis, le bardage refusé pour un centre commercial enveloppe désormais la prestigieuse Académie nationale contemporaine des arts du cirque, et même le futur siège du Conseil européen à Bruxelles se pare d’une façade composée de 3 000 fenêtres récupérées…
L’exposition explore donc un champ des possibles qui fait écho, dans le domaine de la construction, aux préoccupations environnementales contemporaines.
Le développement industriel de la production et de la vente des matériaux de construction se concentre en effet autour de la création de produits de plus en plus élaborés. Mais en fin de vie, ces assemblages complexes et composites sont aussi difficiles à déconstruire qu’ils ont été rapides à mettre en place.
Il faut alors composer avec leur faible espérance de vie et les conséquences environnementales de leur déchéance à venir.
