Agenda du Grand Paris

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L’intranquillité des territoires – #3 : Échelle de la biodiversité
Fév 9 @ 10:00 – 12:00

« Rien ne sera plus comme avant » a-t-on souvent entendu dire pendant la crise sanitaire. Des pays entiers ont été pris au dépourvu face à un risque systémique, pourtant prévisible. Les fonctions de l’administration et du gouvernement des populations ont été brutalement mises à l’épreuve, les principes de gestion de l’économie mondialisée mis en accusation.

Le bilan socio-politique de la crise peut s’intégrer dans le prolongement d’une réflexion engagée par notre séminaire sur l’histoire et les cultures de l’aménagement. Nous soutenons l’hypothèse d’une extension de l’aménagement aux grandes fonctions des politiques publiques, en matière de santé, de protection de l’environnement, de transition écologique.

Santé, biodiversité, alimentation, autant qu’énergie et métabolisme des villes : autant de sujets qui, sur les crises, les formes de résilience, le basculement des modèles, imposent des éclairages multiples et complémentaires. Ce sont les nouvelles thématiques de l’aménagement urbain.

La dimension historique des politiques d’aménagement servira à nouveau de fil conducteur pour cette session 2020-2021. Les cinq séances croiseront les points de vue d’enseignants-chercheurs, d’experts et de hauts fonctionnaires, dans la diversité de leurs compétences scientifiques, professionnelles et d’administration publique.

Mardi 9 février 2021 en webinaire

#3 – Échelle de la biodiversité

Avec Émilie-Anne Pépy (Université Savoie Mont Blanc), Patrick Henry (ENSAPB), Marc Barra (ARB ÎdF, L’Institut Paris Region).
Modération : Jean Attali (ENSA), Brigitte Guigou (L’Institut Paris Region).

  • La biodiversité dans les villes: perspectives de recherche en histoire environnementale, par Émilie-Anne Pépy (Université Savoie Mont Blanc)
  • Des tracés aux traces. Considérer les sols dans l’aménagement du territoire, par Patrick Henry(ENSAPB)
  • Du verdissement à l’écologie urbaine : la biodiversité en ville enfin prise au sérieux ? par Marc Barra (ARB ÎdF, L’Institut Paris Region)

SUIVRE LA SÉANCE EN DIRECT

Mardi 9 février 2021 – 10 h à 12 h
Diffusion publique, aucune inscription n’est nécessaire.

Mai
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Énergies Désespoirs — Un monde à réparer – Exposition au CentQuatre-Paris
Mai 29 – Août 1 Jour entier
Énergies Désespoirs — Un monde à réparer - Exposition au CentQuatre-Paris

Et si nous commencions par réparer le monde ? : exposition manifeste Énergies Désespoirs — Un monde à réparer [in situ]

L’exposition manifeste Énergies Désespoirs — Un monde à réparer, fruit d’un dispositif collaboratif entre Encore Heureux, l’École urbaine de Lyon et Bonnefrite, est composée d’une forêt de 120 affiches peintes, prenant forme dans le grand volume de la halle Aubervilliers. Un espace que le public est amené à parcourir librement afin de découvrir l’œuvre dans l’ordre qu’il souhaite.
Il est donc possible de venir pour s’immerger dans l’installation, mais aussi de la découvrir en passant simplement dans la halle. Chaque élément comporte deux faces, l’une « énergies », l’autre « désespoir », cette forêt peut être parcourue dans deux sens différents.
Ce dispositif offre ainsi deux sens de lecture, mais la quantité des sujets traités permet également de créer correspondances et dialogues entre les différentes peintures.
Les peintures varient selon deux formats différents, allant d’1,5 m de hauteur, jusqu’à 2,5 m pour les plus grandes. Chaque peinture originale est accompagnée d’un cartel venant compléter le propos.  Ainsi le dessin, perçu au premier abord à une certaine distance, ouvre au spectateur un monde perceptif et sensible. Puis en s’approchant, le cartel vient détailler les faits à l’origine du dessin, et permet au visiteur d’en apprendre davantage s’il le souhaite.  Ce duo dessin-texte est un aspect fondamental de l’exposition, car il permet d’aborder de grands enjeux actuels de manière factuelle et rigoureuse, tout en permettant au spectateur de sortir de la paralysie des faits grâce à l’énergie créative transmise par le dessin.
C’est donc un véritable cheminement, qui est proposé : le caractère immersif de l’installation plonge le spectateur dans un monde écrit et dessiné, qui lui permettra de se projeter à la fois dans des faits relatifs à l’anthropocène, mais aussi de s’ouvrir aux imaginaires moteurs des mondes d’après.
Exposition manifeste ÉNERGIES DÉSESPOIRS — Un monde à réparer, exposition coproduite par CENTQUATRE-PARIS – École urbaine de Lyon – Encore Heureux
CENTQUATRE-PARIS
5 rue Curial, 75019 Paris
29 mai > 01 août 2021
Exposition gratuite, sur réservation obligatoire : 
Catalogue ÉNERGIES DÉSESPOIRS — Un monde à réparer dans la collection “À partir de l’Anthropocène” coéditée par les Éditions deux-cent-cinq et l’École urbaine de Lyon
Juin
15
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Exposition Henri Cartier-Bresson – Musée Carnavalet
Juin 15 – Oct 31 Jour entier
Exposition Henri Cartier-Bresson - Musée Carnavalet

Exposition au musée Carnavalet – Histoire de Paris
Henri Cartier-Bresson – Revoir Paris

Après quatre ans de travaux, le musée Carnavalet rouvre ses portes le 29 mai 2021 et entame sa nouvelle vie par une exposition temporaire consacrée à Henri-Cartier Bresson, l’un des plus grands photographes français du XXe siècle. Le musée revisite les liens tissés par l’artiste avec une ville où il a toujours habité et qui l’a nourri artistiquement.

Après des débuts marqués par l’influence du photographe Eugène Atget et des artistes
surréalistes, Cartier-Bresson se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d’attache. Dans cette ville, qu’il ne cesse de redécouvrir, c’est d’abord l’être humain qui l’intéresse. Il le saisit dans la rue ou à l’occasion de rencontres. Il témoigne aussi de grands événements d’actualité comme la Libération de Paris en août 1944 et Mai 68. Il gagne, dès qu’il le peut, les lieux de manifestations.

À Paris, comme ailleurs, son appareil photo ne le quitte pas. Photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois. Ses images parisiennes qui figurent en bonne place dans son oeuvre, témoignent de ses errances mais sont également prises dans le cadre de reportages et commandes souvent méconnues pour la presse internationale – Cartier-Bresson n’en retient généralement qu’une image dans ses livres et expositions. Cette mosaïque définit un flâneur particulièrement attiré par les quais de la Seine et le Paris des marges.

Fruit d’un travail de recherche de plusieurs années, l’exposition présente des tirages originaux dont une trentaine d’inédits, des publications, ainsi que des enregistrements audiovisuels de l’artiste.

Les photographies sont issues pour majorité des collections du musée Carnavalet et de la Fondation Henri Cartier-Bresson. Conçu conjointement par les deux institutions, ce projet résonne avec l’exposition Eugène Atget – Voir Paris présentée à la Fondation HCB et réalisée à partir des collections du musée Carnavalet.

Un ouvrage comprenant les essais des commissaires et 200 reproductions est publié aux Éditions Paris Musées. Cette exposition est organisée par le musée Carnavalet – Histoire de Paris, Paris Musées et la Fondation Henri Cartier-Bresson.