Agenda du Grand Paris

Oct
6
mer
Le Grand Paris des Écrivains – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Oct 6 @ 20:00 – 22:00
Le Grand Paris des Écrivains - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Le Grand Paris des écrivains

Projection et rencontre
Mercredi 6 octobre à 20h

À l’occasion du lancement de la deuxième saison de la collection de films Le Grand Paris des écrivains, projection en avant-première de cinq épisodes suivie d’une rencontre avec les écrivaines et écrivains:

_ Laurence Cossé, La Grande Arche
_ Faïza Guène, Quatre-Chemins
_ Philippe Jaenada, Gare Saint-Lazare
_ Jean-Charles Massera, On ne pouvait pas [sa]voir
_ Emmanuelle Pireyre, Les Arcades du lac

Soirée animée par Stefan Cornic, réalisateur des films
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Selon les règles sanitaires en vigueur, l’accès est soumis au port du masque à partir de 12 ans et la présentation d’un pass sanitaire.

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LE GRAND PARIS DES ÉCRIVAINS
COLLECTION DE FILMS DOCUMENTAIRES I SAISON 2

Après une première saison en 2020, le Pavillon de l’Arsenal lance dix nouveaux épisodes du « Grand Paris des écrivains ». Entre images documentaires, fictions littéraires et visions poétiques, cette nouvelle saison, produite par Année Zéro-Stéphane Demoustier, proposée et réalisée par Stefan Cornic, dévoile dix nouvelles contributions avec des textes inédits de Philippe Jaenada, Laurence Cossé, Marie Darrieussecq, Marie Richeux, Patrice Blouin, Faïza Guène, Emmanuelle Pireyre, Camille Laurens, Jean-Charles Massera et Laurent Binet.

« Le Grand Paris des écrivains » donne à entendre la voix d’auteurs et d’autrices contemporains sur des images de la ville aujourd’hui. Le principe en est simple : pour chaque film, un écrivain s’empare d’un bâtiment, un quartier, ou un axe du Grand Paris. Il ou elle écrit alors un texte, du genre littéraire de son choix, en lien avec l’espace choisi. La caméra du réalisateur, elle, capte l’esprit des lieux. Au montage, des correspondances se tissent entre l’histoire racontée en voix off et les images tournées.

Diffusés chaque mercredi, à partir du 6 octobre, les dix nouveaux épisodes dévoilent le paysage de la métropole que nous traversons quotidiennement sans toujours bien la regarder : le ballet des passants, le flux de véhicules, les enseignes lumineuses et devantures de magasins, l’architecture remarquable ou insignifiante, les arbres et herbes folles qui se frayent un chemin dans le bitume, la surface des édifices, l’activité des grues, les changements de conditions météorologiques et les variations de lumière, d’activité… Les films ralentissent le temps et révèlent le Paris d’aujourd’hui, en pleine période de métamorphose.

Oct
22
ven
L’empreinte d’un habitat – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Oct 22 2021 – Fév 17 2022 Jour entier
L'empreinte d'un habitat - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

L’empreinte d’un habitat
Construire léger et décarboné

La quête de légèreté n’est pas nouvelle. L’ambition de réduire la quantité de matière débute il y a un siècle dans un contexte de pénurie de logements et de matériaux. Avec l’urgence de bâtir plus et l’obligation de consommer moins, quelques pionniers inventent d’autres architectures. Ils s’appellent Richard Buckminster Fuller, Charlotte Perriand, Pierre Jeanneret, Albert Frey, Lauwrence Kocher, Walter Gropius, Konrad Wachsmann, Jean Prouvé, Charles et Ray Eames, Makoto Masuzawa, Jorn Utzon… L’exposition « L’empreinte d’un habitat » analyse une trentaine de ces architectures expérimentales réalisées entre 1920 et 2020, qui témoignent de l’évolution de la construction légère dans les pays industrialisées.

Économie de moyen, rapidité de mise en œuvre, modularité, flexibilité et évolutivité… ces qualités inhérentes à la construction légère se conjuguent désormais avec les ambitions écologiques de frugalité : maîtrise du cycle de vie, autonomie énergétique et diminution des émissions des gaz à effet de serre. Conçues par Renzo Pinao, Werner Sobek ou Shigeru Ban, de Paris à Tokyo, les architectures légères contemporaines explorent la modularité, la construction participative ou la miniaturisation. Elles se fondent sur la conviction que construire, en conscience, plus léger réclame moins de matière, utilise moins de ressource, produit moins de déchets, demande moins de temps de montage, nécessite moins d’espace, requiert de façon exponentielle moins d’énergie, réduit symétriquement l’empreinte carbone de la construction d’un habitat.

Exposition présentée du 22 octobre 2021 au 27 février 2022

Nov
8
lun
LES GRATTE-CIEL OUBLIÉS DE LA MUETTE – Mémorial de la Shoah de Drancy @ Mémorial de la Shoah, Drancy
Nov 8 @ 10:00 – Déc 31 @ 18:00
LES GRATTE-CIEL OUBLIÉS DE LA MUETTE - Mémorial de la Shoah de Drancy @ Mémorial de la Shoah, Drancy

LES GRATTE-CIEL OUBLIÉS DE LA MUETTE (1931-1976)
Cinq tours symboles de la cité puis du camp de Drancy
Exposition au Mémorial de la Shoah de Drancy À partir du 8 novembre 2021

À l’occasion des 90 ans de leur construction, le Mémorial de la Shoah de Drancy propose de restituer le rôle majeur joué par les cinq tours de la cité de la Muette à travers une exposition inédite, entre histoire et architecture. Cette « cité-jardin » se distingue à plus d’un titre des précédentes : les procédés de fabrication industrielle pour l’édification des premiers gratte-ciel de la région parisienne d’une part, et d’autre part, son utilisation comme camp d’internement et de transit vers la déportation, qui en fait un des lieux de mémoire de la Shoah.

Construits au début des années 1930, ces gratte-ciel de quatorze étages sont alors des symboles de modernité. Conçue par les architectes Eugène Beaudouin et Marcel Lods avec les ingénieurs Vladimir Bodiansky et Jean Prouvé, ils restent un très bon exemple de l’architecture rationnelle des années 1930. Ils ont ainsi dominé les représentations de la cité puis, pendant la guerre, celles du camp d’internement de Drancy qui s’installe à leurs pieds. L’histoire de ces gratte-ciel devient alors étroitement liée à celle du camp. De juillet 1942 à août 1944, 63 000 juifs – sur les 75 000 déportés de France – sont partis de Drancy, essentiellement vers Auschwitz-Birkenau. Ces tours seront détruites en 1976 alors que l’on inaugurait le Mémorial de Drancy, conçu par Shelomo Selinger.

Outre ce récit abondamment illustré, l’exposition rend compte du destin individuel de ceux qui ont conçu les gratte-ciel, mais aussi des prisonniers qui les ont dessinés et décrits, contribuant ainsi à en fixer l’image. Des maquettes, le film Construire, des cartes postales et photographies seront présentés, ainsi que des fac-similés et originaux d’ouvrages et de revues d’architecture qui compléteront l’iconographie des tours disparues de Drancy.

Le 25 mai 2001, la cité est classée Monuments historiques en tant que « réalisation architecturale et urbanistique majeure du XXe siècle […] et en raison également de son utilisation durant la Seconde Guerre mondiale d’abord comme camp d’internement, puis comme camp de regroupement avant la déportation, qui en fait aujourd’hui un haut lieu de la mémoire nationale ».

PARCOURS DE L’EXPOSITION

Entre modernité et fiasco

Symboles de modernité quand ils sont édifiés entre 1931 et 1934 par l’Office public d’habitations à bon marché du Département de la Seine, les gratte-ciel font la fierté de leurs architectes, Eugène Beaudouin et Marcel Lods, et de l’administrateur délégué de l’Office Henri Sellier. En édifiant des tours de 14 étages, ils réalisent une expérience alors quasi unique en France. Cartes postales, articles dans la presse internationale, films, tout semble leur réussir.

Cependant, les effets de la crise économique née du krach boursier de 1929 se font sentir en France dès 1931. En 1934, les tours s’achèvent mais le reste du projet n’est que partiellement achevé. Mis en location, les gratte-ciel font peur, 14 étages, un ascenseur, cette modernité ne plaît pas à tout le monde. Sans locataires, cette cité devient un fiasco. Sellier cède au ministère de la Défense qui veut loger des gendarmes dans les cités de l’Office de la Seine. En 1938, 800 gendarmes républicains mobiles et leurs familles s’installent dans les gratte- ciel et les immeubles « peignes » qui les complètent. A la fin de l’automne, une chute brutale des températures fait geler les conduites d’eau provoquant l’évacuation des locataires et une violente et très politique campagne de presse contre les gratte-ciel et Sellier, ancien ministre du Front populaire. Entretemps, les gendarmes ont réintégré ce qui devient la « caserne de Drancy ».

L’appropriation sous l’Occupation

En juin 1940, c’est dans cette « caserne » que la Wehrmacht s’installe. Elle en fait dès juillet un Frontstalag pour des prisonniers de guerre (PG) français et britanniques. Barbelés, guérites et miradors sont installés. Les gendarmes cohabitent avec ce Frontstalag et quelques- uns parviennent à faire évader des « PG » qui partent vers le Reich ou, pour les soldats coloniaux, vers les camps de l’ouest. De janvier à juillet 1941, ils sont remplacés par des « ressortissants des puissances ennemies », des britanniques jusqu’alors internés à Saint- Denis à la caserne des Suisses saturée. En août, le camp est affecté à l’internement des juifs de la région parisienne raflés en représailles des premiers attentats « judéo-bolchéviques » depuis l’invasion de l’URSS en juin. Décidé par l’Occupant, cet internement est cependant géré par la Préfecture de Police, la Préfecture de la Seine et la garde intérieure et extérieure du camp est assurée par les gendarmes qui habitent les gratte-ciel. Très vite certains font naître terreur et marché noir aux dépens des internés. Pour ces derniers, ces constructions sont associées aux exactions des gendarmes. Plus largement, ils figurent sur les plans et dessins d’internés et sur les rares photographies clandestines du camp.

Une image funeste menant à leur destruction

Quand le camp est libéré en août 1944, il retrouve rapidement de nouveaux détenus, les « suspects de collaboration avec l’ennemi ». De nouvelles cartes postales circulent avec pour légende : « Les gratte-ciel de Drancy, célèbre camp de concentration pendant la guerre ». Les gendarmes cohabitent alors un temps avec les GI’s puis reprennent possession de l’ensemble du site que l’Office d’HBM aimerait récupérer. En 1946, l’Office ne dispose, en effet, que des logements de la grande cour. Avec le soutien du maire, l’Office attaque en justice le ministère de la Défense. Outré, celui-ci réquisitionne l’ensemble. Les relations entre l’Office et la Défense cessent durant des années et la dégradation des tours, non entretenues, débute. En 1960 commencent des pourparlers pour une acquisition par la Défense qui n’aboutissent qu’en 1973. Le projet de Mémorial, porté depuis 1964 par la municipalité et les associations d’anciens internés et déportés, aboutit lui en mai 1976. Pour la Ville comme pour les associations, ce projet est dénommé le monument des « 14 étages » et le dessin des gratte-ciel orne l’invitation alors qu’ils disparaissent après avoir marqué le paysage et les mémoires pendant 45 ans.

INFORMATIONS PRATIQUES
Mémorial de la Shoah, Drancy
110-112 avenue Jean Jaurès 93700 Drancy
Tél. : 01 42 77 44 72
[email protected]
www.memorialdelashoah.org

Ouverture de 10h à 18h
tous les jours, sauf le samedi.
Autour de l’exposition :
Visites guidées

Déc
2
jeu
Sophie DELHAY – Espaces de Liberté – Conférence Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Déc 2 @ 19:00 – 21:00
Sophie DELHAY - Espaces de Liberté - Conférence Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Sophie Delhay
Espaces de liberté

Conférence jeudi 2 décembre à 19h

« Il sera question des espaces de liberté que nous offrons autant que de ceux que nous prenons. Conduite par une multitude de contraintes, d’habitudes, de normes et d’idées préconçues , la production du logement doit prendre des chemins de traverse, des contournements, des détours pour se libérer des carcans et trouver ses propres ressorts.» – Sophie Delhay, architecte

Entrée libre dans la limite des places disponible et conformément aux règles sanitaires en vigueur
En savoir plusÉvénement Facebook

Jeudi 2 décembre 2021 à 19h
Au Pavillon de l’Arsenal
Entrée libre conformément aux règles sanitaires en vigueur 

Déc
14
mar
Conférence Jean-Christophe Quinton – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Déc 14 @ 19:00 – 21:00
Conférence Jean-Christophe Quinton - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Jean-Christophe Quinton
Formes, plans, pièces

Conférence mardi 14 décembre 2021 à 19h

« Comment utiliser les ressources propres de l’architecture pour soulager la complexité des situations ? Comment la forme, le plan, les pièces, la matière peuvent-ils être déduits de façon spécifique et originale pour chaque projet ? Ce questionnement fait surgir une étrangeté architecturale à la fois située et autonome. L’architecture devient alors une expérience immédiate qui aide à être mieux au monde, à être mieux aux autres, à être mieux à soi. » – Jean-Christophe Quinton, architecte

Entrée libre dans la limite des places disponible et conformément aux règles sanitaires en vigueur
En savoir plusÉvénement Facebook

Jan
25
mar
« Construire avec… » – Conférence au Pavillon de l’ARSENAL @ Pavillon de l'Arsenal
Jan 25 @ 19:00 – 21:00
"Construire avec…" - Conférence au Pavillon de l'ARSENAL @ Pavillon de l'Arsenal

CONSTRUIRE AVEC
Conférence au Pavillon de l’Arsenal, le 25 janvier

Comment améliorer les immeubles de logements avec celles et ceux qui l’habitent déjà? Quels outils développer pour répondre aux attentes de chacun et aux nécessaires améliorations pour tous? Peut-on concevoir un habitat commun mais sur mesure pour ces locataires? Comment co-concevoir tant avec les associations qui animent les quartiers, les jeunes à loger demain, les seniors déjà là, les enfants ou leurs familles dont les attentes évoluent?
Le débat « Construire avec » propose d’explorer, avec le maitre d’ouvrage, les architectes et ceux qui habitent, les processus de mis en œuvre dans trois opérations de transformations urbaines portées par Paris Habitat – Tour des Poissonniers, Paris 18 / HBM Alphonse Karr, Paris 19 / HBM Sthrauh, Paris 13 – pour partager des expériences et trouver des modes collectifs de conception.

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19h00 – 19h15 – Construire avec, introduction par
Stéphane Dauphin – Directeur général de Paris Habitat
Hélène Schwoerer – Directrice générale adjointe de Paris Habitat

19h15 – 20h30 – Débat autour de trois opérations en cours à Paris
Transformation de la tour Poissonnier, Paris 18
Line Fontana – Fagart Fontana architectes,
Djamel Klouche – L’AUC architectes
et les futurs résidents

Rénovation des HBM Alphonse Karr, Paris 19
Mirco Tardio – Djuric-Tardio architectes
Maxence De Block – Vraiment Vraiment
et les locataires

Transformation des HBM Sthrauh, Paris 13
Xavier Brunnquell – Axel André & Xavier Brunnquell architectes
et le collectif d’habitants

Débat 
animée par David Abittan, rédacteur en chef, tema.archi

Mardi 25 janvier à 19h au Pavillon de l’Arsenal
et en direct sur pavillon-arsenal.com

Mar
11
ven
Rencontre Chapelle Charbon – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Mar 11 @ 09:00 – 11:00
Rencontre Chapelle Charbon - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Chapelle Charbon : Lancement de sept consultations

Rencontre au Pavillon de l’Arsenal

Vendredi 11 mars, de 9h à 11h

« Paris & Métropole Aménagement (P&Ma), la Ville de Paris et les bailleurs sociaux maîtres d’ouvrage organisent six consultations de maîtrise d’œuvre ainsi qu’une consultation de promoteurs et architectes dans la ZAC Chapelle Charbon à Paris 18e. Elles portent sur la création de 380 logements et un groupe scolaire.

Les bâtiments viseront les niveaux les plus élevés du label BBCA. Les maîtres d’œuvre disposeront pour cela d’une étude très poussée réalisée par l’équipe d’architectes et d’ingénieurs réunis par l’agence h2o, avec le concours de Franck Boutté Consultants. À partir d’un examen approfondi des solutions disponibles en matière de matériaux biosourcés, et d’une modélisation détaillée des prescriptions architecturales de la ZAC, cette étude a comparé les performances et les coûts d’un grand nombre de variantes pour aboutir à la définition des conditions techniques et économiques de différents scénarios.

La rencontre sera l’occasion de présenter cette démarche bas carbone et d’échanger plus largement sur la méthodologie de projet et les attentes des maîtres d’ouvrage en termes de qualité d’usage, d’économie de projet, de méthode constructive et participative. »

09h00-9h10 – Introduction
Éric Lejoindre, Maire du 18e arrondissement de Paris, Président de P&Ma
Jacques Baudrier, Adjoint à la Maire de Paris en charge de la construction publique

09h10-09h45 – Construire très bas carbone, présentation de l’outil mis à disposition des concepteurs
Sylvie Borst, Directrice générale de P&Ma
Antoine Santiard, Architecte, agence h2o, maître d’oeuvre de la ZAC
Franck Boutté, Consultant, Ingénieur architecte
Laurent Mouly, Ingénieur structure et thermique

09h45-10h30 – Les attentes des maîtres d’ouvrage, enjeux des consultations et points de vigilance
Adeline Chambe, Directrice de l’aménagement de P&Ma
Valérie de Brem, Directrice générale d’Elogie Siemp
Christine Laconde, Directrice générale de la RIVP
Pierre Paulot, Directeur de la maîtrise d’ouvrage de Immobilière 3F
Hélène Schwoerer, Directrice générale adjointe de Paris Habitat

10h30-11h00 – Échanges avec la salle

Matinée animée par David Abittan, rédacteur en chef de tema.archi

Pour s’inscrire.

Avr
27
mer
Exposition Coup de Vieux – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Avr 27 @ 11:00 – Mai 29 @ 19:00
Exposition Coup de Vieux - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Coup de Vieux…

…et si l’habitat sénior participatif anticipait le logement de demain ?

Exposition présentée jusqu’au 29 mai 2022

Sous la direction des architectes Christelle Gautreau et Stéphanie MorioBond Society
dans le cadre de l’accélérateur de projets innovants FAIRE*.

Alors que le vieillissement de la population française s’accélère et que le fonctionnement des établissements dédiés à l’hébergement des personnes âgées est au banc des accusés, l’exposition «Coup de Vieux» invite à découvrir de nouveaux types d’habitat conçus par et pour des séniors. Imaginés avec leurs futurs habitants, ces projets inventent d’autres façons d’envisager, de financer, de programmer et de construire des logements adaptés aux attentes de populations en quête d’autres lieux et d’autres modes de vie pour rester à domicile. Leurs volontés conjuguent les principes d’entraide et de solidarité avec des ambitions constructives écologiques fortes et des espaces renouvelés.

Analysées par les architectes de l’agence Bond Society, grâce aux témoignages de celles et ceux qui les ont initiées, portées, fait bâtir, voire les ont réalisées et y vivent, ces opérations révèlent de nouvelles pratiques et sont sources d’inspiration et de projection. Elles donnent matière à envisager différemment des architectures et des gouvernances capables d’accueillir le grand âge. Parfois intergénérationnelles, ces opérations anticipent aussi les attentes des résidents quant à la conception des immeubles collectifs, tant dans leurs formes que dans leurs usages. Et si l’habitat participatif sénior donnait un coup de vieux à nos programmes de logements contemporains ?

Construits dans les métropoles de Bordeaux-Bègles, Lyon, Montpellier, Lille, ainsi que les secteurs plus ruraux des régions du Centre-Val de Loire, de la Drôme ou du Finistère, la dizaine de projets étudiés réussit la synthèse d’aspirations a priori contradictoires : proches du centre et de ses commodités tout en étant protégés des nuisances, collectifs mais individuels, vertueux mais économes, intimes mais communautaires… La diversité des situations géographiques, tout comme l’ampleur des programmes et des moyens mis en œuvre se traduisent dans la pluralité des structures et la façon de constituer ces communautés d’habitants, de concepteurs et de constructeurs. L’aventure commence généralement sous la forme de groupes constitués par le biais des réseaux sociaux, de liens associatifs ou d’initiatives locales. Puis les porteurs de projets se structurent en coopérative, association, société civile immobilière d’attribution ou une autre entité juridique qui leur permet d’acquérir et de faire bâtir. Enfin, ils organisent la communauté par des chartes et principes de sociocratie, afin de donner vie à leur vision de société.

Si la diversité des montages conditionne le type de propriété et les façons plurielles de l’habiter, elle se traduit toujours dans des architectures vertueuses. Qu’il s’agisse d’une construction neuve, d’une réhabilitation, voire d’une autoconstruction, elles ont en commun l’ambition d’une complémentarité entre des surfaces de logements optimisées, souvent de type deux pièces, et des espaces collectifs généreux pour partager. Ainsi, ces opérations offrent dans leur majorité d’une part des appartements d’environ 50 m2, aux couloirs et pièces d’eau bienveillants, bénéficiant d’une double orientation et d’espaces extérieurs et, d’autre part, des services communs : buanderie, atelier, jardin partagé, parfois même une piscine ou une salle pouvant recevoir du public. Phénomène remarquable, cette nouvelle répartition programmatique s’accompagne toujours, malgré des contraintes financières, d’attendus écologiques et énergétiques. Plusieurs systèmes d’innovation programmatique et technique y sont mis en œuvre, comme la construction bois et paille, l’isolant en ouate de cellulose et chanvre, etc.

Quelques jours après l’ouverture de l’exposition « Soutenir. Ville, architecture et soin », le Pavillon de l’Arsenal poursuit son exploration des enjeux de société sous le prisme du care. L’étude « Coup de Vieux » s’inscrit dans cette programmation valorisant et analysant des modèles qui mettent le soin au cœur de leur architecture, afin d’en comprendre les modèles techniques, administratifs, organisationnels, architecturaux. L’objectif est d’appréhender la substance de ces modèles et de permettre à toutes et tous de se les approprier pour les décliner demain.

Le Pavillon de l’Arsenal et les commissaires remercient les habitantes et habitants des 10 habitats séniors participatifs :
boboyaka la castagne
chamarel-les-barges
jardins montmartel
la draye
mascobado
mas coop
oasis des babayagas
tépatouseul
ti kellid
toitmoinous

Informations

Exposition créée par le Pavillon de l’Arsenal
Entrée libre du 27 avril au 29 mai 2022

Sous la direction des architectes Christelle Gautreau et Stéphanie MorioBond Society
dans le cadre de l’accélérateur de projets innovants FAIRE*

* FAIRE accélérateur de projets architecturaux et urbains innovants lancé par le Pavillon de l’Arsenal avec la Ville de Paris et le soutien de la Caisse des dépôts, MINI et EDF

Mai
12
jeu
Discussion « Nature morte » – Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Mai 12 @ 19:00 – 21:00
Discussion "Nature morte" - Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Richard Venlet et OFFICE Kersten Geers David Van Severen

Discussion « Nature morte »

jeudi 12 mai 2022 à 19h

« Un crématorium est un équipement public important qui est cependant empreint d’une forte tension prédisposant l’expression architecturale, laquelle est prise en tenaille entre la vocation technique du bâtiment et son caractère cérémoniel. Afin de surmonter cet antagonisme, nous avons conçu le bâtiment à la manière d’une grande table inclinée dont la toiture – une nature morte aménagée avec l’artiste Richard Venlet – constitue le signal architectural de sa vocation publique particulière.
Le Bureau Bas Smets a dessiné le paysage dans lequel est installée la grande toiture : composition savamment orchestrée d’éléments paysagers disposés le long des polders du littoral de la ville d’Ostende. Le toit lui-même est ponctué de verrières et de formes abstraites qui répondent à la fois à des exigences techniques et symboliques. En dessous se déploie une diversité de fonctions publiques, administratives et techniques au sein d’un bâtiment de plain-pied qui s’organise en bandes parallèles de différentes largeurs composées de salles d’accueil, d’attente et de cérémonie (en position centrale), alternant avec de petites bandes dédiées aux fonctions auxiliaires et à la circulation. L’incinération a quant à elle lieu sous le point le plus élevé du bâtiment. Une double façade associant verre et panneaux métalliques ajourés permet aux espaces intérieurs d’entretenir une relation indirecte avec le paysage environnant, participant ainsi à créer une ambiance apaisée et feutrée dans les salles de cérémonie. Le pivotement entre les bandes programmatiques et le plan du toit ménage un ensemble continu d’espaces triangulaires de hauteur variable qui jouent le rôle de galerie couverte autour du bâtiment. »
Richard Venlet, artiste, et OFFICE Kersten Geers David Van Severen, architectes

Informations

Discussion jeudi 12 mai 2022 à 19h au Pavillon de l’Arsenal
Organisée
 en partenariat avec Caryatide, plateforme de réflexion sur l’architecture, l’art et le design dirigée par Claudia Mion, entourée de Simon Campedel, Antoine Stevenot et Thibault Lambert
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Mai
20
ven
Pas de vacances pour la médecine de ville – Conférence au Pavillon de l’Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal
Mai 20 @ 09:30 – 11:30
Pas de vacances pour la médecine de ville - Conférence au Pavillon de l'Arsenal @ Pavillon de l'Arsenal

Pas de vacances pour la médecine de ville

Comment endiguer les déserts médicaux métropolitains existants et ceux qui émergent ? Quelles sont les attentes des soignants urbains ? Où implanter les nouveaux lieux de médecine de ville ? Quelles architectures pour ces nouveaux lieux du soin ?

Arnaud Dambrine et Emmanuel de France, Oglo architectes
Vendredi 20 mai de 9h30 à 11h30

Pas de vacances pour la médecine de ville

La sous-densité médicale dans le nord-est de la capitale et dans la majorité des communes de la Petite Couronne se conjugue aujourd’hui avec une perte de praticiens dans le centre et l’ouest de la métropole. Ici car les soignants ne trouvent pas les conditions pour s’implanter, là car ceux qui exerçaient arrêtent sans parvenir à transmettre le modèle de leur pratique individuelle souvent hébergée dans des architectures domestiques. Tant les lieux qui abritent les pratiques médicales d’hier que les programmes, rarement envisagés, dans les opérations nouvelles ne semblent répondre à la nécessaire accessibilité et fonctionnalité des locaux qu’aux attentes collaboratives et aux capacités économiques d’une nouvelle génération de professionnels de santé.
L’étude Pas de vacances pour la médecine de ville, portée par les architectes de l’agence Oglo, souhaite démontrer le potentiel d’autre lieux d’exercice. Enrichie par des témoignages de praticiens, de regards internationaux et d’un retour historique, elle démontre la nécessité de reconstruire un réseau de santé du quotidien fondée sur des projets d’architectures adaptées. Les lieux envisagés se définissent dans l’intervalle entre la médecine libérale et les pratiques hospitalières. La variété des appellations – cabinet médical, pôle santé, centre de santé, maison de santé pluridisciplinaire – révèle que le programme n’est pas encore tout à fait fixé mais offre un potentiel dont il faut aujourd’hui trouver la forme.
C’est tout l’enjeu de cette étude que d’essayer de définir ce modèle novateur, hybride, et mixte. Conçu pour répondre aux besoins de tous les jours comme aux périodes de crise sanitaire, des programmes de santé d’un nouveau genre s’affirmeraient comme un élément clé de la ville résiliente.