L’égalité femmes-hommes est devenue un enjeu incontournable des politiques publiques des collectivités, constate le Centre Hubertine Auclert à l’occasion de sa 5ème journée fédérant le réseau Territoires Franciliens pour l’Egalité (TFE), le 13 octobre prochain.
Depuis le lancement du réseau Territoires Franciliens pour l’Égalité en 2013, le Centre Hubertine Auclert accompagne les collectivités de tous les niveaux (villes, départements, intercommunalités, région) dans l’analyse des inégalités femmes-hommes sur leur territoire, et dans la mise en place d’actions pour les réduire. Fort d’un réseau grandissant d’une soixantaine de collectivités de toutes tailles, le Centre Hubertine Auclert observe leur engagement croissant pour l’instauration de politiques luttant contre les inégalités de genre.
« Les politiques pour l’égalité sont transpartisanes. Le clivage gauche-droite n’a plus lieu d’être quand il s’agit de permettre aux femmes comme aux hommes de bénéficier des politiques publiques à égalité. Nous sommes ravies de constater que des collectivités toujours plus nombreuses s’emparent du sujet, à commencer par la région Île-de-France », déclare Marie-Pierre Badré, présidente du Centre Hubertine Auclert et déléguée spéciale à l’égalité femme-hommes de la région Île-de-France. Ainsi, de douze collectivités membres en 2015, le réseau Territoires Franciliens pour l’Egalité (TFE) passera à soixante-six le 8 octobre 2020. Le Centre Hubertine Auclert constate également que de nombreuses villes ont créé une délégation en faveur de l’égalité femmes-hommes au sein de leur exécutif.
Plusieurs lois ces quinze dernières années ont également réaffirmé le rôle des collectivités dans la réduction des inégalités femmes-hommes, en tant que structure employeuse et créatrice de politiques publiques. La loi du 4 août 2014 sur l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a notamment permis aux collectivités d’intégrer l’égalité de façon transversale aux politiques sectorielles, qui impactent la vie des femmes et des hommes. Le Centre Hubertine Auclert les accompagne entre autres dans la mise en œuvre de cette loi. Il a également participé à visibiliser les enjeux d’un aménagement des espaces publics accessibles pour toutes et tous, dès le plus jeune âge, à travers son rapport « Femmes et espaces publics ».
UNE 5ÈME JOURNÉE TFE POUR S’INSPIRER ET ÉCHANGER AVEC SES PAIRS
À travers cette 5ème édition de la journée du réseau TFE, organisée en partenariat avec le CNFPT, le Centre Hubertine Auclert propose un cadre précieux d’échanges et de formation pour les collectivités nouvellement élues ou ré-élues. Au sein de l’hémicycle du Conseil régional d’Île-de-France, la journée permettra de se fédérer, de partager des bonnes pratiques inspirantes pour les nouvelles équipes municipales, et aussi de se former sur l’actualité législative, notamment avec la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 sur l’égalité professionnelle au sein des collectivités. Un atelier d’échanges y sera consacré. Un autre moment fort concernera le bilan des dernières élections municipales concernant la parité. Le bilan est encore peu glorieux : seules 20% des maires sont des femmes, et 12% seulement des intercommunalités françaises sont aujourd’hui présidées par des femmes.
Ville hybride vous propose à vélo, de faire le tour des aménagements cyclables du Grand Paris (avec la présence du Collectif Vélo idf, Paris en selle et les associations locales / vélo).
Il s’agit de la 2nde étape du tour à vélo des aménagements cyclables du Grand Paris. La 1ère s’est déroulée le 4 octobre 2020 entre la Porte de Montreuil et le Pont de Bondy. Elle a rencontré un grand succès en termes de fréquentation, de retombées média. Cette 2nde étape comme la 1ère suit ou s’écarte légèrement du RER V, réseau vélo ile de France.
Date : dimanche 13 décembre 2020 (14h-17h30). Initialement prévu le 22 novembre (reporté au 13 déc. en raison du reconfinement).
Lieu de RDV à 14h : porte de Vincennes devant Le Notre, 22 avenue de la Porte de Vincennes, 75012 Paris.
Itinéraire (environ 20km ; niveau de difficulté : faible) : Porte de Vincennes→Bois de Vincennes→St Maur→Maison Alfort→Créteil→Alfortville→Vitry sur Seine. Puis retour vers Paris-Ivry-Porte de Charenton par la Seine.
Objet : au départ de Paris, nous traverserons à vélo plusieurs villes du Val de Marne. Nous décrirons ensemble, lors de points d’étapes, les athmosphères urbaines générales, les problématiques mobilité rencontrées et ferons part de solutions d’aménagements cyclables pour rendre cet itinéraire plus pacifié et agréable à la pratique du vélo.
FAIRE DU DESIGN IN SITU ENTRE USAGERS ET CONCEPTEURS (beaucoup en parlent peu le font)
L’un de nos principes conducteurs : rendre les aménagements cyclables utilisables pour les enfants (s’ils peuvent les emprunter, tout le monde pourra les utiliser).
La méthode est bottom up. Elle part des infrastructures et des aménagements de mobilité existants, pour :
→localiser et spécifier les problématiques rencontrées,
→émettre des solutions opérationnelles pour :
-au niveau mobilité : rendre les aménagements cyclables plus pacifiés, agréables et propices à la pratique du vélo (dans le périmètre élargi et à proximité des stations de métro, des gares RER et SNCF, des gares du Grand Paris Express (GPE), des stations de tramway).
–au niveau urbain et environnemental : contribuer à la transformation du périphérique, des nationales, des départementales, des autoroutes, en boulevards urbains (plus propices à la vie de quartier : commerces, lieux de vie…, et au développement de l’environnement : parcs, jardins, cours d’eau…).
Les points durs et les améliorations seront transmises aux départements concernés et à l’APUR (Atelier Parisien d’Urbanisme).
Gares et stations aux abords et au sein de l’itinéraire :
Stations tramways :
T9 : Verdun Hoche , Trois Communes, Watteau, Constant Coqueline, Camille groult, Mac Val, Beethoven-Concorde, Germaine Tailleferre, la Briquetterie
Stations métro :
L1 : Porte de Vincennes, Saint Mandé, Bérault, Château de Vincennes
L7 : Porte d’Ivry, Pierre et Marie Curie Mairie d’Ivry
L8 : Porte de Charenton à Créteil Université
RER (A) : Vincennes, Fontenay sous Bois, Nogent sur Marne, Joinville le Pont, Saint Maur Créteil
RER (D) : Créteil Pompadour, le Vert de Maisons, Maisons Alfort-Alforville
RER (C) : Choisy le Roi, Vitry sur Seine, Ivry sur Seine
Gares GPE (en cours de construction) :
L15 sud : Villejuif IGR, Villejuif Louis Aragon, Vitry centre, Centre d’exploitations Vitry, les Ardoines, Le Vert de Maisons, Créteil l’Echat, St Maur-Créteil
L15 est : Nogent-Le Perreux
Profil des participants :
- habitants, usagers vélo (tous niveaux)
- élus, services techniques
- associations vélo et vélotaffeurs
Voix In(é)dites ● Entretien #12 avec Hervé Ellena et Stéphanie Mehl
Lundi 12 avril 2021 – 13 heures
Après les voix « déconfinées », « photographiées », aujourd’hui les voix « in(é)dites » recueillent les paroles, les interrogations et les réflexions de celles et ceux qui interviennent sur et pour les lieux de vie.
Le douzième entretien du cycle de webconférences « Voix In(é)dites » donnera la parole à Hervé Ellena et Stéphanie Mehl, architectes, fondateurs de l’agence ELLENAMEHL, autour du thème :
Matière Seconde
Le bâti existant comme matière première
Rénovation, seconde vie et transformation
Hervé Ellena, ingénieur Centrale Lyon, et Stéphanie Mehl se rencontrent à l’école d’architecture Paris-Malaquais en 1995. Diplômés, et sans passer par la case « agence », ils s’associent en 2000 et leur premier projet, un centre d’entretien et sa gendarmerie, réalisés en bois sur l’A89 à Tulle, est nommé en 2002 au prix de la Première Œuvre du Moniteur.
Ils livrent en 2006 un projet de rénovation-extension remarquable et fondateur pour l’Institut de France sur les Quais de Seine.
L’agence s’attache à construire une réfléxion « par le projet » sur la question de la transformation et la rénovation du bâti existant et le démontre par un sens aigu et singulier du détail architectural.
Avec une exigence intellectuelle et une complexité qui dépasse souvent les projets « neufs » c’est aussi un terrain d’explorations architecturales en phase avec les questions environnementales actuelles : penser le réemploi à l’échelle du bâti !
Rendez-vous sur la page Facebook https://www.facebook.com/maisonarchitecture.idf
À l’occasion de l’ouverture de ses nouvelles réserves à Romainville, le Frac Île-de-France propose, du 19 mai au 19 décembre 2021, un projet d’exposition en trois volets autour du thème de l’enfance intitulé Children Power, prenant place dans ses trois lieux.
Dans Les Réserves, nouveau site du Frac à Romainville, une sélection d’œuvres par les enfants jusqu’au 6 juin.
Le Frac Île-de-France a proposé aux enfants de s’emparer de la collection en y effectuant le choix d’un ensemble d’œuvres destinées à être présentées lors du premier accrochage qui marquera l’ouverture du bâtiment. Les enfants d’une classe de CM2 et d’une classe de sixième de Romainville sont les commissaires de cette première présentation d’œuvres dans les espaces des Réserves ouverts au public. Les deux classes ont travaillé avec l’équipe des publics du Frac qui les a accompagnés dans ce travail de sélection des œuvres – autour de la thématique du portrait – et de réflexion sur la mise en relation des pièces entre elles.
Au Château de Rentilly – une exposition sur l’enfance – jusqu’au 18 juillet.
Children Power au Château de Rentilly prend le parti de s’intéresser à la façon dont les artistes ont pu, par l’image photographique ou vidéographique, représenter l’enfance et l’adolescence, cette période essentielle de la vie où l’on découvre le monde et au cours de laquelle on se construit. Dans cette perspective, une recherche a été effectuée au sein de collections publiques (Frac, Cnap, etc.) avec, d’emblée, une règle bien précise : ne retenir que les pièces où la présence de l’enfant – ou de l’adolescent – est résolument centrale.
Au-delà de la traversée de la représentation de l’enfant proposée –de la fin du XIXe siècle à nos jours–, qui permet tant de revisiter quelques icônes du genre, que de redécouvrir certains artistes pas assez reconnus, en résulte un dispositif très particulier : en son sein, le visiteur a l’étrange impression de se sentir cerné, scruté par les regards d’enfants qui habitent Le Château comme autant de fantômes. Si, de fait, cette présence n’est qu’illusoire – le propre de l’image photographique ou animée – et que de surcroît ces enfants et autres adolescents ne sont plus, ils occupent néanmoins avec force les espaces investis pour exercer leur immense pouvoir d’attraction.
Au Plateau à Paris – une exposition pour les enfants – jusqu’au 19 décembre.
L’exposition présentée au Plateau est exclusivement conçue pour les moins de 18 ans : au-delà du retournement de l’interdit auquel nous sommes habitués, il s’agit, d’une façon très radicale, d’affirmer la place centrale que les enfants et adolescents occupent dans le projet. En particulier, les artistes de cette exposition ont été invités à produire des pièces spécialement conçues pour eux. Faisant écho à de précédentes initiatives comme au projet itinérant de l’artiste canadien Gareth Moore, Children’s Films, mené en Angleterre et en Allemagne de 2011 à 2014, l’exposition au Plateau fait le même pari d’être non seulement destinée mais aussi uniquement accessible aux enfants.
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RÉOUVERTURE DU MUSÉE DE CLUNY LE JEUDI 12 MAI 2022
Jeudi 12 mai 2022, les portes du musée de Cluny – musée national du Moyen Âge rouvriront à proximité du boulevard Saint-Michel à Paris, après 20 mois de fermeture pour travaux.
Seul musée national en France consacré au Moyen Âge, renommé pour conserver l’une des œuvres médiévales les plus célèbres au monde, La Dame à la licorne, le musée de Cluny achève ainsi un important chantier de modernisation lancé par le ministère de la Culture et mis en œuvre par l’Oppic (l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture). Mise en accessibilité physique, reprise du parcours de visite et de la muséographie, renouvellement des médiations à destination de tous les publics… C’est un Moyen Âge Nouvelle Génération que les publics peuvent désormais découvrir.
Au 28 rue Du Sommerard, en plein cœur du quartier latin, le musée invite à remonter le temps, du Ier au XXIe siècle, dans un cadre unique. L’hôtel particulier du XVe siècle des abbés de Cluny, adossé à des thermes gallo-romains, s’organise aujourd’hui autour d’une extension contemporaine inaugurée en 2018 et signée par l’architecte Bernard Desmoulin. Dans ce site patrimonial se déploie une collection prestigieuse qui illustre l’extraordinaire diversité des productions artistiques médiévales. La nouvelle muséographie suit un fil chronologique qui a pour vocation de rendre lisible l’évolution des formes, les moments de ruptures, les innovations et les différences esthétiques du nord au sud de l’Europe.
« La réouverture du musée de Cluny intervient après un long processus de travaux engagés depuis 2011, ayant pour but de rendre le site accessible physiquement et intellectuellement. Grâce à ces travaux, et à la nouvelle présentation des œuvres, le musée national du Moyen Âge répond pleinement à sa principale mission : celle de faire comprendre, à un public aux attentes et aux connaissances variées, le Moyen Âge, temps long puisque s’étirant sur plus de mille ans. » Séverine Lepape, directrice du musée de Cluny
De grands travaux, d’un montant de 13 millions d’euros, ont été nécessaires afin d’achever la plus grande mue du musée depuis sa création en 1843, selon un calendrier bousculé en raison du contexte sanitaire. Le musée national du Moyen Âge Nouvelle Génération, c’est donc :
- – La restauration partielle des bâtiments, notamment des thermes romains et de la chapelle gothique.
- – La construction d’un nouvel accueil dotant le musée d’une meilleure visibilité.
- – La création de nouveaux espaces publics : une billetterie plus spacieuse, une librairie- boutique réorganisée, des vestiaires, des espaces d’activités pédagogiques et d’accueil des groupes et un « Café des Amis ».
- – La mise en accessibilité de tous les espaces aux personnes à mobilité réduite.
- – La refonte totale du parcours de visite : une nouvelle muséographie, confiée au studio Gardère, déployée en 21 salles, sert d’écrin à une sélection renouvelée de 1600 œuvres, parmi les pièces majeures d’une collection représentant la richesse et la diversité du Moyen Âge.
- – La nouvelle offre culturelle avec des médiations sensibles et une programmation qui fait la part belle à l’expression artistique contemporaine.
Chronologie des travaux
2011 : Lancement du projet par le Ministère de la Culture
2013 : Début du chantier de modernisation avec le réaménagement de la salle de La Dame à la licorne sous la conduite de l’architecte en chef des monuments historiques (ACMH) Paul Barnoud
Décembre 2013 : Lancement du concours d’architecture pour la création d’un nouvel accueil
Juillet 2014 : Désignation de l’architecte Bernard Desmoulin
2015 – 2017 : Restauration des vestiges antiques et de la chapelle de l’hôtel des abbés de Cluny sous la conduite de l’ACMH Paul Barnoud
Mai 2016 : Concours d’architecture pour la refonte des parcours de visite
Septembre 2016 : Désignation du groupement Desmoulin-studio Gardère pour la refonte du parcours de visite
14 juillet 2018 : Inauguration du nouvel accueil, conçu par Bernard Desmoulin
29 septembre 2020: Fermeture du musée pour l’achèvement du chantier de modernisation
12 mai 2022 : Réouverture au public