Le sentier métropolitain du Grand Paris est un itinéraire de randonnée pédestre de 615 km qui articule la petite couronne des faubourgs historiques à la grande couronne des villes nouvelles.
Bassins versants et histoires d’eaux, ports et industrie, rail et route, urbanisme et agriculture, hip hop et chasses royales, cinéma et histoire populaire… Issu de 3 ans de repérages publics, ce guide se propose de raconter le Grand Paris en 153 histoires localisées.
Bien au-delà des « bonnes adresses de la banlieue » , ce guide invite à découvrir en profondeur, dans toutes ses dimensions, la plus grande mégapole d’Europe.
Cet ouvrage se destine à la fois aux randonneurs qui veulent parcourir le sentier en 39 jours de marche ; aux étudiants et aux urbanistes en quête d’une grande dégustation métropolitaine ; à tou· te· s les Parisien· ne· s curieux· ses de mieux connaître la gigaville qu’elles· ils habitent sans le savoir – et de prendre part aux débats sur son avenir.
Face aux défis de souveraineté alimentaire et de descente énergétique auxquels sont confrontées les métropoles, ce sentier invite à prendre la mesure du Grand Paris à l’échelle de nos corps. Pour préparer l’avenir d’un territoire, il faut le connaître et le pratiquer !
Le sentier du Grand Paris
20 euros
280 pages – 14 x 22 cm
Avec 2 cahiers photo couleurs de 32 pages Rayons : Tourisme / Randonnée / Urbanisme
Auteurs : Jens Denissen, paysagiste – Paul-Hervé Lavessière, urbaniste – Denis Moreau, artiste – Baptiste Lanaspeze, éditeur
Photographes : Florence Joubert, Pierre-Yves Brunaud, Eric Garault…
Le Sentier du Grand Paris est un projet porté par Sentiers Métropolitains et Le Voyage Métropolitain.
Partenaire principal : Métropole du Grand Paris
Cet ouvrage accompagne le balisage numérique du sentier sur lesentierdugrandparis.org.
Voix In(é)dites ● Entretien #12 avec Hervé Ellena et Stéphanie Mehl
Lundi 12 avril 2021 – 13 heures
Après les voix « déconfinées », « photographiées », aujourd’hui les voix « in(é)dites » recueillent les paroles, les interrogations et les réflexions de celles et ceux qui interviennent sur et pour les lieux de vie.
Le douzième entretien du cycle de webconférences « Voix In(é)dites » donnera la parole à Hervé Ellena et Stéphanie Mehl, architectes, fondateurs de l’agence ELLENAMEHL, autour du thème :
Matière Seconde
Le bâti existant comme matière première
Rénovation, seconde vie et transformation
Hervé Ellena, ingénieur Centrale Lyon, et Stéphanie Mehl se rencontrent à l’école d’architecture Paris-Malaquais en 1995. Diplômés, et sans passer par la case « agence », ils s’associent en 2000 et leur premier projet, un centre d’entretien et sa gendarmerie, réalisés en bois sur l’A89 à Tulle, est nommé en 2002 au prix de la Première Œuvre du Moniteur.
Ils livrent en 2006 un projet de rénovation-extension remarquable et fondateur pour l’Institut de France sur les Quais de Seine.
L’agence s’attache à construire une réfléxion « par le projet » sur la question de la transformation et la rénovation du bâti existant et le démontre par un sens aigu et singulier du détail architectural.
Avec une exigence intellectuelle et une complexité qui dépasse souvent les projets « neufs » c’est aussi un terrain d’explorations architecturales en phase avec les questions environnementales actuelles : penser le réemploi à l’échelle du bâti !
Rendez-vous sur la page Facebook https://www.facebook.com/maisonarchitecture.idf
Exposition au musée Carnavalet – Histoire de Paris
Henri Cartier-Bresson – Revoir Paris
Après quatre ans de travaux, le musée Carnavalet rouvre ses portes le 29 mai 2021 et entame sa nouvelle vie par une exposition temporaire consacrée à Henri-Cartier Bresson, l’un des plus grands photographes français du XXe siècle. Le musée revisite les liens tissés par l’artiste avec une ville où il a toujours habité et qui l’a nourri artistiquement.
Après des débuts marqués par l’influence du photographe Eugène Atget et des artistes
surréalistes, Cartier-Bresson se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d’attache. Dans cette ville, qu’il ne cesse de redécouvrir, c’est d’abord l’être humain qui l’intéresse. Il le saisit dans la rue ou à l’occasion de rencontres. Il témoigne aussi de grands événements d’actualité comme la Libération de Paris en août 1944 et Mai 68. Il gagne, dès qu’il le peut, les lieux de manifestations.
À Paris, comme ailleurs, son appareil photo ne le quitte pas. Photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois. Ses images parisiennes qui figurent en bonne place dans son oeuvre, témoignent de ses errances mais sont également prises dans le cadre de reportages et commandes souvent méconnues pour la presse internationale – Cartier-Bresson n’en retient généralement qu’une image dans ses livres et expositions. Cette mosaïque définit un flâneur particulièrement attiré par les quais de la Seine et le Paris des marges.
Fruit d’un travail de recherche de plusieurs années, l’exposition présente des tirages originaux dont une trentaine d’inédits, des publications, ainsi que des enregistrements audiovisuels de l’artiste.
Les photographies sont issues pour majorité des collections du musée Carnavalet et de la Fondation Henri Cartier-Bresson. Conçu conjointement par les deux institutions, ce projet résonne avec l’exposition Eugène Atget – Voir Paris présentée à la Fondation HCB et réalisée à partir des collections du musée Carnavalet.
Un ouvrage comprenant les essais des commissaires et 200 reproductions est publié aux Éditions Paris Musées. Cette exposition est organisée par le musée Carnavalet – Histoire de Paris, Paris Musées et la Fondation Henri Cartier-Bresson.
Exposition Courte Vie Pleine — photographies monumentales d’Aristide Barraud
Les Ateliers Médicis présentent cet été – dans le cadre du festival L’Été des Ateliers : Courte Vie Pleine, exposition de photographies monumentales d’Aristide Barraud présentée dans les rues de Clichy-sous-Bois et Montfermeil : du 18 juin au 30 juillet. Avec Courte Vie Pleine, Aristide Barraud rend à la ville et aux habitants de Clichy-sous-Bois/Montfermeil les images et sensations qu’il a su en capter durant les mois qui ont précédé la disparition du Bâtiment 5 de la cité des Bosquets à Montfermeil. Écrivain, ancien joueur de Rugby, Aristide Barraud est également photographe et vidéaste : il met en miroir son cheminement intérieur avec celui du quartier des Bosquets à Montfermeil. L’exposition est composée de grands tirages photographiques collés sur les façades d’immeubles, palissades de chantiers, murs des Ateliers Médicis, complétés par un affichage dans le Nord de Paris et par une web-série en trois parties réalisée avec Dogukan Tur et Murat Arslan, deux enfants des Bosquets issus comme lui de l’école Kourtrajmé.
LE PARIS IMAGES DE RETOUR POUR UNE 9e ÉDITION
DU 20 AU 29 JANVIER 2022