Archi’contemporain,
édifices d’aujourd’hui pour objets d’hier
Une exposition consacrée au bâtiment d’ARCHÉA mis en regard de 4 autres musées d’archéo- logie en France. Conçu par l’architecte parisien Bruno Pantz, le bâtiment prend la forme d’un cube, construit en fond de parcelle et donnant sur un grand parvis. Ses lignes épurées et contemporaines s’inscrivent parfaitement dans l’environnement urbain. Une large baie vitrée en façade s’ouvre sur la ville. Juste en face se trouve la tour Saint-Rieul.
L’établissement culturel s’étend sur 3 niveaux et totalise presque 1 500 mètres carrés.
Les grands volumes communiquent entre eux et offrent de belles perspectives architecturales conférant aux lieux une atmosphère lumineuse et ouverte, propice à la visite.
Façade spectaculaire en porte-à-faux sur l’espace public, en retrait de l’alignement imposé, sur un vaste parvis et ouvert sur la ville… Le bâtiment a été primé en 2012 au palmarès de la construction du Val-d’Oise. L’exposition est consacrée à l’architecture du musée ARCHÉA
et pose un regard plus global sur l’architecture contemporaine de quatre autres musées d’archéologie en France, résolument contemporains.
À l’image de musées nationaux et internationaux, le défi architectural pour tout musée est non seulement de faire «image», d’assurer une visibilité à l’institution tout en l’inscrivant dans l’espace urbain et le faire interagir avec son environnement, de l’intégrer dans la vie de la cité.
Autre volonté, celle de travailler sur la lumière et les matières, de construire un établissement sans caractère intimidant, mais dans une volonté d’animation et d’ouverture. L’architecture est alors pensée comme un outil de médiation.
Maquettes, films et interviews d’architectes sont présentés afin de saisir les enjeux entre création architecturale, ancrage dans un environnement existant et politique culturelle. Une exposition en partenariat avec le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement du Val-d’Oise (CAUE).
Musée Archéa
56 rue de Paris
95380 Louvres
CONSTRUCTION HORS SITE
La Maison de l’architecture Ile-de-France organise deux tables rondes pour faire le point et débattre autour de la construction hors site
Table ronde #2 :
Mardi 6 juillet à 19 heures
L’architecte au cœur du process hors site
Intervenants :
Fabien Gantois, architecte, président du Conseil régional de l’Ordre d’Ile-de-France
Anne-Lise Gillet, chef de service des hauts risques financiers, Mutuelle des Architectes Français assurancesGuillaume Hannoun, architecte, moonarchitectures
Stephan Lesage-Mathieu, avocat, LPA-GSR
Pierre Paulot, directeur de la maîtrise d’ouvrage I3F
François Pélissier, président de Techniwood
Samuel Poutoux, architecte, Atelier WOA
L’atelier de travail construction hors site est composé de Joachim Bellemin, architecte, Henri Bony, architecte, Dominique Boré, présidente d’honneur de la Maison de l’architecture Ile-de-France, Pascal Chazal, CEO Campus Hors site, Olivier Leclercq, architecte, Pierre Paulot, directeur de la maîtrise d’ouvrage d’I3F, Marc Sirvin, architecte et Asma Snani, directrice de la Maison de l’architecture Ile-de-France. Il bénéficie du soutien du Conseil régional de l’Ordre d’Ile-de- France, Immobilière 3F et Campus Hors site.
La construction hors site aujourd’hui…
Nombreux sont les professionnels de l’acte de construire qui constatent combien la construction classique est aujourd’hui à la peine avec une perte de productivité de l’ordre de 20% en 20 ans (source Xerfi d’après OCDE stat); la maîtrise d’ouvrage pâtit des retards préjudiciables à sa politique de logement et d’aménagement; la maîtrise d’œuvre subit des contraintes pénalisantes pour la conduite de ses projets et la qualité architecturale; le voisinage supporte des nuisances de chantier interminables; l’usager voit l’accès à la location et à l’achat de plus en plus entravé par des coûts prohibitifs et des logements à la qualité programmatique et de réalisation dégradée. Tous sont conscients qu’il leur faut intégrer des réglementations environnementales de plus en plus exigeantes afin de s’inscrire notamment dans une trajectoire bas carbone ambitieuse.
En un mot, une spirale vers le bas que les acteurs s’efforcent d’enrayer par la recherche d’un mode de conception et de réalisation des bâtiments qui associerait en amont tous les arts constructifs, validerait tout au long du projet les méthodes et les processus, contrôlerait et autocontrôlerait quotidiennement toutes les étapes des études, de la conception et de la fabrication pour garantir la qualité finale et la réduction de l’impact écologique.
Une solution réside dans la construction hors site qui, s’appuyant sur sa tradition remontant au XIXème siècle, s’est tournée vers l’innovation : utilisation des outils numériques, respect des démarches environnementales avec la réduction de l’empreinte carbone, des consommations d’eau et des déchets, le recours aux matériaux biosourcés, aux ressources renouvelables et/ou recyclables, la réduction des transports. Le temps de la conception, marqué par une collaboration forte entre l’industriel et l’architecte prend le pas sur celui de la construction. Le travail par itération donne à l’architecte un lieu pour l’expérimentation et la mise en œuvre des outils de conception numérique. Cet environnement professionnel doit être organisé en termes de contractualisation des relations entre les acteurs, d’assurance et des droits d’auteur de maîtrise d’œuvre.
Événements en présentiel sur inscription à l’adresse : [email protected]
Maison de l’architecture Ile-de-France – Chapelle du couvent des Récollets
148 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris
