COLLOQUE PROTECTION DE L’ENFANCE
Adapter la protection de l’enfance aux réalités scientifiques et sociales de notre époque
Mercredi 14 octobre au Campus des Mureaux
Les Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines, soucieux de l’amélioration continue de la prise en charge des jeunes de l’Aide Sociale à l’Enfance, organisent le14 octobre prochain un colloque consacré à la Protection de l’enfance, au Campus des Mureaux. Il permettra de partager les grands enjeux liés à la politique deprévention et de protection de l’enfance avec des experts du domaine, et de mettre en lumière les initiatives et projets portés par les deux collectivités pour y répondre. Georges Siffredi, Président du Département des Hauts-de-Seine, et Pierre Bédier, Président du Département des Yvelines, clôtureront cette journée d’échanges.
Un institut interdépartemental du psycho-traumatisme de l’enfant
La matinée sera consacrée à la présentation du projet inédit d’institut interdépartemental du psycho-traumatisme de l’enfant, pierre angulaire d’un dispositif rénové de protection de l’enfance. Les membres du comité de pilotage présenteront les objectifs de cet établissement, dont celui, primordial, de prévention des ruptures de prise en charge, particulièrement délétères pour les enfants et jeunes accompagnés en protection del’enfance.
Avec les interventions de :
> Sur le psycho-traumatisme chez l’enfant : Dr Eric Ghozlan, Directeur de l’Œuvre desecours aux enfants, expert en psycho-traumatisme, Dr Florence Askenazy, Pédopsychiatre, PU-PH, responsable du centre psycho-traumatisme de Nice, Karine Ensink, chercheuse de psychologue clinicienne québécoise, Martin Debbane, professeur associé à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université deGenève et au University College de Londres, et Mireille Cyr, Ph-D en psychologie, professeure au département de psychologie de l’Université de Montréal, directrice du Centre interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles.
> Sur le projet interdépartemental d’institut du psycho-traumatisme de l’enfant :Armelle Bassot, directrice du projet, Anne Cholet, copilote du projet, Dr Ben Kemoun, psychiatre, copilote du projet, Dr De Guillenchmidt, psychiatre, praticien au Centre hospitalier spécialisé Théophile Roussel, et Pr Sperenza, pédopsychiatre, PU-PH, service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, CH de Versailles, copilote du projet.
Sur la mise en perspective dans le cadre d’une approche globale des besoins fondamentaux de l’enfant : Nadège Severac, sociologue, chercheuse associée au Centre de recherche sur les liens sociaux (Université Paris Descartes), Frederick Martin, agent de développement (Boscoville), et Delphine Collin-Vezina, chercheuse associée à l’association Boscoville et directrice du consortium canadien sur le trauma chez les enfants et adolescents.
La transition à l’âge adulte, enjeu primordial des politiques de protection de l’enfance
La transition à l’âge adulte des jeunes accompagnés en protection de l’enfance sera largement abordée par le colloque. Il s’agit là d’un des enjeux majeurs des professionnels du secteur. Actuellement, près de 1 300 contrats jeunes majeurs sont en cours dans les Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Alors que l’insertion professionnelle est gage d’autonomie, cet accompagnement permet aux jeunes adultes de mettre toutes les chances de leur côté.
Avec les interventions de :
> Sur la transition des jeunes protégés vers l’âge adulte : Isabelle Lacroix, chercheuse associée INJEP, CREVAJ-ENAP/Printemps-UVSQ/Paris-Saclay, et Dr Alecian, médecin coordonnateur de la Maison des Adolescents des Hauts-de-Seine, et Jérôme Saltet, fondateur de la société Playback (Les incollables, Mon Quotidien), engagé pour les questions de l’éducation, auteur de plusieurs ouvrages comme « Changer le collège, c’est possible), et animateur du comité de pilotage du collège innovant de Mantes-la-Jolie qui ouvrira ses portes en 2021.
Sur la participation institutionnelle des usagers en protection de l’enfance : Julie Chapeau, consultante chargée de recherche, doctorante IFRE, conseillère scientifique auprès de la DGA enfance, famille, jeunesse du Département du Nord, Léo Mathey, responsable de la plateforme I (association du groupe SOS), Gilles de Wavrechin, Apprentis d’Auteuil, et Christine Baudère, Le Lien.
L’ensemble du colloque sera retransmis sur internet : www.78-92.fr
Voix In(é)dites ● Entretien #12 avec Hervé Ellena et Stéphanie Mehl
Lundi 12 avril 2021 – 13 heures
Après les voix « déconfinées », « photographiées », aujourd’hui les voix « in(é)dites » recueillent les paroles, les interrogations et les réflexions de celles et ceux qui interviennent sur et pour les lieux de vie.
Le douzième entretien du cycle de webconférences « Voix In(é)dites » donnera la parole à Hervé Ellena et Stéphanie Mehl, architectes, fondateurs de l’agence ELLENAMEHL, autour du thème :
Matière Seconde
Le bâti existant comme matière première
Rénovation, seconde vie et transformation
Hervé Ellena, ingénieur Centrale Lyon, et Stéphanie Mehl se rencontrent à l’école d’architecture Paris-Malaquais en 1995. Diplômés, et sans passer par la case « agence », ils s’associent en 2000 et leur premier projet, un centre d’entretien et sa gendarmerie, réalisés en bois sur l’A89 à Tulle, est nommé en 2002 au prix de la Première Œuvre du Moniteur.
Ils livrent en 2006 un projet de rénovation-extension remarquable et fondateur pour l’Institut de France sur les Quais de Seine.
L’agence s’attache à construire une réfléxion « par le projet » sur la question de la transformation et la rénovation du bâti existant et le démontre par un sens aigu et singulier du détail architectural.
Avec une exigence intellectuelle et une complexité qui dépasse souvent les projets « neufs » c’est aussi un terrain d’explorations architecturales en phase avec les questions environnementales actuelles : penser le réemploi à l’échelle du bâti !
Rendez-vous sur la page Facebook https://www.facebook.com/maisonarchitecture.idf
Exposition au musée Carnavalet – Histoire de Paris
Henri Cartier-Bresson – Revoir Paris
Après quatre ans de travaux, le musée Carnavalet rouvre ses portes le 29 mai 2021 et entame sa nouvelle vie par une exposition temporaire consacrée à Henri-Cartier Bresson, l’un des plus grands photographes français du XXe siècle. Le musée revisite les liens tissés par l’artiste avec une ville où il a toujours habité et qui l’a nourri artistiquement.
Après des débuts marqués par l’influence du photographe Eugène Atget et des artistes
surréalistes, Cartier-Bresson se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d’attache. Dans cette ville, qu’il ne cesse de redécouvrir, c’est d’abord l’être humain qui l’intéresse. Il le saisit dans la rue ou à l’occasion de rencontres. Il témoigne aussi de grands événements d’actualité comme la Libération de Paris en août 1944 et Mai 68. Il gagne, dès qu’il le peut, les lieux de manifestations.
À Paris, comme ailleurs, son appareil photo ne le quitte pas. Photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois. Ses images parisiennes qui figurent en bonne place dans son oeuvre, témoignent de ses errances mais sont également prises dans le cadre de reportages et commandes souvent méconnues pour la presse internationale – Cartier-Bresson n’en retient généralement qu’une image dans ses livres et expositions. Cette mosaïque définit un flâneur particulièrement attiré par les quais de la Seine et le Paris des marges.
Fruit d’un travail de recherche de plusieurs années, l’exposition présente des tirages originaux dont une trentaine d’inédits, des publications, ainsi que des enregistrements audiovisuels de l’artiste.
Les photographies sont issues pour majorité des collections du musée Carnavalet et de la Fondation Henri Cartier-Bresson. Conçu conjointement par les deux institutions, ce projet résonne avec l’exposition Eugène Atget – Voir Paris présentée à la Fondation HCB et réalisée à partir des collections du musée Carnavalet.
Un ouvrage comprenant les essais des commissaires et 200 reproductions est publié aux Éditions Paris Musées. Cette exposition est organisée par le musée Carnavalet – Histoire de Paris, Paris Musées et la Fondation Henri Cartier-Bresson.
LE PARIS IMAGES DE RETOUR POUR UNE 9e ÉDITION
DU 20 AU 29 JANVIER 2022
Salmson, Amilcar, Talbot, Bugatti, Sunbeam, ces automobiles mythiques seront toutes présentes ce week-end, samedi 7 et dimanche 8 mai 2022, sur le circuit de Montlhéry pour un grand rassemblement de plus de 500 véhicules avant-guerre dont les voitures de courses des années 20 et 30 qui à l’époque brillaient sur ce même anneau de vitesse. Une occasion unique de revoir des images qui n’existent que sur d’anciennes photographies et quelques films noir et blanc.
Pour cette 6ème édition du vintage Revival, l’organisation du VRM à décidé de prendre « B.N.C » (Bollack-Netter & Compagnie) comme marque à l’honneur au niveau automobile regroupant un maximum de véhicules.Fondée en 1923 par Lucien Bollack et René Netter, BNC évolua avec différents types de véhicules jusqu’au début des années 30 et détient un palmarès sportif impressionnant avec de nombreuses victoires à Monza, au Bol d’Or 1927 et sur l’autodrome de Linas-Montlhéry.
Sera présenté aussi une voiture française unique, la Grand Prix S.E.F.A.C 1936/39, véhicule à l’époque surpuissant avec un moteur suralimenté de 2600cm3 – 8 cylindres en parallèle dont l’histoire est tout aussi passionnante.
Un groupe de quatre spécialistes, Raymond Sommer (pilote de course), André Parant (industriel), Raymond Brault et Emile Petit (concepteurs) a créé la société d’étude et de fabrication d’automobile de course SEFAC. Il existe un grand mystère autour de la conception du véhicule et une première apparition se fait lors d’un Grand Prix sur le circuit de Montlhéry en 1935. Personne n’était autorisé d’être à proximité de la voiture lui donnant un surnom de « voiture fantôme » par les journalistes et la seule chose révélée était que le moteur était un huit cylindres parallèles de construction propre. L’auto fait plus de 900 kg pour un maximum de 750 kg autorisé à l’époque. Marcel Lehoux fait tout de même un test avec l’auto et le résultat est pitoyable avec un véhicule pas au point du tout. Quatre ans plus tard, en 1938, la voiture apparue au Grand Prix de Reims avec une nouvelle version à moteur 3 Litres. Chaboud prend le volant mais abandonne au bout de quelques tours. En 1939, elle participe au Grand Prix de Pau ou elle abandonne aussi par manque d’essence au 35ème tour. Lorsque la seconde guerre mondiale a mis fin aux courses de Grand Prix, la Sefac se trouve remisée puis un nouveau projet revient en 1948 avec pour idée de passer le moteur à 3,6 litres et le retrait du compresseur mais à nouveau tombe à l’eau par manque d’argent. La Sefac est abandonnée dans sa dernière version dans les réserves sous l’anneau de Montlhéry.
Pendant ces 2 jours seront présentés aussi 2 véhicules exceptionnels : la « bête de Turin » – véhicule Fiat S76 de 1911 – qui se déplace dans un vacarme d’enfer, tout en crachant d’imposantes flammes de plus d’un mètre sur le côté de son énorme moteur de 28 litres et la Darracq V8 de 1905 qui avec ses pneus étroits et sa puissance de 200 chevaux glisse littéralement sur le circuit. Deux véhicules qui viendront par la route d’Angleterre à Montlhéry, comme aime le faire Duncan Pittaway – anglais aussi fou que passionné – qui aime partager son enthousiasme avec les spectateurs. Assister au démarrage de la bête de Turin vaut à lui seul le déplacement à Montlhéry le week-end prochain.
Avec un an de retard, du malheureusement à la pandémie, le Vintage Revival faitera les 100 ans de la marque française Amilcar.
Enfin le spectacle sera aussi et surtout sur la piste avec 8 plateaux voitures, 2 plateaux motos, un plateau « ancètres » avec les Pré-1919 et enfin le plateau « Board Track racer » pour les motos de course.
Et surtout, habillez-vous d’époque, car à l’Autodrome le temps s’arrête en 1940 !
Toutes les informations sont disponibles via : www.vintage-revival.fr