Agenda du Grand Paris

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Colloque Des cités-jardins pour le XXIe siècle @ Théâtre de Suresnes Jean-Vilar
Juin 23 @ 09:00 – Juin 24 @ 18:00
Colloque Des cités-jardins pour le XXIe siècle @ Théâtre de Suresnes Jean-Vilar

Des cités-jardins pour le XXIe siècle

Colloque international

23 et 24 juin 2022

Suresnes accueille un colloque international sur les cités-jardins. Organisé les 23 et 24 juin par l’Association régionale des cités-jardins d’Île-de- France, il réunira 60 intervenants représentant 11 pays et plus de 20 cités-jardins.

Quelle place pour les cités-jardins dans les villes du XXIè siècle ? Ce concept qui a marqué l’évolution du logement populaire durant l’entre-deux-guerres à l’échelle locale, nationale, européenne et mondiale, peut-il proposer un modèle pour l’habitat futur? La question sera au centre du Colloque international « Des cités-jardins pour le 21è siècle » qu’accueille Suresnes les 23 et 24juin, dans le Théâtre de Suresnes Jean Vilar situé… au cœur de sa cité- jardins.

Organisé par l’Association régionale des Cités-jardins d’Île-de-France, à l’occasion de son 10è anniversaire, ce colloque réunira 60 intervenants (chercheurs, habitants, collectivités, architectes) représentant 11 pays et plus de 20 cités-jardins.
L’occasion de mettre en perspective les différentes dimensions d’un patrimoine commun : les cités- jardins d’Île-de-France, les premières cités-jardins anglaises (Letchworth et Hampstead), deux cités- jardins classées patrimoine mondial de l’Unesco (la cité Frugès de Le Corbusier et la cité du fer à cheval à Berlin) et d’autres cités plus confidentielles mais possédant un intérêt patrimonial, culturel, social ou touristique.

En France, Henri Sellier, Maire de Suresnes de 1919 à 1941 et Président de l’Office public d’Habitations à bon marché de la Seine, fut à l’origine de l’implantation des quinze cités-jardins créées autour de Paris, dont neuf subsistent aujourd’hui.

Avec ses 3100 logements, ses équipements publics variés, celle de Suresnes fut le véritable laboratoire d’un urbanisme social à échelle humaine. « Elle constitue un patrimoine exceptionnel qui n’a de cesse de s’adapter aux besoins actuels de ceux qui l’habitent et qui la font vivre, souligne Guillaume Boudy, Maire de Suresnes, Vice-président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine. Nous sommes donc fiers de le partager en accueillant ce colloque international qui, j’en suis convaincu, démontrera que les cités-jardins peuvent être sources d’inspiration pour l’urbanisme du XXIee siècle, à condition qu’on relève les défis de la mixité, du bien-être des habitants et de la préservation et de la valorisation patrimoniale de ces ensembles exceptionnels ».

Les cités-jardins sont en effet confrontées aujourd’hui, pour beaucoup d’entre elles, à la pression foncière et au renouvellement urbain. Réhabilitée de 1983 à 1996, la cité-jardins de Suresnes a été, avec celle de Stains, une des premières à bénéficier d’une protection.
Les efforts pour la préserver ont été salués par l’attribution du label Patrimoine d’intérêt régional en 2018 et vont se poursuivre puisque la ville de Suresnes et Hauts-de-Seine Habitat vont lancer une réhabilitation décennale de la cité-jardins.

infos pratiques :
THÉÂTRE DE SURESNES JEAN-VILAR
16 place Stalingrad, 92150 Suresnes
citesjardins-idf.fr
[email protected] / 06 49 60 33 28
GRATUIT
Inscription obligatoire sur : exploreparis.com

Juil
12
mar
Tribunal des Générations Futures : Faut-il abandonner la ville? @ Station F, Paris 13
Juil 12 @ 19:00 – 21:00
Tribunal des Générations Futures : Faut-il abandonner la ville? @ Station F, Paris 13

EpaMarne et EpaFrance célèbrent leurs anniversaires.

Mardi 12 juillet prochain à Station F, Paris 13

Cet évènement qui regroupera plus de 400 acteurs et parties prenantes, élus, partenaires publics et privés, notamment, viendra ponctuer la campagne « La Ville au Futur » lancée en janvier 2022.

A 19 h : Le Tribunal des Générations Futures avec Usbek et Rica sur le thème : « Faut-il abandonner la ville ? »

Un débat sous la forme d’un procès avec des personnalités publiques comme témoins, un jury tiré au sort et la Cour sur un format d’1h30.

Public : 350 personnes : les élus des deux Conseils d’administration, des 44 communes et 4 agglomérations, des vice-présidents de la région IDF, Le président du conseil départemental 77, et vice-présidents, des bureaux d’étude, des collaborateurs des services déconcentrés de l’Etat, des directeurs généraux d’établissements partenaires, des chefs d’entreprise, start-ups de Station F et les représentants des médias.

Un sujet qui s’intéresse à l’héritage de la Ville comme idéal, mais aussi comme structure pour comprendre les mutations auxquelles elle fait face et esquisser son avenir sur trois plans : comme modèle pour les aménageurs, comme lieu de vie pour les habitants, et comme champ d’action pour les politiques. En faisant le procès de la ville, nous ferons aussi celui des annonciateurs de l’âge d’or des campagnes.

Les témoins appelés à la barre :
–  Laurent Girometti – directeur général EpaMarne-EpaFrance
–  Jean-Laurent Cassely -Journaliste, chroniqueur, essayiste, spécialiste des modes de vie et des questions urbaines- co-auteur avec Jérôme Fourquet de « La France sous nos yeux »
–  Antoine Frey – PDG du groupe Frey – Pionnier des retail parks écologiques, 1er opérateur français spécialisé en requalification de zones commerciales périurbaines.
–  Corinne Lepage – avocate et ancienne ministre de l’Environnement dans les gouvernements d’Alain Juppé et députée européenne.

A 20h 30 : séquence institutionnelle et cocktail dînatoire
Accueil des invités et mot de bienvenue par :
– Yann Dubosc, Président du Conseil d’administration d’EpaMarne, Maire de Bussy-saint-Georges
– Thierry Cerri, Président du Conseil d’administration d’EpaFrance, Maire de Coupvray
– Laurent Girometti, Directeur général d’EpaMarne-EpaFrance
– Intervention du ministre en charge de la transition écologique et du logement (sous réserve)

Tout au long de cette séquence, la Start-up « 1001 rues » proposera une animation autour du serious game SiLaVille conçu avec EpaMarne, lauréat du prix TIGA, pour le projet « Construire le Futur – Habiter au Futur » porté par la région Ile-de-France.

Jan
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24e traversée de Paris hivernale des véhicules d’époque le dimanche 14 janvier 2024 @ Château de Vincennes
Jan 14 @ 07:30 – 14:00
24e traversée de Paris hivernale des véhicules d’époque le dimanche 14 janvier 2024 @ Château de Vincennes

Pour cette 24e édition qui couvrira une trentaine de kilomètres, l’association Vincennes en Anciennes – organisatrice des Traversées de Paris – plongera 700 équipages en véhicules de plus de 30 ans dans l’histoire parisienne des constructions métalliques. Avant le Second Empire, le fer dans l’architecture parisienne n’était pas une évidence. La pierre dominait dans les constructions. Il a fallu le talent novateur de personnalités telles que Baltard, Eiffel et bien d’autres pour lui donner ses lettres de noblesse. En même temps que progresse la Révolution industrielle, le métal est l’un des matériaux qui a transformé l’architecture à Paris. Il est utilisé pour sa solidité et sa résistance au feu : gares, ponts, halles, passages couverts et bâtiments des expositions universelles fleurissent dans la capitale. La Traversée de Paris mettra ainsi en lumière certains de ces ouvrages d’art ou bâtiments, par exemple les Ponts de l’Europe, Mirabeau ou de Grenelle. Le premier offre une vue sur la construction de verre et de fer de la gare Saint-Lazare, le second sur la Tour Eiffel et le troisième sur l’une des six répliques parisiennes de la Statue de la Liberté d’Auguste Bartholdi qui se trouve sur l’Île aux Cygnes. Réduction au quart de celle de New-York, elle a été offerte à la France par les citoyens français établis aux États-Unis et inaugurée le 4 juillet 1889 lors de l’exposition Universelle à l’occasion du centenaire de la Révolution française. Originellement placée face à la Tour Eiffel, elle tournait le dos aux États-Unis. Ce n’est que depuis l’Exposition Universelle de 1937 qu’elle regarde vers l’ouest. La statue originale est sortie en 1885 des ateliers de Gustave Eiffel, rue de Chazelles (où passera également la Traversée). Du haut de ses 312 mètres, la Dame de fer contemplera le passage des voitures. Créée pour l’Exposition Universelle de 1889, elle est l’un des emblèmes de la capitale. Depuis, elle a accueilli 200 millions de visiteurs. Si elle fait l’unanimité aujourd’hui, elle n’a pas eu que des amis lors de sa création.

Croiser des véhicules anciens (autos, motos, vélos, utilitaires légers, tracteurs, bus et camions) dans les rues de Paris est toujours un moment de grâce. Le temps est suspendu lors de cette balade atypique. Un temps désordonné où les avant-guerre croisent les Youngtimers, où les tracteurs investissent les rues de la capitale, où les Solex côtoient les Dollar et side-cars… Les marques disparues refont surface tandis que les Citroën, Peugeot, Renault, Volkswagen et autres offrent un échantillon de ce qu’elles ont été au fil des époques. Pour la première fois, la Traversée de Paris accueillera 10 camions anciens dont un porte-char ATCM modèle S 32215. Toujours au rendez-vous les bus Renault des années 30 embarquent au chateau de Vincennes un public curieux de tenter une expérience hors du commun sur des sièges en bois ou sur la plateforme livrée aux quatre vents.
Vincennes en Anciennes nous offre cette année un parcours inédit qui surprendra les participants, délaissant les points de passages habituels au profit d’autres lieux moins souvent empruntés. La Traversée de Paris entend également valoriser le patrimoine architectural de la capitale. » explique Jacques D’Andréa, Président de Vincennes en Anciennes.

Rendez-vous dimanche prochain et couvrez-vous bien !