HORS LES MURS
Rencontre #1 ● La terre comme territoire : marcher dans les sentiers du Grand Paris
📅 Mercredi 8 juin à 16h30
📍 École nationale supérieure de paysage de Versailles
Dans le cadre de la Biennale d’architecture et de paysage d’Ile-de-France, la Maison de l’architecture Ile-de-France organise, en partenariat avec la Région Ile-de-France, trois rencontres autour du thème « Terres et villes ».
– Rencontre #1 : La terre comme territoire : marcher dans les sentiers du Grand Paris
Mercredi 8 juin – 16h30 à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles
– Rencontre #2 : Sous la terre : ce que les profondeurs ont à offrir
Mercredi 6 juillet – 16h30 au Forum de l’ancienne Poste centrale de Versailles
– Rencontre #3 : La terre que l’on habite : retour sur trois projets vertueux
Mercredi 12 juillet – 16h30 à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles
La première table ronde, intitulée « La terre comme territoire : marcher dans les sentiers du Grand Paris », se tiendra le mercredi 8 juin à 16h30 à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles.
Que fait la marche à l’exploration du territoire grand parisien ? Que permet-elle de révéler ? Quelle cohabitation, entre le marcheur et son milieu, engage-t-elle ? Quel rapport au paysage urbain et naturel façonne-t-elle ? Cette table ronde a pour ambition d’explorer les potentialités de la marche dans l’expérimentation de l’Ile-de-France.
Avec la participation de :
• Vianney Delourme, responsable du développement, Enlarge Your Paris
• Sandra Parvu, architecte, docteur en études urbaines et maître de conférences en Villes et Territoires à l’ENSA de Paris Val de Seine
Événement animé par Olivier Leclercq, architecte.
Cette rencontre sera également l’occasion de découvrir les onze sentiers de grande randonnée qui parcourent l’Ile-de-France sur le « Randopolitain », une carte inspirée du métro et du Transilien, créée par Enlarge your Paris et Wedodata.
Exposition Matière grise
Du 13 juillet au 18 septembre 2022
Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes
Conçue par le Pavillon de l’Arsenal avec Encore Heureux, architectes, l’exposition Matière grise proposée du 13 juillet au 18 septembre, par le Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes, explore la diversité du potentiel du réemploi dans la construction.
Consommer « plus de matière grise » pour consommer « moins de matières premières » : c’est un des enjeux de l’exposition d’été sur le réemploi dans la construction que propose le Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes du 13 juillet au 18 septembre.
Conçue par le Pavillon de l’Arsenal en 2015 avec Encore Heureux, architectes elle invite à découvrir le potentiel du réemploi et la possibilité d’une nouvelle vie pour des matériaux usés dans tous les lots du bâtiment.
« Le réemploi ne conduit pas systématiquement à une architecture de peu ou éphémère, mais s’inscrit aussi dans des programmes publics liés à des bâtiments complexes et prestigieux » soulignent Julien Choppin et Nicola Delon, architectes de Encore Heureux et commissaires scientifiques. « Si, spontanément, on associe encore le réemploi à quelques constructions temporaires en palettes ou à partir de containers, la réalité traverse aujourd’hui l’ensemble des familles des matériaux courants : vitrages, plaques de plâtre, tuiles, briques, panneaux de béton, moquettes, poutres, etc. Et cette démarche de seconde main peut s’appliquer à tous les lots du bâtiment ».
L’exposition présente 75 projets qui mettent en avant le réemploi comme pratique conventionnelle mais également comme outil de détournement pour transformer un rebut en architecture. Elle est disposée en deux parties à Suresnes : la première (les projets construits en Europe) dans la grande salle du MUS et la seconde (les projets internationaux) sur la terrasse du Fécheray.
À Bruxelles, les briques de seconde main construisent les pavillons d’aujourd’hui ; dans le Massachusetts, les portiques d’un viaduc autoroutier structurent une villa ; à Saint-Denis, le bardage refusé pour un centre commercial enveloppe désormais la prestigieuse Académie nationale contemporaine des arts du cirque, et même le futur siège du Conseil européen à Bruxelles se pare d’une façade composée de 3 000 fenêtres récupérées…
L’exposition explore donc un champ des possibles qui fait écho, dans le domaine de la construction, aux préoccupations environnementales contemporaines.
Le développement industriel de la production et de la vente des matériaux de construction se concentre en effet autour de la création de produits de plus en plus élaborés. Mais en fin de vie, ces assemblages complexes et composites sont aussi difficiles à déconstruire qu’ils ont été rapides à mettre en place.
Il faut alors composer avec leur faible espérance de vie et les conséquences environnementales de leur déchéance à venir.