LE RIRE DE CABU
EXPOSITION SALLE SAINT-JEANÀ L’HÔTEL DE VILLE DE PARIS
DU 9 OCTOBRE AU 19 DÉCEMBRE 2020
Anne Hidalgo et Véronique Cabut ont souhaité rendre un hommage joyeux à Cabu qui fut l’un des plus talentueux et populaires dessinateurs de presse de sa génération.
Par sa liberté d’esprit, par son humanisme et par les convictions qu’il a portées à travers ses dessins, Cabu a été un observateur amusé mais aussi un chroniqueur sévère et visionnaire de notre société et de nous tous ! Faire rire, faire réfléchir, telle est la mission de Cabu et les dessinateurs de presse sont les garants courageux de la liberté d‘expression et contribuent à préserver la santé de nos démocraties lorsqu’elle est menacée.
Il existe un lien profond et enchanté entre Paris et Cabu et même au-delà entre la France et Cabu. Avec cette première grande rétrospective autour de l’oeuvre de Cabu depuis son assassinat dans les locaux de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, les Français pourront retrouver l’œuvre de celui qui a su si bien croquer notre époque.
À travers 350 dessins originaux, les visiteurs pourront prendre la mesure d’un esprit et d’un talent exceptionnels. Ces œuvres ont accompagné pendant plus de 60 ans des générations de lecteurs et de téléspectateurs.
Le parcours de l’exposition est organisé autour de 8 thèmes d’inspiration :
1. Les personnages de Cabu (Grand Duduche, le Beauf, Dorothée,Catherine, l’Adjudant Kronenbourg…)
2. La France de Cabu (société, consommation, les femmes, les jeunes, Paris, les villes)
3. Les présidents de Cabu (de Macron à Auriol)
4. Les « people » de Cabu (de Johnny à Zemmour)
5. Les combats de Cabu (écologie, pacifisme, liberté d’expression)
6. Le panthéon de Cabu (les maîtres incontournables et les copains inoubliables)
7. La méthode à Cabu (pour dessiner comme lui)
8. La Trèfle de Cabu (sa voiture)
Un espace spécialement aménagé pour le dessin au sein de l’exposition permettra à tous, petits et grands, de s’essayer à la caricature. L’accueil du jeune public et du public scolaire sera privilégié avec l’organisation d’ateliers autour du dessin de presse et de la caricature, la mise à disposition d’un livret-jeu pour les 7-12 ans et d’un livret pour les enseignants permettant de préparer les visites scolaires.
Un catalogue de l’exposition est disponible (Éditions Michel Lafon, 192 pages – 20 €).
Le commissariat a été confié à Jean-François Pitet, expert de l’œuvre de Cabu et qui, depuis 5 ans, accompagne Véronique Cabut dans le travail de mémoire autour de son époux.
La scénographie est réalisée par Anne Levacher et Sylvie Coutant.
Partenaires de l’exposition :
Mastercard, Canson, Le Bonbon, Paris Match, RATP, France Inter
Audition des candidats à l’élection régionale en Île-de-France : mobilité, modes de vie et transition écologique, quel futur désiré et durable pour la région ?
Le 4 mai, le Forum Vies Mobiles et la Fabrique Écologique organisent une audition des principales têtes de liste à l’élection régionale en Île-de-France sur la thématique « mobilité, modes de vie et transition écologique » qui sera diffusée en direct sur internet. La mobilité, qui est au cœur des compétences de la Région, occupe une place centrale dans les modes de vie des Franciliennes et Franciliens, et cristallise les enjeux sociaux, écologiques et de qualité de vie. Les candidats exposeront leurs propositions et leurs visions du futur du territoire pour répondre à ces défis. Informations et inscription sur cette page.
Le 4 mai de 18h à 20h
En direct sur la page Youtube et Facebook du Forum Vies Mobiles
Lien d’inscription à venir. Voir ici.
Et si nous commencions par réparer le monde ? : exposition manifeste Énergies Désespoirs — Un monde à réparer [in situ]
Les peintures varient selon deux formats différents, allant d’1,5 m de hauteur, jusqu’à 2,5 m pour les plus grandes. Chaque peinture originale est accompagnée d’un cartel venant compléter le propos. Ainsi le dessin, perçu au premier abord à une certaine distance, ouvre au spectateur un monde perceptif et sensible. Puis en s’approchant, le cartel vient détailler les faits à l’origine du dessin, et permet au visiteur d’en apprendre davantage s’il le souhaite. Ce duo dessin-texte est un aspect fondamental de l’exposition, car il permet d’aborder de grands enjeux actuels de manière factuelle et rigoureuse, tout en permettant au spectateur de sortir de la paralysie des faits grâce à l’énergie créative transmise par le dessin.
Exposition Courte Vie Pleine — photographies monumentales d’Aristide Barraud
Les Ateliers Médicis présentent cet été – dans le cadre du festival L’Été des Ateliers : Courte Vie Pleine, exposition de photographies monumentales d’Aristide Barraud présentée dans les rues de Clichy-sous-Bois et Montfermeil : du 18 juin au 30 juillet. Avec Courte Vie Pleine, Aristide Barraud rend à la ville et aux habitants de Clichy-sous-Bois/Montfermeil les images et sensations qu’il a su en capter durant les mois qui ont précédé la disparition du Bâtiment 5 de la cité des Bosquets à Montfermeil. Écrivain, ancien joueur de Rugby, Aristide Barraud est également photographe et vidéaste : il met en miroir son cheminement intérieur avec celui du quartier des Bosquets à Montfermeil. L’exposition est composée de grands tirages photographiques collés sur les façades d’immeubles, palissades de chantiers, murs des Ateliers Médicis, complétés par un affichage dans le Nord de Paris et par une web-série en trois parties réalisée avec Dogukan Tur et Murat Arslan, deux enfants des Bosquets issus comme lui de l’école Kourtrajmé.
|
Le Musée de la gendarmerie nationale propose du 4 décembre 2021 au 30 janvier 2022 une exposition des œuvres des 11 artistes lauréats en 2020 comme « peintre des armées ».
Que ce soit la Garde républicaine de Mirota, la sculpture héroïque de Virgil ou encore le quotidien des patrouilles de surveillance général de Nicole Motte, plus de 40 œuvres de natures variées (peintures, sculptures et photographies) s’exposent aux yeux du public pour dévoiler l’institution sous une forme artistique, dont certaines encore inédites.
Les peintres des armées sont une institution qui remonte à l’Ancien Régime, lorsque des artistes peignaient pour le roi les places-fortes, les ports et les victoires militaires. Ces artistes « officiels » reconnus par le ministère des Armées sont sélectionnés pour être ceux qui représenteront l’institution sous une forme artistique. En 2020, la Gendarmerie nationale saisit l’opportunité d’agréer ses propres peintres, sculpteurs et photographes pour devenir ses ambassadeurs dans le monde artistique. Le jury du concours, qui s’est tenu le 16 septembre 2020, retient 11 artistes, pour être agréés par la ministre des Armées, et obtenir le titre de « peintre des armées – gendarmerie » : Eric Chaminade (photographie), Damien Charrit (peinture), Yong-Man Kwon (peinture), Joël Lemaine (peinture), Isabelle Maury (peinture), Mirota (peinture), Nicole Motte (peinture), Bruno Rédarès (photographie), Catherine Roch de Hillerin (peinture), Virgil (sculpture) et Sylvain Wajchert (sculpture).
Agréés pour trois ans renouvelables ou titulaires après au moins neuf ans, ils sont tenus d’exposer au moins une œuvre à chaque Salon des peintres des armées. Ils peuvent utiliser toutes les techniques de dessin et de peinture, mais aussi présenter une sculpture, ou encore une photographie. Ils peuvent proposer une œuvre ou en créer suite à une commande de l’Institution. Ils deviennent ainsi des témoins, par leur production artistique, de l’activité de l’Institution et des femmes et des hommes qui y servent.
Musée de la gendarmerie nationale
1-3 rue Emile Leclerc
77000 Melun
Entrée gratuite pour tous
Jamais 2 sans 3 !
Après l’annulation du mois de janvier pour cause de virus et celle du mois de mars avec le pic de pollution, la traversée de Paris est de retour le 17 avril 2022 !
700 véhicules anciens de plus de 30 ans (autos,motos, vélomoteurs, vélos, bus et tracteurs) prendront part dimanche 17 avril 2022 à la 22ème édition de la Traversée de Paris des véhicules d’époque, organisée par Vincennes en anciennes.
La Traversée de Paris est une fabuleuse machine à remonter le temps qui mêle allègrement les marques, les modèles français et étrangers et les années, des premières motos et automobiles jusqu’aux années 90.
Une petite quarantaine de kilomètres sera nécessaire pour boucler le parcours dans la matinée.
L’histoire du Paris d’hier côtoiera celle du Paris d’aujourd’hui autour cette année du thème : lieux cultuels et culturels.
Lors de la dernière Traversée de Paris estivale, plus de 70 marques étaient représentées dont une dizaine disparue. Citroën 5 HP, Ford T, Talbot BabySport, Traction Avant, Peugeot 402, Panhard,Triumph, Simca Aronde, Facel Vega, Austin Healey,Ford Mustang, Jaguar MKII type E, Alpine A 110,Citroën CX, Isetta, Rolls Royce… motos etvélomoteurs : Terrot, Dollar, Zündapp… Ce sont des pans entiers de l’histoire de la locomotion que l’on peut reconstituer et voir dans les rues de la capitale.
Si vous souhaitez les voir passer, pour le plus grand plaisir de vos enfants, placez près des nombreux lieux cultuels qui seront des points de passage du parcours. Ainsi, Notre-Dame dont les équipages pourront apprécier l’avancement des travaux, la basilique du Sacré-Coeur ou encore la cathédrale de la Sainte Trinité (orthodoxe russe), réel joyau contemporain qui jouxte le Pont de l’Alma. Fabriqués à Vannes, ses cinq bulbes sont constitués de vingt pétales de fibre de verre recouverts de 90 000 feuilles d’un alliage d’or et de palladium. Ils symbolisent le Christ et les quatre évangélistes. Enfin avec son minaret de 33 mètres, la Grande Mosquée de Paris, la plus ancienne mosquée de France métropolitaine, sera également sur le tracé.
La Traversée de Paris passera aussi devant le Louvre et l’Institut de France qui regroupe cinq académies dont l’Académie Française…
Enfin une première cette année avec la très animée place de la Contrescarpe – près de la rue Mouffetard en plein quartier latin – que figure sur l’affiche réalisée par Thierry Dubois pour cette 22e édition.
Enfin retour au point de départ où une grande partie des véhicules se retrouveront sur le Parvis sud du Château de Vincennes jusqu’en début d’après midi.
Informations pratiques
Départ des voitures, motos, vélos entre 7h15 et 9h du parvis sud du château de Vincennes.
Départ des tracteurs : 7h30
Départ des bus à 8h précises – Prix : 10 € (inscription sur le site, dans la limite des places disponibles –RDV devant le Parc floral de Vincennes).
Les bus et une partie des véhicules reviendront sur le parvis sud du château de Vincennes à partir de12h30.
Renseignements pratiques et/ou réservation : fiche téléchargeable sur le site :
http://www.vincennesenanciennes.com
Salmson, Amilcar, Talbot, Bugatti, Sunbeam, ces automobiles mythiques seront toutes présentes ce week-end, samedi 7 et dimanche 8 mai 2022, sur le circuit de Montlhéry pour un grand rassemblement de plus de 500 véhicules avant-guerre dont les voitures de courses des années 20 et 30 qui à l’époque brillaient sur ce même anneau de vitesse. Une occasion unique de revoir des images qui n’existent que sur d’anciennes photographies et quelques films noir et blanc.
Pour cette 6ème édition du vintage Revival, l’organisation du VRM à décidé de prendre « B.N.C » (Bollack-Netter & Compagnie) comme marque à l’honneur au niveau automobile regroupant un maximum de véhicules.Fondée en 1923 par Lucien Bollack et René Netter, BNC évolua avec différents types de véhicules jusqu’au début des années 30 et détient un palmarès sportif impressionnant avec de nombreuses victoires à Monza, au Bol d’Or 1927 et sur l’autodrome de Linas-Montlhéry.
Sera présenté aussi une voiture française unique, la Grand Prix S.E.F.A.C 1936/39, véhicule à l’époque surpuissant avec un moteur suralimenté de 2600cm3 – 8 cylindres en parallèle dont l’histoire est tout aussi passionnante.
Un groupe de quatre spécialistes, Raymond Sommer (pilote de course), André Parant (industriel), Raymond Brault et Emile Petit (concepteurs) a créé la société d’étude et de fabrication d’automobile de course SEFAC. Il existe un grand mystère autour de la conception du véhicule et une première apparition se fait lors d’un Grand Prix sur le circuit de Montlhéry en 1935. Personne n’était autorisé d’être à proximité de la voiture lui donnant un surnom de « voiture fantôme » par les journalistes et la seule chose révélée était que le moteur était un huit cylindres parallèles de construction propre. L’auto fait plus de 900 kg pour un maximum de 750 kg autorisé à l’époque. Marcel Lehoux fait tout de même un test avec l’auto et le résultat est pitoyable avec un véhicule pas au point du tout. Quatre ans plus tard, en 1938, la voiture apparue au Grand Prix de Reims avec une nouvelle version à moteur 3 Litres. Chaboud prend le volant mais abandonne au bout de quelques tours. En 1939, elle participe au Grand Prix de Pau ou elle abandonne aussi par manque d’essence au 35ème tour. Lorsque la seconde guerre mondiale a mis fin aux courses de Grand Prix, la Sefac se trouve remisée puis un nouveau projet revient en 1948 avec pour idée de passer le moteur à 3,6 litres et le retrait du compresseur mais à nouveau tombe à l’eau par manque d’argent. La Sefac est abandonnée dans sa dernière version dans les réserves sous l’anneau de Montlhéry.
Pendant ces 2 jours seront présentés aussi 2 véhicules exceptionnels : la « bête de Turin » – véhicule Fiat S76 de 1911 – qui se déplace dans un vacarme d’enfer, tout en crachant d’imposantes flammes de plus d’un mètre sur le côté de son énorme moteur de 28 litres et la Darracq V8 de 1905 qui avec ses pneus étroits et sa puissance de 200 chevaux glisse littéralement sur le circuit. Deux véhicules qui viendront par la route d’Angleterre à Montlhéry, comme aime le faire Duncan Pittaway – anglais aussi fou que passionné – qui aime partager son enthousiasme avec les spectateurs. Assister au démarrage de la bête de Turin vaut à lui seul le déplacement à Montlhéry le week-end prochain.
Avec un an de retard, du malheureusement à la pandémie, le Vintage Revival faitera les 100 ans de la marque française Amilcar.
Enfin le spectacle sera aussi et surtout sur la piste avec 8 plateaux voitures, 2 plateaux motos, un plateau « ancètres » avec les Pré-1919 et enfin le plateau « Board Track racer » pour les motos de course.
Et surtout, habillez-vous d’époque, car à l’Autodrome le temps s’arrête en 1940 !
Toutes les informations sont disponibles via : www.vintage-revival.fr