Agenda du Grand Paris

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La Vie HLM – Histoires d’habitants de logements populaires @ CITÉ ÉMILE-DUBOIS
Oct 16 2021 – Juin 30 2022 Jour entier

La Vie HLM

Histoires d’habitant.e.s de logements populaires
Auberbilliers 1950 – 2000

Exposition du 16 octobre 2021 au 30 juin 2022
Présentée par : AMULOP – Association pour un Musée du Logement populaire

“La vie HLM. Histoires d’habitant·e·s de logements populaires. Aubervilliers, 1950-2000” est une exposition présentée in situ, dans la barre Grosperrin de la cité Émile-Dubois, communément appelée « les 800 » depuis sa construction, en 1957, à proximité immédiate du Fort d’Aubervilliers (métro ligne 7).

L’exposition propose une expérience immersive dans le quotidien et les parcours de quatre familles qui ont habité la cité des années 1950 aux années 2000, à travers la reconstitution de tout ou partie de leurs logements.

Au cours des deux visites que nous proposons, au choix, le récit de nos guides médiateur·trice·s met à la portée de tous une histoire incarnée d’Aubervilliers et de la France contemporaine vue des quartiers populaires.

CITÉ ÉMILE-DUBOIS
Allée Charles-Grosperrin
93300 AUBERVILLIERS
M° 7 Fort d’Aubervilliers

Tout public
(individuels et groupes)
Visites et ateliers pédagogiques du CM1 à l’université
Réservations sur : https://www.laviehlm-expo.com/

Fév
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Exposition Boilly – Chroniques parisiennes @ MUSÉE COGNACQ-JAY
Fév 16 @ 10:00 – Juin 26 @ 18:00
Exposition Boilly - Chroniques parisiennes @ MUSÉE COGNACQ-JAY

Exposition
Boilly (1761-1845)
Chroniques parisiennes
16 février – 26 juin 2022 – Musée Cognacq-Jay

Artiste virtuose, prolifique et inclassable, Louis-Léopold Boilly (1761-1845) se fait le chroniqueur enthousiaste de Paris pendant soixante ans, d’une révolution à l’aube d’une autre (1789 et 1848). Il est à la fois le portraitiste des Parisiens, le peintre de scènes urbaines, l’inventeur de trompe-l’œil saisissants et l’auteur de caricatures piquantes.

Cette exposition monographique explore la carrière foisonnante de Boilly au travers de 130 œuvres qui invitent à découvrir la singularité de l’artiste, son brio, son humour et son inventivité. Elle présente plusieurs chefs-d’œuvre inédits ou exposés pour la première fois en France.

Originaire du Nord de la France, Boilly part à la conquête de la capitale à l’âge de 24 ans, en 1785, pour ne plus jamais la quitter. Peu intéressé par la grande histoire de Paris, il est fasciné par la modernité de la ville, son effervescence et ses spectacles. Boilly, en chroniqueur de la vie quotidienne, dresse le portait intime d’une génération.

L’artiste aime scruter les lieux comme les visages de Paris. Il s’illustre dans l’art du portrait en fixant les visages des Parisiens et des Parisiennes sur des petits formats qui deviennent sa marque de fabrique. Le portraitiste se double volontiers du caricaturiste, posant sur ses concitoyens un regard amusé, voire mordant. Son goût pour la provocation comme pour la virtuosité technique se retrouve dans ses Trompe-l’œil, à l’éblouissante qualité illusionniste.

L’exposition dévoile également le jeu raffiné auquel se livre l’artiste pour se mettre lui-même en scène. Il brosse des autoportraits pleins de dérision, multiplie les signatures et se glisse parmi les protagonistes de ses scènes de foule, à l’image d’un Alfred Hitchcock dans ses films. Ces stratagèmes instaurent une relation complice entre l’artiste et le spectateur. Tout au long du parcours de l’exposition, le visiteur est invité, dans un jeu de piste ludique, à retrouver le visage ou les indices de la présence de Boilly.

Organisée à l’occasion de la publication du catalogue raisonné de l’artiste rédigé par Etienne Bréton et Pascal Zuber (édition Arthena, 2019), cette exposition sera l’occasion de découvrir plusieurs chefs-d’œuvre présentés pour la première fois en France et provenant de prestigieuses collections particulières, dont l’une des plus importantes, aujourd’hui conservée au Ramsbury Manor Foundation, au Royaume-Uni.

Le parcours de l’exposition prend une ampleur supplémentaire en se déployant dans huit salles du musée, à l’image de l’exposition passée « L’Empire des sens, de Boucher à Greuze ».

MUSÉE COGNACQ-JAY
8 rue Elzévir – 75003 Paris
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Billet unique exposition temporaire et collections permanentes : plein tarif : 8€ / tarif réduit : 6€

Juin
24
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Périfééries 2028 : Programmation estivale
Juin 24 – Juil 24 Jour entier

Périféeries 2028

La candidature de Saint-Denis, Plaine Commune et la Seine-Saint-Denis au titre de Capitale européenne de la culture, présente sa programmation gratuite et ouverte à toutes et tous cet été dans le territoire

JUIN – JUILLET 2022

  • RÉSIDENCE URBAIN AVEC LES SOUFFLEURS – ÉVÉNEMENT SATELLITE
    ​24 juin 2022 à Saint-Denis & 7 juillet à Tremblay-en-France

    ​La résidence sur le thème de l’Urbain interroge le rapport qu’entretiennent le habitant·e·s à la nuit sur un territoire urbain telle que celui de la candidature. Les 24 juin et 7 juillet, Les Souffleurs proposent d’assister à leur sortie de résidence, et de découvrir leur création autour de cette thématique.
  • BANQUET SOUS LES ÉTOILES À SAINT DENIS – ÉVÉNEMENT SATELLITE
    ​25 juin 2022 – Mail Dourdin, niveau du 23 rue Jean-Mermoz, Saint-Denis

    ​À l’occasion d’une fête du quartier Delaunay-Belleville-Semard initiée par La plus grande table du monde, les acteurs du quartier et Périféeries 2028 organisent un banquet sous les étoiles, en présence d’acteurs culturels du territoire. Les associations du quartier, réunies pour l’occasion, animeront la soirée en proposant des spectacles, des lectures et un repas participatif.
  • FRESQUE PARTICIPATIVE À SAINT DENIS – ÉVÉNEMENT SATELLITE
    ​28, 29 & 30 juin 2022 – Médiathèque Ulysse, 37 cours du Rû de Montfort, Saint-Denis

    ​Les 28, 29 et 30 juin, Périféeries 2028 et l’association RaPtz invitent l’artiste Gilbert Petit à la Médiathèque Ulysse, pour créer une fresques au sol, avec l’aide des habitants. Cette fresque, à l’instar de celles réalisées au Collège Garcia Lorca et dans d’autres lieux de la ville, sera associée à un QR code qui renverra à la série de podcast « Histoires d’habitant·e·s », imaginée pour l’occasion. ​
  • REPRÉSENTATION FILLE(S) DE ​ AU THÉÂTRE GÉRARD PHILIPPE DE SAINT-DENIS
    ​1, 2 & 3 juillet 2022 – 59 Bd Jules Guesde, Saint-Denis

    ​Le théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis accueillera trois représentations du spectacle Fille(s) de, une création de Leïla Anis, auteure associée du lieu. À partir d’entretiens et d’ateliers menés avec l’association des femmes de Franc-Moisin, la dramaturge a imaginé une pièce qui interrogent les rapports à la féminité.
  • FÊTE DE L’ENFANT AU STADE DELAUNE DE SAINT-DENIS
    ​2 juillet 2022 – 5 rue du 19 mars 1962, Saint-Denis

    ​L’Assemblée des enfants est l’un des 8 collèges avec lesquels Périféeries 2028 construit sa candidature. Le 2 juillet, à l’occasion de la Fête de l’enfant de Saint-Denis, ils ​ accueillent le public au sein de leurs stands où différentes activités seront proposées, parmi lesquelles un atelier cuisine, un atelier musique ou encore des débats autour de l’écologie.
  • LE SON RÉVÉLATEUR AUX LABORATOIRES ÉCLAIR D’ÉPINAY-SUR-SEINE – LIEU PÉPITE
    ​8 avenue de Lattres de Tassigny, Epinay-sur-Seine
    ​Du 20 au 24 juillet 2022

    ​La compagnie Décor Sonore et le collectif Transmission proposent d’assister à un parcours d’exploration sonore aux Laboratoires Éclair entre les 20 et 24 juillet prochains, l’aboutissement de plusieurs semaines de résidence au sein de ce Lieu-Pépite emblématique du cinéma et du patrimoine de la Seine-Saint-Denis.
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Exposition Matière Grise – MUS de Suresnes @ Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes
Juil 13 @ 10:00 – Sep 18 @ 18:00

Exposition Matière grise

Du 13 juillet au 18 septembre 2022

Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes

Conçue par le Pavillon de l’Arsenal avec Encore Heureux, architectes, l’exposition Matière grise proposée du 13 juillet au 18 septembre, par le Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes, explore la diversité du potentiel du réemploi dans la construction.

Consommer « plus de matière grise » pour consommer « moins de matières premières » : c’est un des enjeux de l’exposition d’été sur le réemploi dans la construction que propose le Musée d’histoire Urbaine et Sociale (MUS) de Suresnes du 13 juillet au 18 septembre.

Conçue par le Pavillon de l’Arsenal en 2015 avec Encore Heureux, architectes elle invite à découvrir le potentiel du réemploi et la possibilité d’une nouvelle vie pour des matériaux usés dans tous les lots du bâtiment.

« Le réemploi ne conduit pas systématiquement à une architecture de peu ou éphémère, mais s’inscrit aussi dans des programmes publics liés à des bâtiments complexes et prestigieux » soulignent Julien Choppin et Nicola Delon, architectes de Encore Heureux et commissaires scientifiques. « Si, spontanément, on associe encore le réemploi à quelques constructions temporaires en palettes ou à partir de containers, la réalité traverse aujourd’hui l’ensemble des familles des matériaux courants : vitrages, plaques de plâtre, tuiles, briques, panneaux de béton, moquettes, poutres, etc. Et cette démarche de seconde main peut s’appliquer à tous les lots du bâtiment ».

L’exposition présente 75 projets qui mettent en avant le réemploi comme pratique conventionnelle mais également comme outil de détournement pour transformer un rebut en architecture. Elle est disposée en deux parties à Suresnes : la première (les projets construits en Europe) dans la grande salle du MUS et la seconde (les projets internationaux) sur la terrasse du Fécheray.

À Bruxelles, les briques de seconde main construisent les pavillons d’aujourd’hui ; dans le Massachusetts, les portiques d’un viaduc autoroutier structurent une villa ; à Saint-Denis, le bardage refusé pour un centre commercial enveloppe désormais la prestigieuse Académie nationale contemporaine des arts du cirque, et même le futur siège du Conseil européen à Bruxelles se pare d’une façade composée de 3 000 fenêtres récupérées…

L’exposition explore donc un champ des possibles qui fait écho, dans le domaine de la construction, aux préoccupations environnementales contemporaines.
Le développement industriel de la production et de la vente des matériaux de construction se concentre en effet autour de la création de produits de plus en plus élaborés. Mais en fin de vie, ces assemblages complexes et composites sont aussi difficiles à déconstruire qu’ils ont été rapides à mettre en place.

Il faut alors composer avec leur faible espérance de vie et les conséquences environnementales de leur déchéance à venir.

Matière grise
Exposition créée par le Pavillon de l’Arsenal, Centre d’information de documentation et d’exposition d’Urbanisme et d’Architecture de Paris et de la Métropole parisienne
1 place de la gare de Suresnes-Longchamp et en libre accès sur la terrasse du Fécheray